LE FN "POIL A GRATTER" PROGRESSE UN PEU MAIS N'EST PAS ENCORE UN VRAI DANGER COMME VEULENT NOUS FAIRE CROIRE L'UM/PS

Marine Le Pen, présidente du FN, le 29 mars 2015 au siège du FN, à Nanterre.

Elections

INTERVIEW C'est l'analyse de Frédéric Dabi, de l’Ifop, après les résultats du second tour des départementales…

Résultats des départementales: «Il y a toujours un plafond de verre pour le FN

La France des départements devient bleue. La large victoire du bloc UMP-UDI, la défaite de la gauche et le score limité du Front national sont les premiers enseignements du second tour des départementales, ce dimanche 29 mars. Eléments d’analyse avec Frédéric Dabi, directeur général adjoint et directeur du département opinion et stratégies d’entreprises de l’Ifop.

Peut-on parler de bérézina pour la gauche, ce 29 mars?

On peut parler de déroute, quantitativement. Selon l’Ifop, il y a entre 29 et 35 départements conquis par la droite ce dimanche. C’est donc une défaite nette par rapport à 2011 où la gauche avait obtenu 61 départements. Cette défaite est amplifiée par la perte de départements symboliques, tels les Côtes d’Armor, la Corrèze qui est la terre d’élection de François Hollande, ou encore l’Essonne, celle de Manuel Valls. Ce sont des symboles très forts. Cependant, la gauche n’égale pas ce soir la défaite historique de 1992.
Lire: Les premiers enseignements de ce scrutin

Que représente cette défaite pour la gauche?

Je dirais que c’est la troisième édition de la défaite de la gauche, après les sanctions qu’ont été les municipales et les Européennes. Quant à la droite, elle revient en force.

Peut-on affirmer ce dimanche soir que cette victoire est celle de Nicolas Sarkozy?

Nicolas Sarkozy est le patron de l’UMP et ce parti qui a conquis, numériquement, le plus de départements ce dimanche. Cependant, je soulignerais que lors des municipales, Jean-François Copé était le président de l’UMP et cela ne lui a pas vraiment porté chance. C’est pourquoi la victoire de ce dimanche soir, ne préfigure pas la primaire à droite qui engagera Nicolas Sarkozy, mais aussi Alain Juppé par exemple.

La poussée du Front national semble finalement limitée…

Certes, le FN ne gagne pas ce soir de département, mais il progresse, capte un électorat. Selon une enquête de l’Ifop, près de 18% des anciens électeurs de Sarkozy qui se sont déplacés le 22 mars ont voté FN. Il y a une tripolarisation en cours. Et le FN, qui aujourd’hui connaît toujours un plafond de verre, devrait obtenir de meilleurs scores aux régionales de décembre 2015.

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Le FN progresse mais dans ce type d'élections départementales à majorité à deux tours il était de fait marginalisé, aux élections régionales nous verront si là vraiment il progresse ce sera plus parlant!

La seule chose à craindre c'est 2017 de voir M.LE PEN opposée à N.SARKOZY au 2eme tour de la présidentielle car là se sera encore une élection tronquée de perdue de plus, pour les français qui élirons l'ancien président par peur du FN!

Et N.SARKOZY si voit déjà on a revu le petit nerveux arrogant bomber le torse lors de ces départementales ou il enfonçait une porte ouverte tant la victoire de son camp était assurée sans surprise les français voulant encore sanctionner le gouvernement et F.Hollande (une fois de plus!)

Donc hélas qu'est-ce qu'il reste comme choix en 2017 à nos concitoyens qui n'avalerons pas la pilule bêtement pas grand chose!

On est vraiment mal parti on crie au changement mais on ne fait rien pour cela, c'est de notre faute on aime tant prendre toujours les mêmes!

C'est de la débilité ou du masochiste va savoir?

Declef | 30.03.2015