vendredi 3 février 2023

À passer leur temps à croire que tout est beau et gentil dans notre monde instable nos dirigeants bienpensant donneurs de leçons ne nous protègent pas et nous font courir à notre perte par leur laxisme moralisateur !

 

Retour de Daech : « On peut redouter des attentats à Berlin, Londres ou Paris » ?!

ENTRETIEN. Le chercheur franco-irakien Adel Bakawan met en garde : le réveil de l’organisation terroriste au Moyen-Orient menace aussi l’Occident.

IL EST CERTAIN QU’AVEC NOS DIRIGEANTS BIEN PENSANT DONNEURS DE LECONS IL N’Y A PLUS QU’À ATTENDRE QUE CELA NE NOUS RETOMBE PAS DESSUS ET A PRIER POUR CEUX QUI CROIENT A QUELQUE CHOSE OU A DIEU C’EST LE MOMENT !?

Il n’y a plus que çà le terrorisme islamique DAESH renaissant bien que toujours présent qui va s’additionner aux problèmes internationaux que nous subissons déjà anti occidental avéré par d’autres qui veulent la perte du monde démocratique libre ?!

En 2019, Daech perdait coup sur coup ses dernières possessions territoriales, à Baghouz, puis son « calife » Abou Bakr al-Baghdadi, « mort comme un chien » lors d'une opération de l'armée américaine, selon la formule employée à l'époque par Donald Trump. Mais l'organisation n'est pas morte. Au Moyen-Orient, elle est redevenue une nébuleuse, dont l'emprise pèse chaque jour un peu plus, principalement en Irak et en Syrie. À Raqqa, son ancienne « capitale », mais aussi dans les camps de prisonniers, comme celui d' Al-Hol, où un « minicalifat » a été mis en place selon sa directrice, l'État islamique mène depuis quelques mois des attaques régulières et tente de retrouver les faveurs d'une population, qui voit parfois d'un mauvais œil la mainmise des autorités kurdes sur ces territoires.
Bombardés par la Turquie d'Erdogan, qui menace de recourir également à une invasion terrestre, lâchés par l'Occident, les combattants arabo-kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) peinent à contenir le retour en force des djihadistes. Les États-Unis et la France auraient tort de sous-estimer la résurgence de l'État islamique dans la région, met en garde Adel Bakawan, chercheur à l'Ifri et directeur du Centre français de recherche sur l'Irak. Car il estime que le retour de Daech au Moyen-Orient pourrait être accompagné d'une nouvelle série d'attentats dans les capitales européennes. Entretien.

Le Point : On a cru à la fin de Daech. L'organisation est-elle en train de renaître de ses cendres ?

Adel Bakawan : Il y a deux choses à différencier. Daech en tant qu'entité territoriale et Daech en tant qu'organisation terroriste. La première, qui administrait une population, un embryon d'État, a été battue fin 2017 après avoir perdu l'ensemble de ses possessions territoriales et sa capitale, Raqqa. Mais la base militante, l'organisation terroriste, n'a jamais disparu. Au contraire, il semblerait que la fin de Daech en tant qu'autorité étatique ait permis à l'organisation terroriste de se renforcer. Elle est débarrassée de plusieurs tâches : la défense d'un territoire, la guerre ouverte, la gestion d'une population… Libérée de ces obligations étatiques, Daech peut à nouveau faire feu de tout bois et conduire des opérations où elle veut.

La résurgence de l'EI est particulièrement inquiétante en Syrie et en Irak, les deux pays qui l'ont vu naître…

Cette importance grandissante prend sa source dans un contexte particulier. Plus les rapports de force entre les grands protagonistes impliqués dans la région se dégradent, plus Daech se renforce. Aujourd'hui, les rapports sont mauvais entre les régimes syrien, irakien, turc, iranien, les forces kurdes, les États-Unis et la France. Ces acteurs ne parviennent pas à trouver un terrain d'entente. Les Kurdes, qui contiennent Daech et gardent certains de ses membres en prison, s'attendent à une prochaine offensive turque. Les Occidentaux, qui soutiennent les Kurdes, tentent de décourager le régime turc de mener une offensive en territoire syrien. Dans le même temps, la Russie se rapproche d'Erdogan et serait prête à accepter cette offensive sous conditions. De son côté, l'Iran veut s'en prendre aux Kurdes mais redoute que l'influence turque ne soit trop forte dans la région. Sur le terrain, les recruteurs djihadistes profitent de ces hésitations et de ces mésententes pour se renforcer. D'une certaine manière, la guerre en Ukraine a favorisé la résurgence de Daech. L'organisation profite aussi de conditions locales. Elle n'est pas tombée du ciel. Daech représente malgré tout certaines catégories sociales marginalisées, exclues, voire massacrées par les catégories dominantes, comme certains sunnites d'Irak ou de Syrie. Daech trouve sa base militante dans ces populations maltraitées par les régimes au pouvoir.

Quels sont les pays dans lesquels l'organisation progresse ?

La base militante de Daech est avant tout en Irak. Ensuite viennent la Syrie, puis la Libye. En Afghanistan, depuis le retour au pouvoir des talibans, Daech est en opposition au régime et revendique régulièrement des attentats dans le pays.  Il y a aussi l'Afrique. Du Sahel au Mozambique, le continent est devenu un territoire prioritaire pour l'organisation. Et Daech a de nouveau des ambitions en Europe, via des cellules dormantes, des loups solitaires, des vagues de mobilisation sur les réseaux sociaux. On la soupçonne également de se servir des flux migratoires pour tenter de faire passer des combattants en Europe.

L'Europe est-elle de nouveau dans le viseur de l'EI ?

Tout à fait. Daech est en pleine renaissance et en quête de reconnaissance internationale. On peut redouter une vague d'attentats à Berlin, Londres ou Paris, car les nouveaux cadres du mouvement estiment qu'il n'y a rien de mieux pour attirer l'attention et recruter de nouveaux adhérents. Surtout qu'elle a des moyens financiers énormes, bien supérieurs à ceux d'Al-Qaïda à son apogée.

D'où vient cet argent ?

Entre 2014 et 2017, Daech a mis la main sur la trésorerie de Mossoul, qui se chiffre en milliards de dollars. L'organisation s'enrichit aussi grâce à la vente du pétrole sur le marché noir et a monté des milliers de microentreprises en Syrie et en Irak. Sans compter le financement, non négligeable malgré ce qu'en disent certains dirigeants, venant d'États étrangers.

LA MULTINATIONALE DU TERRORISME 

L'aura du mouvement est-elle encore supérieure à celle d'Al-Qaïda ?

Bien sûr ! On est aujourd'hui pratiquement entré dans l'ère du terrorisme post-Al-Qaïda. Depuis l'assassinat de son chef Al-Zawahiri, Al-Qaïda a presque disparu. Le terrorisme est symbolisé par Daech aujourd'hui. C'est indiscutable.

Comment l'Amérique appréhende-t-elle cette résurgence de Daech ?

Pour être tout à fait objectif et contrairement à ce qu'affirment certains chercheurs désireux de créer des polémiques, je dirais que la politique des États-Unis vis-à-vis de Daech est la plus sérieuse du monde. Les Américains n'ont jamais cru que Daech était mort. Le risque n'a jamais disparu selon eux, quand certains acteurs européens ont cru en être débarrassés. La preuve, Washington se désengage de certains pays du Moyen-Orient mais conserve des forces importantes en Syrie, sans parler de l'Irak. L'ambassade américaine à Bagdad est la plus grande à l'échelle planétaire. En Syrie et en Irak, les forces antiterroristes sont regroupées au sein d'une coalition, dont 83 % des efforts proviennent des seuls États-Unis. Les autres se partagent le reste.

Quel est le rôle joué par la France ?

Après les Américains, ce sont les Français les plus crédibles dans la région en termes de lutte contre les groupes terroristes. La France ne s'est jamais retirée de la Syrie et garde une présence importante des deux côtés, syrien et irakien.

On connaît mal le nouveau leader du mouvement, Abou al-Hussein al-Husseini al-Qourachi. Quel poids a-t-il vraiment?

L'organisation ne communique plus ou presque sur le profil ni l'identité de son chef. Ses prédécesseurs ont été assassinés les uns après les autres, elle a retenu la leçon. Depuis la mort d'Al-Baghdadi [le premier « calife » autoproclamé de Daech, qui a dirigé le mouvement de 2013 à 2019. Pris au piège lors d'un raid américain, il s'est suicidé avec trois de ses enfants le 27 octobre 2019, selon la Maison-Blanche, NDLR], Daech ne cherche plus à centraliser le mouvement autour d'un chef. Désormais, c'est le collectif qui est mis en avant. Le leader oriente, met en œuvre, mais il doit être remplaçable en cas de disparition brutale. En outre, Daech mobilise des moyens de diversion, afin d'essayer de tromper les services de renseignement occidentaux.

Combien de combattants compte Daech ?

Les rapports crédibles disent qu'entre 20 000 et 40 000 hommes sont prêts à s'engager directement au combat dans la région irako-syrienne. D'autres thèses tendent à minimiser le nombre de sympathisants de l'organisation et font état de 500 personnes au maximum, mais elles ne sont pas crédibles selon moi.

Les Forces démocratiques syriennes (FDS), appuyées par les Américains, ont mené un raid à Raqqa ces derniers jours. L'ancienne capitale du « califat » est-elle à nouveau un repaire de cellules djihadistes ?

Les FDS de Mazloum Abdi ont agi de concert avec les États-Unis. Cela faisait longtemps qu'un tel raid n'avait pas été mené dans la ville. Daech renaît de ses cendres à l'endroit où elle est née et où elle a prospéré. Elle reprend pied à Raqqa, elle pullule dans les camps tenus par les Kurdes. Mais cette montée en puissance n'est pas identique à celle de 2014.

En quoi est-elle différente ?

À l'époque, Daech voulait abolir les frontières existantes, bâtir son État, administrer une population. Ce n'est plus le cas. L'organisation a compris que la gestion d'un territoire est une tâche difficile, elle préfère redevenir une nébuleuse en Syrie, en Irak, au Moyen-Orient, et ailleurs. Elle a gardé son ambition planétaire.

Les Kurdes se sentent-ils seuls face à la résurgence de Daech ?

Face à eux se trouvent les pouvoirs turc, iranien, syrien, irakien, russe… Les Kurdes n'ont pas beaucoup d'armes ni de système de défense, mais ils disposent de bons moyens de pression pour s'attacher le soutien des Occidentaux : le pétrole et la lutte contre Daech. Ils sont en première ligne dans la lutte contre l'organisation, car c'est aussi un moyen pour eux d'occuper une position centrale dans les politiques occidentales dans la région.

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Mais on fait un rêve ou cauchemar éveillé dans notre FRANCE si mal protégée et mal gouvernée car notre gouvernement dirigé par un président qui n'aime pas le régalien tout en compassion de larmes de crocodiles quand des attentats se produisent encore en France par des terroristes isolés d'illuminés frappant à l'aveugle car DAESH EI n'a pas été éradiqué surtout depuis que les occidentaux sont partis du moyen orient abandonnant l'AFGHANISTAN ou les TALIBANS sont revenus ce qu'ils avaient dit de faire car DAESH frappe aussi les musulmans comme à KABOUL car ce sont des islamistes extrémistes et là ils frappent avec des attentats de masse comme au PAKISTAN ou ils ont fait sauter une mosquée a PESHAVAR située en plein centre près du quartier général de la police sans parler de l'IRAK et de la  SYRIE en proie a des attentats périodiques !?

Car l'occident et sa coalition Européenne et USA de bienpensant après la chute de Mossoul croyait en avoir fini avec ses barbares islamiques à religion moyenâgeuse datant de l’âge des ténèbres de l'humanité qui ne respecte pas la vie humaine et surtout ceux qui n'adhère pas à leurs doctrines religieuses extrémistes et comme notre monde est instable encore libre de cultures judéo chrétienne déraille en ce moment avec des dictatures et démocratures peu recommandables ils veulent prendre le pouvoir dans ces pays de mécréants qui croyaient les avoir éliminés mais eux qui ne respectent rien c'est leur but d'asservir le maximum de populations à leurs dogmes religieux extrémistes !

Donc ils ont laissé passer le temps des bienpensant donneurs de leçons et si d'autres attentats survenaient dans le monde libre occidental profitant de la faiblesse et du politiquement correct hypocrite occidental les attentats reviendront chez nous car ces régions du moyen orient sont polluées par des islamistes extrémistes ou les occidentaux n'auraient pas dû mettre les pieds pour essayer de changer leurs cultures religieuses car notre monde est déjà en insécurité totale!?

Jdeclef 03/02/2023 16h30

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1 commentaire:

  1. Encore une honte des modérateurs du POINT et de sa rédaction inféodée au pouvoir en place par cette censure arbitraire il faut d'abord ne pas occulter la liberté d'expression et quand on se veut un vrai hebdo d'information dire la vérité aux Français sans édulcorer des faits surtout sur ces types de sujets hyper préoccupant concernant la vie quotidienne indirecte des Français à venir même si cela concerne aussi nos dirigeants qui sont censés gouverner le pays et protéger le peuple de FRANCE en se rappelant 2001 aux USA et 2015 à PARIS au BATACLAN et à NICE et autres évènements tragiques de terrorismes islamiques dans notre pays et
    dans le monde en pensant aux victimes c'est la moindre des choses des médias on ne devrait pas avoir à leur rappeler !

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