Erdogan,
ce Poutine que l’on ne veut pas voir ?!
ÉDITO.
Piétinement permanent des libertés, menaces expansionnistes ouvertes, haine des
Kurdes et des Arméniens… Jusqu’où laissera-t-on aller Erdogan ?
BRAVO ! LE COMBLE DE L’HYPOCRISIE FAIT SON
CHEMIN SUR LES MEDIAS MAIS LA C’EST AVERE OU NE VOULAIT PAS LE VOIR OU L’ENTENDRE
SI ON A D’AUTRES CONFLITS MONDIAUX IL NE FAUDRA PAS S’ETONNER ?,
La terre a tremblé, et tout un pays, la Turquie, saigne,
pleure et gronde. Nous aurions voulu vous raconter cela de près. Le
gouvernement d'Ankara ne l'a pas permis : notre reporter Guillaume Perrier a
été arrêté la semaine dernière à l'aéroport d'Istanbul, pour des raisons
fumeuses de « sécurité nationale ». Il fut expulsé le lendemain. Nous
n'en saurons pas plus sur le motif de cette mesure, mais, pour tout dire, nous
ne nous étonnons plus de grand-chose de la part de ce régime.
En 2018, une couverture du Point intitulée « Le
dictateur : jusqu'où ira Erdogan ? » avait valu à notre journal d'être attaqué
directement par le chef de l'État turc lors d'un meeting électoral. En France,
ses partisans s'étaient déchaînés, menaçant des marchands de journaux, les
forçant parfois à retirer l'affiche sur leur kiosque, en déchirant d'autres.
Deux autres journalistes du Point ont ensuite été
l'objet d'une plainte déposée à Ankara par l'avocat de Recep Tayyip Erdogan
pour « offense au président ». Un « délit » passible là-bas de quatre
ans de prison. Ces épisodes nous rappellent le privilège qui est le nôtre :
vivre dans un État de droit ! Les journalistes turcs n'ont pas la même chance :
vingt-quatre d'entre eux, selon Reporters sans frontières, se trouvent
aujourd'hui derrière les barreaux et neuf, en détention provisoire. Environ 200
journalistes ont été jugés sur ce motif de l'« offense » au chef de l'État et
73 condamnés depuis 2014.
Kurdes et Arméniens. Erdogan s'essuie
les pieds sur la liberté de la presse, mais ce n'est pas là son seul
paillasson. En Turquie, justice et police ont été mises au pas. Les Kurdes,
évidemment, paient le prix fort. Mais son pays ne lui suffit pas : menaces
armées contre les îles grecques du Dodécanèse, bombardements - en attendant une
nouvelle invasion ? - des Kurdes de Syrie, même si cela favorise un retour de
l'État islamique, sans oublier bien sûr l'épuration ethnique pratiquée sous son
regard bienveillant à l'encontre de ces mêmes Kurdes à Afrine, en 2018, par des
miliciens dont certains étaient issus de groupes djihadistes comme Al-Nosra.
L'autre obsession d'Erdogan, les Arméniens, trouve elle aussi
un prolongement armé dans le soutien actif à l'Azerbaïdjan, qui se charge de la
sale besogne. La détestation, chez lui, est plus qu'une passion, c'est une
priorité : plutôt que de faire respecter des normes antisismiques, Recep Tayyip
Erdogan a préféré consacrer son énergie à ses rêves expansionnistes (lire
l'éditorial de Luc de Barochez et le texte du Prix Nobel de
littérature Orhan Pamuk).
Et ses ambitions sont grandes. Outre le travail idéologique -
le parrainage des Frères musulmans -, ses services secrets et ses Loups gris ne
se gênent pas pour intervenir en Europe. En France, on se souvient de l'assassinat
de trois militantes kurdes à Paris, en 2013. Des soupçons (pour l'instant non
étayés pas l'enquête) ont aussi été émis quant à la tuerie de la rue d'Enghien,
à Paris aussi, le 23 décembre 2022, où de nouveau les victimes furent des
militants kurdes. En 2020, un repenti racontait à la police autrichienne
l'existence d'un plan dont l'objectif était d'assassiner une élue d'origine
kurde.
Où s'arrêtera Erdogan ? La vraie question est : pourquoi le
ferait-il ? Dostoïevski écrivait que « la tyrannie est une habitude »,
expliquant que « ceux qui ont possédé cette puissance illimitée sur la
chair, le sang et l'âme de leur semblable […] sont incapables de
résister à leurs désirs ».
L'invasion, il y a un an, de l'Ukraine par la Russie a
logiquement déclenché une introspection en Occident : qu'avons-nous manqué ?
Aurait-on dû réagir plus tôt ? On se remémore les propos de John McCain en 2014
: « Ce qui provoque Vladimir Poutine, c'est la faiblesse. » En ce qui
concerne Erdogan, pour des raisons diverses - enjeu des réfugiés, rôle dans
l'Otan, peur de voir la Turquie basculer franchement dans un autre camp -,
l'Occident choisit pour l'instant de regarder ailleurs. Attention au réveil.
La « vie qui défile » d'Olivier Dubois
Cela fait un peu plus de vingt-deux mois qu' Olivier Dubois,
journaliste travaillant pour Libération, Le Point et Jeune
Afrique, a été enlevé au Mali par le Groupe de soutien à l'islam et aux
musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda. « La vie d'Olivier est en train de
défiler, loin des siens », ont récemment confié au Point sa sœur, Canèle
Bernard, et son beau-frère, Benjamin Fouquoire. Nous pensons à lui et espérons
que tout est fait pour obtenir sa libération.
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Mon dieu que d'hypocrisie dans ce titre médiatique
on laisse bien faire ce qu'il veut à POUTINE ?!
Pour ERDOGAN c'est pareil même peut être pire
car lui ne s'en prend pas qu’à un seul pays ou communautés religieuse car c'est
un islamiste avéré qui gomme toutes les autres religions pour pouvoir définitivement
faire de son pays une république islamique mais qui fait partie de l'OTAN qui
est devenu un vrai épouvantail duquel on ne peut ou veut pas le rayer la liste
contributeur que les USA soutiennent qui en payent la majorité financière de
cette défense occidentale ?!
Les peuples libres et démocratiques sont- ils
pleutres ou si mal gouvernés par leurs dirigeants donneurs de leçons hypocrites
pour voir cela et l'accepter c'est extrêmement préoccupant pitoyable et
lamentable notre monde change dangereusement devenant délibérément anti culture
occidental et religieuse comme fer de lance d'une réminiscence qui remonte au
moyen âge et à nos croisades et nos guerres de religions dans ce moyen orient
il y a un millénaire ranimé par des attentats islamiques de 2001 jusqu'à ce
jour comme alibi pour ses criminels qui nous traitent de mécréants !?
Jdeclef 16/02/2023 17h47
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