Guerre en
Ukraine : le pire est-il à venir ?
Notre
spécialiste des questions militaires présente huit scénarios possibles pour
l’an II du conflit, de la victoire de la Russie à la guerre mondiale.
A NE PAS VOULOIR REGARDER LA VERITE EN FACE EN
PRATIQUANT LA POLITIQUE DE L’AUTRUCHE SANS REAGIR ON COURE A NOTRE PERTE AVEC
LES MALHEURS ASSURES DÉJÀ À NOS PORTES A CAUSE DE FOUS DERANGES QUI
DESTABILISENT NOTRE MONDE DÉJÀ MALADE ET SES PEUPLES POURTANT ENCORE LIBRES
MAIS POUR COMBIEN DE TEMPS QUI SE CANTONNENT DANS LEURS PETITS CONFORTS ETRIQUES
D’ENFANTS GATES !?
La guerre n'a jamais été une science exacte. Un an après le début de celle qu'a engagée la Russie contre l'Ukraine, huit ans après le soutien militaire apporté aux séparatistes du Donbass et la conquête de la Crimée réussie pratiquement sans aucun combat ni aucune réaction internationale autre que symbolique, les positions évoluent peu. Quelle sera la suite du conflit, qui entre le 24 février dans sa deuxième année ? Certains éléments plaident pour une accentuation de l'offensive russe, d'autres laissent entendre que les Ukrainiens pourraient à leur tour tenter une reconquête des territoires perdus… Leurs alliés avancent prudemment et communiquent sur un appui qui devra changer de dimension pour faire basculer le sort des armes, au risque de voir les opinions publiques occidentales se lasser. Vladimir Poutine n'a pas renoncé à soumettre l'ensemble du territoire de son adversaire. Fort de l'héroïsme de son peuple et du courage de son armée, Volodymyr Zelensky incarne la résistance à l'oppression, mais les 40 millions d'Ukrainiens pourront-ils tenir face à 140 millions de Russes privés de libertés et chauffés à blanc par leur tyran
SCÉNARIO 1 La victoire russe (atteinte des buts de guerre de Poutine)Un an après le début de sa tentative de mise en œuvre, le
scénario qu'il avait écrit seul ne s'est pas réalisé. Mal entraînée, mal
équipée, mal commandée, tactiquement défaillante, l'armée russe a jusqu'à
présent échoué à soumettre Kiev. Y parviendra-t-elle finalement ? Les
difficultés qu'elle rencontre dans l'offensive meurtrière engagée pour pousser
son avantage à l'ouest du Donbass montrent que le prix à payer est très élevé.
Pour vaincre, la Russie possède des atouts : son énorme profondeur stratégique,
sa colossale base industrielle toujours davantage mise à contribution, son
mépris pour la vie de ses propres soldats envoyés au carnage, son recours
éhonté aux frappes contre les infrastructures civiles (qui relèvent des crimes
de guerre), sa possession d'armes à très longue portée susceptibles de frapper
l'ensemble du territoire adverse. Tout cela peut-il l'aider à réussir une
offensive massive malgré les faiblesses structurelles manifestées aux yeux de
tous depuis un an ? Les innombrables experts disséquant l'avenir de cette
guerre échafaudent des hypothèses contradictoires, pronostiquant une attaque
via la Biélorussie, de nouveaux assauts vers le sud du pays, etc. La vérité est
que personne n'en sait rien, puisque personne ne se trouve dans la tête de
Poutine.
Le dilemme de Bakhmout
La situation des forces ukrainiennes à Bakhmout est
désespérée et le nombre de morts excède ce que l'état-major a connu depuis le
début de l'invasion. « À quoi bon continuer à défendre cette ville d'une
faible valeur stratégique ? » s'interroge un commandant de brigade. Mais
l'état-major a conscience de l'importance symbolique de cette bataille. Un
conseiller du ministre ukrainien de la Défense résume l'état d'esprit à Kiev : «
Nous n'offrirons pas Bakhmout en cadeau à Poutine. » Boris Mabillard
Scénario 2 La
victoire ukrainienne (reconquête de tout le territoire, y compris
de la Crimée)
L'Ukraine n'affiche qu'un seul objectif : la reconquête de
l'ensemble du territoire occupé par la Russie, soit quelque 16,4 % du
territoire national à ce jour, y compris la Crimée conquise en 2014. Au plus
fort de la guerre de conquête il y a un an, pratiquement le quart (24,4 %) du
territoire ukrainien se trouvait sous la férule russe. En août 2022, Volodymyr
Zelensky déclarait de la façon la plus nette : « La guerre en Ukraine a
commencé avec la Crimée et doit se terminer avec sa libération. » Son
état-major est sur la même position : « Notre objectif est de libérer
l'ensemble du territoire. Les soldats n'accepteront aucune négociation, aucune
solution de compromis. » Le sabotage en octobre 2022 du pont de Kertch,
qui relie la Crimée à la Russie, semble prouver que Kiev n'a pas renoncé à la
péninsule.
Ce scénario est-il réaliste ? En d'autres termes : les forces
ukrainiennes sont-elles en mesure, avec leurs seuls moyens nationaux, de
reprendre le territoire perdu ? Dans l'état actuel du rapport de forces, cet
espoir apparaît peu réaliste. Le chef d'état-major des armées américaines, le
général Mark Milley, l'a exprimé de façon à ne pas heurter Kiev : à ses yeux,
il est possible « pour les Ukrainiens de mener une offensive significative
afin de libérer le plus possible de territoires. Cela dépendra des livraisons
d'équipements, et des entraînements. […] Mais cela sera très, très difficile
». Bouter les Russes hors d'Ukraine exigerait d'autres moyens que
ceux qu'octroient l'Otan et les autres alliés. Et surtout, une volonté
politique que ces derniers ne manifestent pas.
Que l'Ukraine affiche cette ambition et contraigne Moscou à
engager des moyens humains et matériels lourds pour défendre la Crimée, c'est
une chose. Mais, sur ce point, on ne doit pas attendre de Joe Biden un
engagement autre que verbal, à l'image de ce qu'il déclarait le 26 février
2021, quelques jours après son entrée à la Maison-Blanche : « La Crimée,
c'est l'Ukraine. Les États-Unis ne reconnaissent pas et ne reconnaîtront jamais
son annexion. » Cette position demeure inchangée, et Washington ne voit
pas d'inconvénient à ce que Kiev agite le chiffon rouge. Mais que se
passerait-il si les Ukrainiens tentaient vraiment de reprendre la péninsule de
27 000 kilomètres carrés ? Pour un officier général français de premier plan,
dont les propos n'engagent certes que lui, « la Crimée est la vraie ligne
rouge de Poutine, à mes yeux la seule option qui le conduirait en cas de danger
à utiliser l'arme nucléaire tactique ». Mais ce scénario demeure la
principale motivation des Ukrainiens en même temps qu'une obsession légitime.
Qui oserait les en blâmer ?
Scénario 3
Le blocage sur une ligne de front
Dans les jours qui avaient suivi le début de la guerre, le
géographe et diplomate français Michel Foucher expliquait : « Les Russes
n'ont rien à faire de la partie de l'Ukraine située à l'ouest de Dniepr. Ce qui
les intéresse vivement, en revanche, ce sont les villes industrielles et le
littoral de la mer Noire [Le Point, 3 mars 2022]. »
Le 20 janvier 2023, à l'issue d'une conférence des alliés de l'Otan sur la base
de Ramstein (Allemagne), le général américain Milley n'a pas caché son
scepticisme : « D'un point de vue militaire, je maintiens qu'il sera très
difficile d'expulser les forces russes de toutes les zones d'Ukraine occupées.
» Le général pourrait bien avoir en tête l'idée du statu quo. Dans ce
scénario, la guerre se figerait après une négociation et la conclusion d'un
armistice. Mais les positions de l'agresseur et de sa victime sont tranchées et
ne laissent pas paraître la moindre volonté de transaction. Pour Moscou,
l'acquisition illégale de la partie orientale de l'Ukraine et de la Crimée n'est
pas négociable. Et, pour l'Ukraine, leur récupération ne l'est pas non plus.
Dans cette hypothèse de « non-accord », les belligérants pourraient se
retrouver ad vitam aeternam dans une relation à la coréenne, sans
traité de paix mais sans guerre non plus. Jusqu'à la prochaine explosion.
Scénario 4
L'Europe lâche prise
Les déclarations, tout comme les actes concrets, l'attestent
: les dirigeants européens, y compris les Britanniques, sont très engagés en
faveur de l'Ukraine, conscients que c'est aussi la sécurité du continent et la
crédibilité de l'Otan qui sont en jeu. Néanmoins, dans toutes les démocraties
européennes, des voix se font entendre pour mettre en avant les coûts et les
autres inconvénients de la guerre. Le soutien militaire n'est pas gratuit ; le
conflit a eu des effets sur les prix de l'énergie et sur l'inflation ;
l'agitation de l'arme nucléaire par Vladimir Poutine attise les peurs. Pour
l'instant, au sein de l'Union européenne, seule la Hongrie s'est plus ou moins
alignée sur Moscou, tandis que les autres républiques d'Europe centrale,
autrefois vassales du Kremlin, comptent parmi les plus précieux soutiens de
l'Ukraine. Mais un retournement des opinions publiques n'est pas un scénario
invraisemblable, et les dirigeants des démocraties en sont conscients. Les
Ukrainiens aussi !
Scénario 5 Les
États-Unis lâchent prise
Le président républicain de la Chambre des représentants,
Kevin McCarthy, avait appelé durant la campagne des élections de mi-mandat en
2022 à une réduction de l'aide américaine à l'Ukraine, réclamant qu'elle soit
davantage supervisée par le Congrès. « Nous sommes en récession, et les
gens ne sont pas prêts à signer un chèque en blanc à l'Ukraine », avait-il
dit. Aujourd'hui, les proches de Donald Trump entrent dans la danse. Le
sénateur de l'Ohio J.D. Vance, le plus actif d'entre eux, déclarait avant même
que la guerre ne commence : « Je ne m'intéresse pas vraiment à ce qui
arrive à l'Ukraine, d'une façon ou d'une autre. » Ajoutant depuis que
l'envoi de chars lourds M1 Abrams à Kiev par Washington, « au bout du
compte, ne sert pas l'intérêt de notre sécurité nationale ». Ce trumpiste
engagé sur la ligne Maga (« Make America Great Again ») appelle de ses
vœux un retour aux affaire de l'ex-président. Avec 35 autres parlementaires, il
réclame aujourd'hui que l'aide accordée à Kiev soit rendue publique dans tous
ses détails. Ces prises de position sont à lire dans la perspective de la
désignation du candidat républicain à la présidentielle de l'an prochain. Dans
la perspective d'une guerre longue en Ukraine, elles confirment une érosion du
soutien à la politique d'aide mise en œuvre par Joe Biden. En décembre 2022, le
cercle de réflexion Chicago Council on Global Affairs notait que 48 % des
sondés approuvaient la poursuite de l'aide à l'Ukraine tant que cela serait
nécessaire, soit un recul de 10 points en six mois. L'opinion américaine
demeure travaillée par l'un des partisans déclarés de Vladimir Poutine aux
États-Unis, l'animateur de la chaîne Fox News Tucker Carlson. Celui-ci estimait
voilà un an, alors que les colonnes de chars russes filaient vers Kiev : «
On ne le dira jamais assez, l'Ukraine n'est pas une démocratie… Pour s'en tenir
aux normes américaines, l'Ukraine est une tyrannie. » À ce stade, l'appui
américain, essentiel, demeure solide. Mais que se passera-t-il après les
élections de l'an prochain ?
Scénario 6
L'aide occidentale s'intensifie
Depuis le début de la guerre, les « Occidentaux », autrement
dit les États-Unis, les Européens, membres de l'Otan ou pas, et des pays alliés
d'autres continents (Australie, Japon, etc.) livrent à l'Ukraine des armements
létaux (blindés, munitions) lui permettant de se défendre. Beaucoup plus
discrètement, voire secrètement, ils fournissent des moyens non létaux :
renseignement, imagerie satellitaire, outils de communication (accès au réseau
Starlink, par exemple), moyens d'attaque et de défense cyber. Le fait est que,
si l'ensemble de ces moyens a contribué à bloquer puis à repousser l'avancée
russe, il ne s'est pas montré, à ce jour, susceptible de permettre aux
Ukrainiens de repousser l'ennemi russe hors des frontières reconnues. À cor et
à cri, Volodymyr Zelensky réclame davantage d'armements lourds, au-delà des
vieux fonds de hangar promis par les alliés en matière de chars ou d'avions de
combat. Pour l'instant, il ne peut espérer rien de plus, ses alliés craignant
qu'ils ne lui permettent d'atteindre son ennemi sur le sol russe. Le scénario
d'un soutien occidental assez massif pour donner à l'Ukraine les capacités de
retrouver sa totale souveraineté n'est pas à l'ordre du jour. Faire basculer le
sort des armes en faveur des Ukrainiens exigerait que les pays alliés dépêchent
massivement sur leur sol des troupes, des armes terrestres et aériennes et leur
lourd accompagnement, et utilisent les missiles conventionnels de leurs
marines. C'est, dans un avenir prévisible, inenvisageable.
Scénario 7
La Russie déstabilise l'Occident
Agissant au vu et au su du monde comme un État terroriste, au
sens propre du terme, frappant sans discernement des populations civiles
ukrainiennes non impliquées dans le conflit, multipliant les crimes de guerre
et les crimes contre l'humanité, tous documentés, la Russie pourrait être
tentée de déstabiliser ses adversaires occidentaux. Il lui suffirait de reprendre
les pires méthodes du temps de la guerre froide, quand elle manipulait à
distance des groupes terroristes via ses services secrets ou des dictatures
moyen-orientales inféodées. Aujourd'hui, Moscou pourrait s'appuyer sur l'Iran
(qui lui livre déjà massivement des drones militaires), mais aussi sur des
groupes comme le Hezbollah ou les milices du groupe Wagner présentes dans
plusieurs pays africains et en Syrie. Poutine a fait des assassinats
politiques, dans son pays ou ailleurs, l'une de ses méthodes de gouvernement.
Il a les moyens d'organiser une guerre secrète contre les démocraties
européennes.
Scénario 8 Le
conflit embrase la planète
N'agitons pas le scénario du pire, celui de la troisième
guerre mondiale. Mais c'est celui auquel pense de manière explicite le
secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, quand il déclare le 6 février
2023 : « Les perspectives de paix ne cessent de se réduire. Les risques
d'une escalade et d'un carnage supplémentaires ne cessent d'augmenter. […] Je
crains que le monde ne soit pas en train d'avancer en dormant comme un
somnambule vers une guerre plus large mais qu'il le fasse en fait les yeux
grands ouverts. » Sans y croire vraiment, tout le monde cauchemarde et
certains s'y préparent, par exemple quand l'Otan dépêche des troupes en soutien
aux pays Baltes ou à la Roumanie. Car c'est précisément dans ces pays proches
de la Russie et de l'Ukraine que le conflit risque de dégénérer.
Les
armes emblématiques du conflit
Artillerie
Drones
Batteries
antiaériennes
Aviations
MAIS EN
OUBLIANT PAS L’ULTIME LA BOMBE ATOMIQUE RECIPROQUE POUR CEUX QUI LA POSSEDENT
ET LES AUTRES QUI LA SUBISSENT CE QUI NE CHANGE PAS GRAND-CHOSE EN FAIT !?
ET QUI REPRESENTE
LA FOLIE DE L’ESPECE HUMAINE !?
L’Ukraine va recevoir des dizaines de chars lourds Leopard
2 promis par divers pays européens. Attendus au printemps, il seront
probablement précédés par des Leopard 1, plus anciens, et complétés par
une poignée de Challenger 2 britanniques, d’Abrams américains et de
chars légers AMX-10 RC français. Si les Occidentaux le décident, des
avions de chasse pourraient aussi être livrés.
Côté russe, le char lourd ultramoderne T-14 Armata
pourrait faire son apparition sur le front, tout comme le chasseur bombardier
furtif Soukhoï 57, capable de narguer les batteries de missiles Patriot.
Poutine pourrait aussi franchir un palier en tirant des armes nucléaires
tactiques, ces « mini » bombes atomiques portées par exemple par des
missiles Iskander-M, et destinées à raser une base ou une colonne blindée mais
pas une ville entière§ Guerric poncet
Peu importe les scenarios ou matériels
militaires énumérés dans ce catalogue mortifère ils sont là pour nous détruire ennemis
ou amis de selon les camps ou on est politiquement ou en faisant partie depuis bien
avant ce qui est très inquiétant et pourtant cette guerre alibi ukrainienne
pour un dictateur éminemment dangereux belliqueux fat qui veut détruire les occidentaux et ses alliés qui ne veulent
par se débarrasser radicalement de cet individu ou qui ne peuvent pas ce qui
est faux car toujours possible puisqu'il n'y a pas d'autres solution car lui
n'écoutant aucun palabre des autre pays ne privilégiant que la guerre et la
Force à outrance !?
Le plus désespérant par cette guerre
ukrainienne dont la date anniversaire est d’un an à 8 jours près n’a rien
compris de la par de nos dirigeants qui nous gouvernent si mal et ne nous protègent
pas assez que nous avons élus et réélus en France et même ailleurs dans les
pays libres démocratiques occidentaux et outre atlantique USA qui on subit déjà
pour les Européens 2 guerres dont une mondiale associées à une guerre froide en
moins de 34 ans sans compter celles annexes diverses moyen orientales ou autres
africaines !?
Le pire étant l’apathie des peuples et surtout des
Français lambda entre autres qui ne croient pas à cette 3e me guerre
prochaine car on y est déjà par procuration en cours virtuellement ou on souffre
des crises induites à cause de celle-ci !
Pendant ce temps-là nos députés élus par nous Français
se crêpe le chignon comme des trublions mal élevés dans notre parlement pour
une énième réformes des retraites que peut être personne ne verra se faire et
surtout en profitera !?
Moi qui suis âgé j'espère pouvoir faire un
voyage en ITALIE que j'avais programmé en 2019 avec ma fille remis à fin mai
2023 qui est ma seule famille car déjà remis 2 fois notamment à cause de la
COVID pour contre carré le mauvais sort de notre monde instable si malade je
peux toujours rêver..?!
Jdeclef 16/02/2023 12h32LP
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