Nucléaire :
Emmanuel Macron enclenche le « chantier du siècle »
Le
président réunit ce vendredi un conseil de politique nucléaire pour
adopter une feuille de route opérationnelle dès l’été 2023. Enquête sur les
hommes du futur chantier.
Notre président bavard à l’été 2023 aura déjà perdu
6 mois alors qu’il est là depuis 2017 il soule les Français naïfs qui avalent
encore ces diatribes et plans chimériques à long terme tant pis pour eux, s’il
ne peut comprendre l’urgence qui frappe à nos portes dans tous les domaines
publics car il y en a trop pour lui qui a gâché son 1er quinquennat
et entame le second sous les mêmes auspices et le laxisme des dirigeants de
tous bords qui se sont succédés depuis des décennies lui il s’en fiche il ne peut
être réélu en 2027 quoi qu’il fasse ou ne fera pas !?
Il a déposé ses cartons à l'hôtel de Roquelaure, juste en dessous du bureau
de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Bien plus
que les promesses d'Emmanuel Macron de relancer le nucléaire, un virage
à 180 degrés amorcé en février 2022 à Belfort, la nomination de
Joël Barre, neuf mois plus tard, au poste de délégué interministériel au
nouveau nucléaire, a achevé de convaincre la filière : « Jusqu'à
présent, on se demandait si le discours d'Emmanuel Macron n'était pas du
pipeau », confie un industriel de premier plan. « Maintenant, on
sait. » À l'Élysée, en lien direct avec l'hôtel de Roquelaure, une autre
grande figure a été placée au plus près du président : Daniel Verwaerde,
longtemps chargé des applications militaires au Commissariat à l'énergie
atomique avant de devenir patron du CEA, s'est vu confier la mission
d'organiser « une équipe de France du nucléaire le plus rapidement
possible », précise-t-on au Château.
Un an après le discours de Belfort, l'équipe chargée de s'assurer que les
six nouveaux réacteurs promis par le président, et potentiellement huit autres,
est désormais en place. Et Emmanuel Macron, longtemps réservé à l'égard de
l'atome dont il promettait une sortie progressive pendant son premier
quinquennat, prêt à endosser son nouveau costume de « grand
bâtisseur ». Adieu, Fessenheim, bonjour, Penly ! Le président rêve
maintenant d'inscrire ses pas dans ceux du général de Gaulle et de couler le
premier béton de la prochaine génération de réacteurs, celle qui assurera la
prospérité de la France au long des prochaines décennies, avant son départ de
l'Élysée, en 2027.
Être prêts dès quand les lois seront votées
Pour assurer son autonomie et son indépendance énergétique, rappellera le
président ce 3 février, la France développera les énergies renouvelables,
prônera la sobriété, et elle renouvellera, surtout, son parc
nucléaire qui, en 2040, arrivera en fin de vie. Un chantier colossal,
« probablement le chantier du siècle », admet-on à l'Élysée, alors
que la filière, après des décennies de déprime et de sous-investissements, est
dans un état piteux, illustré par les déboires de l'interminable chantier de
Flamanville.
Lire aussi : Macron met EDF sous pression pour relancer
son parc nucléaire
Alors que l'Europe traverse une crise énergétique sans précédent, tout
en restant soumise à l'impératif de décarboner son économie, le calendrier
presse : une nouvelle loi énergie-climat est attendue au deuxième
semestre 2023, pour définir le futur mix énergétique de la France. Une nouvelle
programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) suivra, texte fondamental qui
devra être prêt en juin et qui inscrira dans le marbre la nouvelle politique
énergétique, alors que l'actuelle prévoit toujours la fermeture, d'ici 2035, de 14 réacteurs.
Si des débats publics sont en cours pour évaluer la pertinence de ces choix et
que la loi n'est pas encore votée, « on ne peut pas se permettre
d'attendre pour préparer le terrain », estime la présidence de la
République.
Autour d'Emmanuel Macron, ce vendredi, seront donc rassemblés tous les
ministres concernés (Transition énergétique, Économie…), le délégué
interministériel Joël Barre, des membres du CEA, pour discuter de l'état
d'avancement des dossiers amorcés (une loi d'accélération du nucléaire est en cours
d'examen au Parlement), et de ceux à venir. « Le président veut que ce
conseil soit réuni autour de lui au moins une fois par an », précise son
entourage… comme le prévoit la loi depuis un décret de 2008, loi qu'Emmanuel
Macron n'avait jamais appliquée. L'envolée des prix de l'électricité depuis
deux ans, puis la guerre en Ukraine ont renversé l'ambiance. « L'État
s'est organisé pour piloter ce chantier de 60 milliards d'euros. Le
président s'engage pleinement, parce que le nucléaire aura besoin d'une cabine
de pilotage, et d'un chef à bord », emphase l'Élysée.
Joël Barre, ex-DGA expert des chantiers de long terme
Dans son bureau à la décoration spartiate, le nouveau « Monsieur
Nucléaire », Joël Barre, décrit sa mission en termes clairs,
opérationnels, précis : « La priorité des priorités, c'est que les
EPR 2 sortent de terre à l'horizon fixé, sans reproduire les
errements de Flamanville ». L'homme de 67 ans est carré, parle sans
fioritures, et quand il y a un problème, il le dit. Polytechnicien, ingénieur
de l'armement, il était jusqu'en juin dernier directeur général de l'armement
(DGA). C'est-à-dire l'homme des chantiers de long terme, ceux qui exigent qu'on
planifie des budgets colossaux et des moyens industriels sur trente ans. À son
actif, le premier missile à charge nucléaire de la force de dissuasion
aéroportée (il sera mis en service en 1986), ou le programme Hélios, premier
satellite d'observation militaire européen.
« Affable », mais « exigeant », disent de lui ceux qui
l'ont côtoyé, il a aussi l'habitude de tenir ses équipes la bride serrée.
Depuis début décembre, une fois par semaine, les responsables du nucléaire d'EDF
se déplacent dans son bureau, pour rendre compte à la fois de l'état actuel du
parc, et de la mise en marche des futurs chantiers. L'ambiance est
« fluide » : Joël Barre connaît bien Luc Rémond, le nouveau
président d'EDF, qu'il avait recruté dans son équipe à la DGA, il y a une
trentaine d'années. Comme il connaît intimement Daniel Verwaerde, son
« antenne » à l'Élysée. À terme, sa délégation comptera une quinzaine
de personnes, qui auront vocation à accompagner les chantiers jusqu'à ce que
les centrales crachent leurs premiers électrons – à horizon 2035 ou
2040. Certains sont déjà recrutés, comme Vincent Le Biez, un ancien de l'Agence
des participations de l'État, auteur d'un essai remarqué sur les liens
entre sciences et philosophie politique, « X-Mines pur jus, la
Rolls des grands commis de l'État », louange l'un de leurs interlocuteurs.
D'autres suivront bientôt, spécialistes des process industriels, des finances
ou de l'architecture administrative. « Je pense que jusqu'à présent, on a
pu manquer parfois de vision d'ensemble et coordonnée », euphémise Joël
Barre.
Lire aussi : « S'ils étaient au pouvoir, les
opposants au nucléaire changeraient d'avis »
Une « revue de programme » à l'été 2023
La feuille de route à court terme est précise : l'équipe devra livrer,
d'ici l'été 2023, une revue de programme complète du futur EPR 2. Le design du
réacteur est-il bien calibré, sans « surenchère technologique »
inutile ? Les technologies qu'il prévoit sont-elles suffisamment mûries,
développées ? L'industrie est-elle capable de réaliser ce programme, en
termes de compétences, de personnel, de matériaux, de dimensionnement des
usines et des chaînes de montage ? Quels sont les projets d'EDF à
l'export, à long terme ? Ces projets sont-ils compatibles avec le
programme français ? Quels financements imaginer ? Les plans sont-ils
compatibles avec les exigences de Bruxelles ? En parallèle, Joël Barre
aura aussi la main, avec Daniel Verwaerde et une poignée de conseillers, sur
les choix stratégiques concernant les petits réacteurs modulaires (SMR) promis
par Emmanuel Macron, plusieurs modèles se disputant encore les budgets de
recherche.
Tous ces points ne seront pas abordés ce 3 février. Mais pour Emmanuel
Macron, il s'agit avant tout de prendre date, et de mettre son administration
en ordre de bataille. Car « tenir l'intégralité des délais et des coûts
est une priorité importante », insiste l'Élysée, chaque dépassement
pouvant se chiffrer en centaines de millions, voire en milliards d'euros. Mais
aussi parce que les choix qui seront tranchés l'automne prochain déclencheront
une série de conséquences qui devront être mûrement pesées, et anticipées :
approvisionnement en uranium, augmentation des capacités d'enrichissement,
entreposage et de stockage des déchets… Les industriels, eux, se tiennent
prêts. La commande de six gigantesques chaudières est attendue, chez Framatome,
avant la fin de l'année.
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Mr MACRON « Mr je sais tout mais je ne
fais rien » coure comme un chien qui tourne en rond depuis son élection en
2017 il essaie de rattraper un retard important dans nos infrastructures
nucléaires vieillissantes et quand on sait le temps qu'il faut pour construire
de nouvelles centrales avec les cerises sur ce gâteau faisandé cet EPR de
Flamanville pas encore en service depuis + 12 ans ou la fermeture de la
centrale Fessenheim ?!
Il pourra dire que ce n'est pas de sa faute car
d'autres de ses prédécesseurs ont laissé le problème se dégrader dans notre
parc nucléaire en tête F.HOLLANDE avec la promesse de réduire notre production
nucléaire pour faire plaisir à des écolos politique illuminés empêcheurs de
tourner en rond mais il a pris la suite avec ce plan fumeux de plus !?
Et d'autres problèmes sérieux comme notre
système de santé défaillant qu'on disait le meilleur du monde pieu mensonge
habituel car en pleine déliquescence !?
Passons sur d'autres problèmes intérieurs de
nos services publics à la ramasse et les aléas de la politique internationale
hyper tendue de cette guerre Russo Ukrainienne pourtant prévue par les USA qui
couvait depuis 2014 que l'Europe a beaucoup de mal à gérer et qui a déclenché
les crises induites dont les français souffrent économiquement comme nos
voisins avec des chefs d'états bavards style notre président qui ne font rien
d'efficace qui fait des chèques en blanc genre « quoi qu'il en coute » prenant l'argent dans la caisse France vide
!?
Ce mauvais bilan déjà du 1er quinquennat
médiocre a été entériné par les Français qui ont réélu ce bon MACRON pas tous
car notre système électoral de cette V eme république monarchique est mal fait
même s'il n'a qu'une majorité relative au parlement avec sa 1ere ministre qui a
des outils articles 47/1-49/3 pour faire passer ses lois ?!
Je suis âgé ayant connu tous les gouvernements
depuis de GAULLE je ne comprends plus les Français devenus apathiques et dont
leurs dirigeants se moquent sans vergogne !?
Jdeclef 03/02/2023 11h06
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