vendredi 17 février 2023

Une chose est certaine nos dirigeants actuels ne sont pas inventifs n’y réformateurs ils marchent à reculons car n’ayant rien à proposer préférant conserver leurs trop de pouvoirs que les français leur ont donner mais qu’ils ne savent pas utiliser car n’ayant pas d’idées novatrices !?

 

Institutions : le plan de Sarkozy et Macron pour tuer LR

LA LETTRE DU PALAIS. Les deux présidents comptent sur une réforme constitutionnelle pour contraindre Les Républicains à une « majorité de projet ».

IL NE SAVENT PAS FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX ET COMME LR LES GENE ILS S’Y METTENT A DEUX EN PREFERANT LES BRULER COMME ILS FERAIENT D’UNE VERRUE PLANTAIRE !?

(Pas très fairplay de Sarkozy qui a créé ce parti de cette droite classique : Beurk cette mauvaise politique politicienne désespérante !?)

Quant aux FRANÇAIS adhérents LR ils s’en fichent bien sûr !?

Nicolas Sarkozy était un peu désabusé depuis le début du quinquennat, mais, là, il se remet à y croire ! » frétille un fidèle. Ces dernières semaines, l'ancien président et son jeune successeur ont repris langue pour préparer en secret l'épisode II du dynamitage des Républicains. Leur grand dessein ? Arrimer enfin la droite à la macronie. Le spectacle peu glorieux donné par LR sur la réforme des retraites a achevé de les convaincre qu'il y avait bel et bien un chemin et, désormais, un moyen : la réforme, encore en gestation, des institutions. « Cette réforme passionne Sarkozy et met la gourmandise au bord des lèvres de Macron », glisse un ami commun. Les deux présidents en sont convaincus : aussi technique qu'elle soit, la refonte des institutions peut devenir l'arme pour contraindre la droite à une alliance, à « une majorité de projet », comme la formule en privé Sarkozy. D'autant que l'actuel président réfléchit activement à l'orientation politique qu'il veut donner à la fin de son décennat et à un « big bang », dixit ses proches, conscient qu'il n'a pas bouleversé les foules depuis sa réélection.

Du remaniement dans l'air ? Dans les couloirs du pouvoir, les ministres numérotent leurs abattis, inquiets des rumeurs annonçant un bouleversement gouvernemental une fois la séquence des retraites passée, au printemps ou à l'été. Si certains se sentent menacés, d'autres s'interrogent sur l'intérêt de rester à bord du navire jusqu'en 2027 alors que Macron ne pourra pas se représenter. « Sur 44 ministres, il n'y en a qu'une poignée qui imprime comme Élisabeth Borne, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou Gabriel Attal », cingle un habitué de l'Élysée. Pour étoffer l'équipe, les limiers du président sont toujours en quête de personnalités de droite Macron-compatibles, tout en conservant une jambe solide à gauche au nom du « et en même temps ».

« On est à côté de la plaque » : jours fébriles à l'ÉlyséeDans la majorité relative, les noms de Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu reviennent régulièrement pour Matignon. Plus largement, le président serait impatient de tourner la page de ce début de mandat sans souffle, dont il aimerait que l'on dise qu'il ne fut que la queue de comète du premier. « Il veut impulser un mouvement d'ampleur au temps II de son second quinquennat, avec l'idée de finir à un train d'enfer », promet un proche, pour qui la bataille portera notamment sur « le terrain des valeurs ».

Vers un retour du septennat renouvelable ?

C'est dans ce cadre que s'inscrit la réforme des institutions. Sur le papier, on ne saurait faire plus technique et rébarbatif. « Est-ce qu'on passionne le chaland avec ça ? Pour madame Michu et monsieur Dupont qui n'arrivent pas à payer leur diesel, c'est tellement loin… » doute un ministre. « Il y a un effondrement de la confiance dans les élus. Mais, effectivement, tout le monde s'en fout », poursuit un autre membre du gouvernement. Pourquoi, dès lors, relancer un débat qui n'intéresse guère les Français ? Pour rendre aux électeurs leur « souveraineté populaire », réplique Emmanuel Macron, qui en fait en petit comité sa grande affaire. Des élus reçus début février à un dîner au palais ont été stupéfaits de l'entendre parler mode de scrutin, sans un mot sur la retraite à 64 ans ou les cortèges syndicaux.

« Scarifié », selon son mot, par la révolte des Gilets jaunes, le président se dit soucieux de rapprocher les Français de leurs représentants, qu'ils ont pris en grippe. Mais pas question de s'y prendre comme à l'été 2017, lorsqu'il avait engagé cette réforme sabre au clair, se donnant un an seulement pour toiletter la Constitution de 1958. L'affaire Benalla et ses relations dégradées avec Gérard Larcher, le matois président du Sénat, avaient prestement enterré l'affaire. Impossible, de fait, de toucher à la loi fondamentale sans l'aval de la Chambre haute. Toute réforme constitutionnelle nécessite un vote identique à l'Assemblée et au Sénat, puis les trois cinquièmes des suffrages exprimés du Parlement réuni en Congrès (sauf à en passer par un très improbable référendum). Aujourd'hui, Macron s'en va en répétant qu'il jouera collectif et ne brusquera personne. « Rien ne sera imposé, tout sera proposé », promet son entourage.

Ciotti veut-il continuer l’aventure en solitaire et rester comme le gardien du cimetière ?Un cadre des Républicains

Ce lundi, le président a donc dîné avec Gérard Larcher, avant de s'entretenir, le lendemain, avec la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet. Il a aussi reçu François Hollande et Nicolas Sarkozy. Un « comité de suivi » de la réforme des institutions sera constitué, sans doute en mars, autour de Larcher, Braun-Pivet, du patron du Cese (Conseil économique, social et environnemental), Thierry Beaudet, et d'universitaires sélectionnés par l'Élysée.

Œcuménisme de rigueur, donc. Certaines pistes de travail tiendraient toutefois à cœur à Emmanuel Macron. Dont le retour au septennat, comme il l'avait exposé dans Le Point en avril, afin que le mandat présidentiel soit rythmé par une respiration démocratique avec des législatives, à la façon des midterms américaines. « Un septennat, oui, mais renouvelable ad vitam aeternam », précise un proche, très sévère sur la limitation à dix ans du mandat présidentiel institué par la réforme constitutionnelle de 2008. « Une vraie connerie ! » peste un macroniste. Autre piste envisagée : désynchroniser les scrutins présidentiel et législatif. « Le président aimerait également réduire le nombre de parlementaires et supprimer un échelon territorial pour qu'il n'y en ait plus que deux, la commune et le département », raconte un récent visiteur. Ce dernier précise que les super-régions créées sous Hollande ne seraient pas forcément supprimées mais verraient leurs pouvoirs rabotés avec le retour du conseiller territorial (commun aux départements et aux régions), cher à Sarkozy. De quoi ravir les présidents de région – et présidentiables – Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et Carole Delga… Comment mieux dire que cette réforme des institutions est éminemment politique ?

Révolution institutionnelle

C'est ici qu'intervient l'opération dynamitage de LR. Parmi les options qui circulent avec insistance figure la mise en place du scrutin proportionnel aux législatives afin que le Parlement soit davantage représentatif des différents courants politiques. Qu'on y songe : alors que Marine Le Pen s'est qualifiée au second tour de la présidentielle de 2017, elle n'a eu dans la foulée que 1,4 % des sièges à l'Assemblée. De même La France insoumise a-t-elle récolté au premier tour des législatives en 2017 11 % des suffrages, et moins de 3 % des députés. Or Macron ne se contenterait pas d'une simple dose mais souhaiterait, selon des proches, revenir à la proportionnelle intégrale dite départementale à la plus forte moyenne. Celle que François Mitterrand avait mise en place par la loi du 10 juillet 1985.

« Le président est assez tenté par cette proportionnelle. Sarkozy aussi », souffle un macroniste. Dans ce cadre, les électeurs ne choisiraient plus leur député lors d'un scrutin uninominal à deux tours, mais voteraient à un tour pour une liste d'élus dans le cadre du département, qui deviendrait la nouvelle circonscription. Les sièges à l'Assemblée seraient répartis proportionnellement au nombre de voix entre les partis ayant récolté plus de 5 %. Les détracteurs de ce système relèvent qu'il avait conduit à l'élection de 35 députés FN en 1986 et qu'il empêcherait de dégager des majorités solides. Les législatives de juin, qui se sont soldées par une majorité relative pour Emmanuel Macron, ont toutefois montré que le scrutin uninominal à deux tours pouvait aboutir au même résultat.

Or la proportionnelle intégrale présente un effet de cliquet machiavélique : elle contraint les partis, surtout les plus faibles, à négocier des compromis pour dégager des majorités pour gouverner. « Ça pousserait les LR, qui ont fait 10,4 % au premier tour des dernières législatives, à un accord électoral », veut croire un influent macroniste. Son espoir : en état de grande faiblesse après leurs trois échecs consécutifs à la présidentielle et réduits à un village gaulois de 62 députés, les Républicains n'auraient d'autre choix que de conclure à moyen terme un pacte de gouvernement avec le chef de l'État.

De grandes figures de Renaissance reçues chez Sarkozy

Raison pour laquelle Nicolas Sarkozy pousse pour que la réforme des institutions soit débattue au plus vite, si possible dès le printemps. Ce n'est pas un hasard s'il reçoit dans ses bureaux de la rue de Miromesnil (Paris 8e) toutes les grandes figures de Renaissance, de Yaël Braun-Pivet à Jean Castex ou Gérald Darmanin. Les tergiversations calamiteuses de sa famille politique sur la réforme des retraites ont achevé de le convaincre, tout comme Macron, que le moment était venu de relancer la tentative de fracturation de la droite. Le dernier bureau politique de LR à huis clos ce mardi, où Éric Ciotti devait recadrer le jeune premier Aurélien Pradié pour lui avoir tenu tête sur les retraites, en a stupéfait plus d'un en interne. « On a abouti à un compromis mou, pas de sanction, rien ! On est devenu le parti radical, c'est fini », fulmine un parlementaire de droite, pour qui l'impétueux Pradié aurait ainsi mis à mal l'autorité du patron du parti. Un cadre de LR, partisan d'une alliance avec les macronistes, résume l'équation : « Ciotti veut-il continuer l'aventure en solitaire et rester comme le gardien du cimetière ? »

Reste à Macron et à Sarkozy à lever un obstacle, majeur, qui fait douter de la réussite de ce plan : Gérard Larcher. Le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, aurait lui-même fait part dans une réunion de son pessimisme. Le sourcilleux maître du Sénat, qui considère qu'on ne touche aux institutions qu'avec la main tremblante, a déjà fait capoter les précédentes tentatives. Selon son entourage, il rendra ses préconisations en mai ou en juin, pas avant. Et il ne verrait pas d'un bon œil la proportionnelle intégrale. « Même pas en rêve ! » douchent ses proches. Les partisans de cette petite révolution législative soulignent, eux, que le RN, LFI ou les écolos y sont très favorables et que les sénateurs sont eux-mêmes élus à la proportionnelle intégrale dans certains départements. De plus, une simple loi ordinaire suffirait pour la faire adopter. « Et il faudra que monsieur Larcher explique aux Français pourquoi il s'y oppose ! » serine un fidèle du président, convaincu que les esprits sont mûrs et que le dynamitage de la droite a, par conséquent, des chances d'aboutir, modestes mais raisonnables.

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En tout état de cause cela ne profitera pas aux français cette basse politique encore de fiction pour l'instant qui ne passionne que les médias !

Le tout sera de savoir qui sera le plus faux jeton des deux sauf un qui a un petit avantage car il a le pouvoir et indéboulonnable jusqu'en 2027 dont il ne sait quoi faire?!

Car ces mêmes français si naïfs en ont jeté un mais réélu le deuxième qui a raté son 1er quinquennat mais a entamé ce deuxième aussi médiocre prenant le même chemin !?

Même si on n'aime pas N.SARKOZY l'enfonceur de porte ouverte qui disait pouvoir tout faire et plébisciter une deuxième fois E.MACRON petit bourgeois bon chic bon genre faux monarque digne de figurer dans un salon de thé avec petit four entouré de bienpensant hypocrites qui boivent ses paroles pour pérorer en refaisant le monde qui l'ignore et se moque de lui et qui en plus dédaigne ces « Français de peu » selon sa citation désobligeante !

Les Français doivent être masochistes car ils choisissent toujours des présidents fats plus que médiocres dont la communauté internationale se moque ouvertement ce qui met de plus la France diplomatique lanterne rouge des pays libres et démocratiques à défaut de ne plus être une puissance militaire ou industrielle qui se dégrade aux fils des ans depuis trop longtemps en espérant qu'elle ne tombe pas au fond de cet abime sans fond!?

Car lui le peuple Français il est en dehors du coup pour la majorité de nos concitoyens on le voit de la façon dont ils votent si mal !

Jdeclef 17/02/2023 15h20LP

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