Institutions :
le plan de Sarkozy et Macron pour tuer LR
LA LETTRE
DU PALAIS. Les deux présidents comptent sur une réforme constitutionnelle pour
contraindre Les Républicains à une « majorité de projet ».
IL NE SAVENT PAS FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX ET
COMME LR LES GENE ILS S’Y METTENT A DEUX EN PREFERANT LES BRULER COMME ILS
FERAIENT D’UNE VERRUE PLANTAIRE !?
(Pas très fairplay de Sarkozy qui a créé ce
parti de cette droite classique : Beurk cette mauvaise politique politicienne
désespérante !?)
Quant aux FRANÇAIS adhérents LR ils s’en fichent
bien sûr !?
Nicolas Sarkozy était un peu désabusé depuis le début du quinquennat, mais,
là, il se remet à y croire ! » frétille un fidèle. Ces dernières
semaines, l'ancien président et son jeune successeur ont repris langue pour
préparer en secret l'épisode II du dynamitage des Républicains. Leur
grand dessein ? Arrimer enfin la droite à la macronie. Le spectacle peu
glorieux donné par LR sur la réforme des retraites a achevé de les convaincre
qu'il y avait bel et bien un chemin et, désormais, un moyen : la réforme,
encore en gestation, des institutions. « Cette réforme passionne Sarkozy
et met la gourmandise au bord des lèvres de Macron », glisse un ami
commun. Les deux présidents en sont convaincus : aussi technique qu'elle
soit, la refonte des institutions peut devenir l'arme pour contraindre la
droite à une alliance, à « une majorité de projet », comme la formule
en privé Sarkozy. D'autant que l'actuel président réfléchit activement à
l'orientation politique qu'il veut donner à la fin de son décennat et à un
« big bang », dixit ses proches, conscient qu'il n'a pas bouleversé
les foules depuis sa réélection.
Du remaniement dans l'air ? Dans les couloirs du pouvoir, les ministres
numérotent leurs abattis, inquiets des rumeurs annonçant un bouleversement
gouvernemental une fois la séquence des retraites passée, au printemps ou à
l'été. Si certains se sentent menacés, d'autres s'interrogent sur l'intérêt de
rester à bord du navire jusqu'en 2027 alors que Macron ne pourra pas
se représenter. « Sur 44 ministres, il n'y en a qu'une poignée
qui imprime comme Élisabeth Borne, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou
Gabriel Attal », cingle un habitué de l'Élysée. Pour étoffer l'équipe, les
limiers du président sont toujours en quête de personnalités de droite
Macron-compatibles, tout en conservant une jambe solide à gauche au nom du
« et en même temps ».
« On est à côté de la plaque » : jours
fébriles à l'ÉlyséeDans la majorité relative, les noms de
Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu reviennent régulièrement pour Matignon.
Plus largement, le président serait impatient de tourner la page de ce début de
mandat sans souffle, dont il aimerait que l'on dise qu'il ne fut que la queue
de comète du premier. « Il veut impulser un mouvement d'ampleur au temps
II de son second quinquennat, avec l'idée de finir à un train d'enfer »,
promet un proche, pour qui la bataille portera notamment sur « le terrain
des valeurs ».
Vers un retour du septennat renouvelable ?
C'est dans ce cadre que s'inscrit la réforme des institutions. Sur le
papier, on ne saurait faire plus technique et rébarbatif. « Est-ce qu'on
passionne le chaland avec ça ? Pour madame Michu et monsieur Dupont qui
n'arrivent pas à payer leur diesel, c'est tellement loin… » doute un
ministre. « Il y a un effondrement de la confiance dans les élus. Mais,
effectivement, tout le monde s'en fout », poursuit un autre membre du
gouvernement. Pourquoi, dès lors, relancer un débat qui n'intéresse guère les
Français ? Pour rendre aux électeurs leur « souveraineté
populaire », réplique Emmanuel Macron, qui en fait en petit comité sa
grande affaire. Des élus reçus début février à un dîner au palais ont été
stupéfaits de l'entendre parler mode de scrutin, sans un mot sur la retraite à
64 ans ou les cortèges syndicaux.
« Scarifié », selon son mot, par la révolte des Gilets jaunes, le
président se dit soucieux de rapprocher les Français de leurs représentants,
qu'ils ont pris en grippe. Mais pas question de s'y prendre comme à l'été 2017,
lorsqu'il avait engagé cette réforme sabre au clair, se donnant un an seulement
pour toiletter la Constitution de 1958. L'affaire Benalla et ses relations
dégradées avec Gérard Larcher, le matois président du Sénat, avaient prestement
enterré l'affaire. Impossible, de fait, de toucher à la loi fondamentale sans
l'aval de la Chambre haute. Toute réforme constitutionnelle nécessite un vote
identique à l'Assemblée et au Sénat, puis les trois cinquièmes des suffrages
exprimés du Parlement réuni en Congrès (sauf à en passer par un très improbable
référendum). Aujourd'hui, Macron s'en va en répétant qu'il jouera collectif et
ne brusquera personne. « Rien ne sera imposé, tout sera
proposé », promet son entourage.
Ciotti veut-il continuer l’aventure en
solitaire et rester comme le gardien du cimetière ?Un cadre des Républicains
Ce lundi, le président a donc dîné avec Gérard Larcher, avant de
s'entretenir, le lendemain, avec la présidente de l'Assemblée, Yaël
Braun-Pivet. Il a aussi reçu François Hollande et Nicolas Sarkozy. Un
« comité de suivi » de la réforme des institutions sera constitué,
sans doute en mars, autour de Larcher, Braun-Pivet, du patron du Cese (Conseil
économique, social et environnemental), Thierry Beaudet, et d'universitaires
sélectionnés par l'Élysée.
Œcuménisme de rigueur, donc. Certaines pistes de travail tiendraient
toutefois à cœur à Emmanuel Macron. Dont le retour au septennat, comme il
l'avait exposé dans Le Point en
avril, afin que le mandat présidentiel soit rythmé par une respiration
démocratique avec des législatives, à la façon des midterms américaines.
« Un septennat, oui, mais renouvelable ad vitam aeternam »,
précise un proche, très sévère sur la limitation à dix ans du mandat
présidentiel institué par la réforme constitutionnelle de 2008. « Une
vraie connerie ! » peste un macroniste. Autre piste envisagée :
désynchroniser les scrutins présidentiel et législatif. « Le
président aimerait également réduire le nombre de parlementaires et supprimer
un échelon territorial pour qu'il n'y en ait plus que deux, la commune et le
département », raconte un récent visiteur. Ce dernier précise que les
super-régions créées sous Hollande ne seraient pas forcément supprimées mais
verraient leurs pouvoirs rabotés avec le retour du conseiller territorial
(commun aux départements et aux régions), cher à Sarkozy. De quoi ravir les
présidents de région – et présidentiables – Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse,
Xavier Bertrand et Carole Delga… Comment mieux dire que cette réforme des
institutions est éminemment politique ?
Révolution institutionnelle
C'est ici qu'intervient l'opération dynamitage de LR. Parmi les options qui
circulent avec insistance figure la mise en place du scrutin proportionnel aux
législatives afin que le Parlement soit davantage représentatif des
différents courants politiques. Qu'on y songe : alors que Marine
Le Pen s'est qualifiée au second tour de la présidentielle de 2017, elle
n'a eu dans la foulée que 1,4 % des sièges à l'Assemblée. De même La
France insoumise a-t-elle récolté au premier tour des législatives
en 2017 11 % des suffrages, et moins de 3 % des députés.
Or Macron ne se contenterait pas d'une simple dose mais souhaiterait,
selon des proches, revenir à la proportionnelle intégrale dite départementale à
la plus forte moyenne. Celle que François Mitterrand avait mise en place par la
loi du 10 juillet 1985.
« Le président est assez tenté par cette proportionnelle. Sarkozy
aussi », souffle un macroniste. Dans ce cadre, les électeurs ne
choisiraient plus leur député lors d'un scrutin uninominal à deux tours,
mais voteraient à un tour pour une liste d'élus dans le cadre du département,
qui deviendrait la nouvelle circonscription. Les sièges à l'Assemblée seraient
répartis proportionnellement au nombre de voix entre les partis ayant récolté
plus de 5 %. Les détracteurs de ce système relèvent qu'il avait conduit à
l'élection de 35 députés FN en 1986 et qu'il empêcherait de
dégager des majorités solides. Les législatives de juin, qui se sont soldées
par une majorité relative pour Emmanuel Macron, ont toutefois montré que le
scrutin uninominal à deux tours pouvait aboutir au même résultat.
Or la proportionnelle intégrale présente un effet de cliquet
machiavélique : elle contraint les partis, surtout les plus faibles, à
négocier des compromis pour dégager des majorités pour gouverner. « Ça
pousserait les LR, qui ont fait 10,4 % au premier tour des dernières
législatives, à un accord électoral », veut croire un influent macroniste.
Son espoir : en état de grande faiblesse après leurs trois échecs
consécutifs à la présidentielle et réduits à un village gaulois
de 62 députés, les Républicains n'auraient d'autre choix que de
conclure à moyen terme un pacte de gouvernement avec le chef de l'État.
De grandes figures de Renaissance reçues chez Sarkozy
Raison pour laquelle Nicolas Sarkozy pousse pour que la réforme des
institutions soit débattue au plus vite, si possible dès le printemps. Ce n'est
pas un hasard s'il reçoit dans ses bureaux de la rue de Miromesnil (Paris 8e)
toutes les grandes figures de Renaissance, de Yaël Braun-Pivet à Jean Castex ou
Gérald Darmanin. Les tergiversations calamiteuses de sa famille politique sur
la réforme des retraites ont achevé de le convaincre, tout comme Macron, que le
moment était venu de relancer la tentative de fracturation de la droite. Le
dernier bureau politique de LR à huis clos ce mardi, où Éric Ciotti devait recadrer
le jeune premier Aurélien Pradié pour lui avoir tenu tête sur les retraites, en
a stupéfait plus d'un en interne. « On a abouti à un compromis mou, pas de
sanction, rien ! On est devenu le parti radical, c'est fini »,
fulmine un parlementaire de droite, pour qui l'impétueux Pradié aurait ainsi
mis à mal l'autorité du patron du parti. Un cadre de LR, partisan d'une
alliance avec les macronistes, résume l'équation : « Ciotti veut-il
continuer l'aventure en solitaire et rester comme le gardien du
cimetière ? »
Reste à Macron et à Sarkozy à lever un obstacle, majeur, qui fait douter de
la réussite de ce plan : Gérard Larcher. Le secrétaire général de
l'Élysée, Alexis Kohler, aurait lui-même fait part dans une réunion de son
pessimisme. Le sourcilleux maître du Sénat, qui considère qu'on ne touche aux
institutions qu'avec la main tremblante, a déjà fait capoter les précédentes
tentatives. Selon son entourage, il rendra ses préconisations en mai ou en
juin, pas avant. Et il ne verrait pas d'un bon œil la proportionnelle
intégrale. « Même pas en rêve ! » douchent ses proches. Les
partisans de cette petite révolution législative soulignent, eux, que le
RN, LFI ou les écolos y sont très favorables et que les sénateurs sont
eux-mêmes élus à la proportionnelle intégrale dans certains départements. De
plus, une simple loi ordinaire suffirait pour la faire adopter. « Et il
faudra que monsieur Larcher explique aux Français pourquoi il s'y
oppose ! » serine un fidèle du président, convaincu que les esprits
sont mûrs et que le dynamitage de la droite a, par conséquent, des chances
d'aboutir, modestes mais raisonnables.
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En tout état de cause cela ne profitera pas aux français cette basse politique encore de fiction pour l'instant qui ne passionne que les médias !
Le tout sera de savoir qui sera le plus faux jeton des deux sauf un qui a un petit avantage car il a le pouvoir et indéboulonnable jusqu'en 2027 dont il ne sait quoi faire?!
Car ces mêmes français si naïfs en ont jeté un
mais réélu le deuxième qui a raté son 1er quinquennat mais a entamé ce deuxième
aussi médiocre prenant le même chemin !?
Même si on n'aime pas N.SARKOZY l'enfonceur de porte ouverte qui disait pouvoir tout faire et plébisciter une deuxième fois E.MACRON petit bourgeois bon chic bon genre faux monarque digne de figurer dans un salon de thé avec petit four entouré de bienpensant hypocrites qui boivent ses paroles pour pérorer en refaisant le monde qui l'ignore et se moque de lui et qui en plus dédaigne ces « Français de peu » selon sa citation désobligeante !
Les Français doivent être masochistes car ils
choisissent toujours des présidents fats plus que médiocres dont la communauté
internationale se moque ouvertement ce qui met de plus la France diplomatique
lanterne rouge des pays libres et démocratiques à défaut de ne plus être une
puissance militaire ou industrielle qui se dégrade aux fils des ans depuis trop
longtemps en espérant qu'elle ne tombe pas au fond de cet abime sans fond!?
Car lui le peuple Français il est en dehors du
coup pour la majorité de nos concitoyens on le voit de la façon dont ils votent
si mal !
Jdeclef 17/02/2023 15h20LP
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