lundi 20 février 2023

Alors au boulot les gars et les filles il faut des obus pour nous défendre merci à eux nos dirigeants qui croyaient à la paix éternelle et qui nous préparent en retard à la faire cette 3 eme de grande intensité ?

 

La France fait face à un manque criant de munitions ?!

LETTRE DES ARMÉES. À cause de la faiblesse des stocks, les forces françaises ne seraient pas en état de faire face plus de quelques jours à une méga offensive russe.

IL N’Y A PAS DE QUOI ETRE FIER MESSIEURS NOS DIRIGEANTS BAVARDS DONNEURS DE LECONS !?

C’est une évidence : l'armée française n'a pas les moyens de conduire une vraie guerre à l'ancienne. Certainement pas toute seule, mais même au sein d'une coalition, combien de temps tiendrait-elle ? Pendant la trentaine d'années qui se sont écoulées entre l'éclatement de l'URSS et l'invasion de l'Ukraine, les dirigeants français successifs ont cru révolu le combat de « haute intensité », comme on appelle désormais la guerre d'attrition massive. Celle qui a déchiré l'Europe et le monde au XXe siècle.

Le constat n'est pas nouveau. Voici deux ans, la Rand Corporation, think tank vivant pour une large part des commandes du Pentagone, jetait déjà du sel sur les plaies en qualifiant la France d'« allié solide aux capacités limitées ». Éclatant moins d'un an plus tard, l'invasion de l'Ukraine n'a pas laissé de place au doute : l'armée française a besoin d'être consolidée et de renforcer ses capacités de combat en se dotant, certes, d'armements plus nombreux, à défaut d'être plus performants, et de munitions en quantités beaucoup plus importantes.

Un think tank américain critique la capacité de défense militaire française

Parce que les achats de munitions ont été réduits pour réaliser des économies budgétaires invisibles, les forces armées françaises ne seraient pas en état de faire face plus de quelques jours à une méga offensive russe. Ni seules, ni en coalition. La dissuasion nucléaire assure, depuis un demi-siècle, la préservation des « intérêts vitaux » de notre pays. Un rapport des sénateurs Cédric Perrin et Jean-Marc Todeschini rappelait, voici quelques jours, cette stricte évidence : « La dissuasion ne répond pas à tous les cas de figure. Elle ne doit pas être notre nouvelle ligne Maginot. »

Panachage

L'une des priorités consiste à doter les armées françaises de stocks de munitions nettement plus importants qu'ils ne le sont aujourd'hui, réclament les députes Vincent Bru (LR, Pyrénées-Atlantiques) et Julien Rancoule (RN, Aude), dans un rapport.

Le chiffre, même approximatif, des munitions dont disposent les armées n'est pas connu. Sa publication n'indiquerait pourtant pas grand-chose à un ennemi, sinon sa faiblesse… Les matériels pour les utiliser ont beau ne pas être suffisamment nombreux, les rapporteurs estiment donc qu'« accroître considérablement les stocks de munitions destinées à des systèmes dont la disponibilité est échantillonnaire n'accroîtrait in fine l'utilité des moyens existants que de manière marginale et permettrait surtout de durer dans le temps en cas de conflit ».

Ukraine : Leopard 2 allemand et Leclerc français se valent-ils ?

La France pourrait aussi fournir davantage de munitions à ses alliés qu'elle ne le fait actuellement au profit de l'Ukraine, sans combattre elle-même. L'artillerie utilisant des charges propulsives doit aussi disposer de stocks importants de ces matières explosives. Temps d'acquisition auprès du fournisseur : de dix-huit à vingt-quatre mois…

Une autre leçon de la guerre d'Ukraine concerne les canons d'artillerie : « Sur le champ de bataille ukrainien, des systèmes très anciens présents en grandes quantités combattent aux côtés d'autres systèmes beaucoup plus modernes mais en quantité plus réduite. » Conclusion : l'armée française ne s'en sortira pas avec les quarante canons Caesar qui lui restent et ses dix LRU (lance-roquettes unique). Mais elle ne doit pas réclamer des performances toujours plus éclatantes.

Les rapporteurs prennent en exemple le nouveau missile antichar de MBDA et « jugent nécessaire d'envisager une révision à la baisse des [sur]spécifications exigées par les forces – dont l'exemple du missile moyenne portée [MMP] est emblématique – afin de réduire les coûts des munitions complexes. » Et de réclamer un meilleur équilibre, un « panachage » entre les munitions « de masse » et celles dites du « haut de spectre », ultra-sophistiquées mais hors de prix.

Secteurs abandonnés

Au fil des années, la France a complètement abandonné certaines fabrications. Par exemple, la filière des munitions de petit calibre, entre 9 et 20 millimètres. Pas assez rentables, elles sont achetées sur le marché mondial, notamment en Israël et aux Émirats arabes unis. Les auteurs du rapport en demandent la relocalisation en France pour garantir la sécurité des approvisionnements.

Cette dépendance n'est pas la seule. Elle existe également pour la fabrication des poudres, entre autres. Les députés préconisent de « faire de la reconstitution d'une solide filière de poudres en France une priorité stratégique ».

Les lacunes de la défense antiaérienne française

Pour les armements de haute technologie, les semi-conducteurs sont indispensables. La France n'en produit plus que très peu et ne dispose que de rares stocks stratégiques en la matière. Les deux élus recommandent donc la constitution de stocks de semi-conducteurs et la reconstitution d'une filière européenne. Ils rappellent que les États-Unis vont investir 52 milliards de dollars sur ce seul secteur dans le cadre du Chips and Science Act de 2022 : 25 % de plus que le budget français de la défense en 2023…

Drones kamikazes

L'utilisation décisive de drones armés dans plusieurs conflits récents, y compris en Ukraine, exige que les engins soient bon marché et nombreux. Mais la France a choisi de ne pas s'en doter, sinon de manière insuffisante en achetant quelques modèles haut de gamme et hors de prix aux États-Unis. En privilégiant la composante aérienne pilotée depuis l'apparition des drones sur le champ de bataille de la guerre du Golfe voici plus de trente ans. Les Français ont pris un tel retard qu'il n'existe pas, dans le secteur, des engins mettant en œuvre les « munitions télé opérées », qu'on les appelle drones kamikazes ou munitions rôdeuses.

En Ukraine, avec les dronistes de l'unité d'élite Skala

Les rapporteurs notent lucidement : « Totalement dépourvue de moyens sur ce segment, la France accuse un retard préoccupant par rapport aux États-Unis, à la Russie, à Israël ou encore à la Pologne, qu'il est urgent de combler : elle n'apparaît pas dans un paysage où des pays tels que l'Arménie ou la Pologne parviennent à fabriquer des solutions de munitions télé opérées. »

La DGA a lancé, l'an dernier, un appel à projets pour les programmes Larinae et Colibri. Les rapporteurs notent, sur ce point, que « les témoignages venus du terrain ukrainien laissent penser que les munitions télé opérées sont utilisées avec la même fréquence que des obus de mortier ou de char, ce que vient confirmer la livraison de sept mille munitions Switchblade à l'Ukraine par les États-Unis depuis le début du conflit. La doctrine d'emploi des munitions télé opérées reposant essentiellement sur leur masse, il serait stérile de doter les forces d'un nombre réduit de pièces. »

Rigueur budgétaire

Les deux rapporteurs ont appris que la capacité de stockage « offerte par les quatorze dépôts du SIMu (Service interarmées de munitions), d'environ 107 000 tonnes, dont 30 000 tonnes de matières actives, est aujourd'hui jugée suffisante par les armées ». D'autant plus que plusieurs centres de stockage récemment fermés pourraient être rouverts.

Guerre en Ukraine : ces armes qui font la différence

Les députés estiment que « si la politique de remontée des stocks relève des armées, l'intensification des flux de production en est un complément indispensable : le besoin de masse et d'épaisseur rendu évident par le retour d'expérience du champ de bataille met en lumière l'indispensable continuité entre stocks et flux ».

Côté gouvernement, on semble avoir pris conscience de l'enjeu puisque le budget 2023 autorise 2 milliards d'euros de commandes de munitions pour renouveler les stocks. Les rapporteurs s'en réjouissent, tout en appelant à faire plus : « Les forces armées françaises sortent ainsi progressivement d'une douzaine d'années de rigueur budgétaire ayant remis en cause toute logique de constitution de stocks. Il reste que l'évolution du paradigme stratégique appelle des efforts encore bien plus importants. » La future loi de programmation militaire dira ce qu'il en est.

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Lors de la 1ere guerre mondiale 14/18 les femmes travaillant jour et nuit dans les usines armement puisque les hommes étaient au front !

Puisque nos dirigeants passés ont tout laissé aller à vau l'eau depuis des décennies et surtout depuis 40 ans !

A la manufacture d'armes de Saint Étienne et ailleurs en France on a enfin réouvert les usines d'armements car fabriquer des obus ce n'est pas si compliqués mais ils faut des bras et des hommes à défaut d'autres chose cela donnera du travail  à ceux qui ne supportent pas la réforme des retraites du gouvernement !

Dans notre nouvelle époque ou les loisirs et l'argent roi prime nos dirigeants du monde par forcement français mais peu importe nous ont collé de fait une guerre encore virtuelle mais bien que réelle en Ukraine et que nos dirigeants actuels et passés incompétents n'ont pas pu l'empêcher en éliminant celui qui l'a commencé !

On peut le remercier bien que cela ne fait rire personne mais démontre une fois de plus l'imprévoyance de nos dirigeants défaut typique des gouvernements Français qui explique en partie le déclin de notre pays au niveau international!?

C'est déplorable de voir ce que l'on risque et que nos médias nous relatent à grand effort d'informations télévisuelles ou autres vecteurs !

Car des guerres on a continué à en faire après la fin de la 2eme guerre mondiale et la guerre froide et la chute du mur de BERLIN et celle post coloniale de la France Afrique jusqu'à ce jour !?

Pendant ce temps-là ont se crêpe le chignon entre députés comme des aboyeurs de foire mal élevés pour une énième reforment de retraite dont les futurs bénéficiaires ne savent même pas s'ils en profiteront !?

Pauvre pays qu'est devenu la France que j'aime mais qui me déçoit ayant connu tous les gouvernements de cette VEME République monarchique depuis de Gaulle ce qui est désespérant mais aussi de la faute des Français lambda eux-mêmes qui ne savent plus voter pour élire ou réélire leurs dirigeants !?

Jdeclef 20/02/2023 16h19

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