Assemblée
nationale : la fabrique des braillards des Nupes ?!
LETTRE DU
PALAIS. Les députés mélenchonistes se servent de la réforme des retraites pour
hystériser les débats au Palais-Bourbon. Jeu dangereux.
LA NUPES ET SURTOUT LFI JOUE AU TOUT POUR LE
TOUT POUR ESSAYER DE FAIRE TOMBER LE GOUVERNEMENT EN SEMANT LE TROUBLE A L’ASSEMBLEE
NATIONALE QUI DEVIENT UN CIRQUE D’ABOYEURS DE FOIRE A L’IMAGE DE MELENCHON !?
Elle envoie, la Chikirou, on l'entend d'ici ! » Dans la salle des
quatre colonnes de l'Assemblée nationale, l'œil sur les écrans qui
retransmettent la séance des questions au gouvernement, deux députés de la
Nupes s'esclaffent de la façon dont Sophia Chikirou, porte-voix de LFI, tonne
contre le gouvernement. Ils savourent le « bon coup » qu'un autre
membre du groupe de gauche, le jeune député socialiste des Pyrénées-Atlantiques
Iñaki Echaniz vient de jouer au ministre du Travail Olivier Dussopt en
répétant au mot près, sans le lui dire sur le moment, la question que celui-ci,
alors opposant socialiste, avait posée au ministre Éric Woerth contre la
réforme des retraites en 2010.
À quelques mètres, Clémentine Autain, autre porte-drapeau de LFI, s'égosille
devant les micros et caméras des journalistes qui l'interrogent sur la tension
continue que les mélenchonistes installent au Palais-Bourbon. « La
violence, elle est où ?, lance l'élue de Seine-Saint-Denis. Faire
travailler deux ans de plus les Français, ça, c'est d'une extrême violence. Et
tout cela, pour quoi ? Payer les grandes largesses de la macronie… »
Dans l'hémicycle, son jeune collègue Louis Boyard interpelle le ministre de
l'Intérieur, sur le refrain des violences policières ; harangue à laquelle
Gérald Darmanin répond : « Ces ouvriers de la sécurité, pour parler
comme le Parti communiste jadis, vous les insultez, c'est une
honte ! » Torse bombé, Boyard, qui fait actuellement le tour des facs
pour enrôler les jeunes, éructe dans l'hémicycle ce qu'il répétera à la
sortie en duplex sur une grande chaîne TV d'info : « Étudiants,
bloquez toutes les universités du pays ! » « Vous les avez vos
quelques secondes de notoriété en plus sur les réseaux sociaux… », maugrée
le ministre Darmanin, cible par ailleurs d'un tir nourri de trois députés
ultramarins sur ses propos tenus lors d'un forum du Point sur l'abolition de l'esclavage…
Arnaud Benedetti : « LFI veut préempter la place
de premier opposant » Cette semaine, les guérilleros
mélenchonistes ont dépassé les vœux de Marine Tondelier, la nouvelle secrétaire
nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), qui, lors du meeting de lancement
de la campagne de la Nupes contre la réforme des retraites, proclamait que
« l'Assemblée nationale allait être la ZAD ». Le patron de l'UDI, qui
préside depuis 2017 le groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille, en
est même venu à parler, lui, de « camp de gitans ». La formule est on
ne peut plus malheureuse, son auteur l'a d'ailleurs vite regrettée, mais
témoigne d'une ambiance. Cet élu local madré s'en est ému au Point :
« La France insoumise a instauré une atmosphère zadiste à l'Assemblée,
c'est cela, le sujet. Ces gens se donnent tous les droits. Ils applaudissent
Adrien Quatennens et huent celles et ceux qui ne sont pas d'accord avec
eux. La démocratie, ce sont eux qui en fixent les règles, alors même qu'ils ne
pratiquent pas l'élection, comme on l'a vu lors de la propulsion de Manuel
Bompard à la tête de leur parti. » Et d'ajouter : « Si c'était
Madame Le Pen qui agissait ainsi, qu'est-ce que l'on dirait ? Tout le
monde pousserait des cris d'orfraie en l'accusant de putsch. »
Vulgarité, obstruction, irrespect… Triste
résumé de l’attitude du groupe Nupes.Catherine
Vautrin
Même indignation exprimée par une autre élue, plutôt discrète dans le
débat public. Dans un tweet, la présidente du Grand Reims Catherine Vautrin, un
temps pressentie à Matignon au début du second quinquennat, qui fut pendant
près de neuf ans (2008-2017) vice-présidente de l'Assemblée nationale,
dénonçait elle aussi ce « spectacle » parlementaire :
« Vulgarité, obstruction, irrespect… Triste résumé de l'attitude du groupe
Nupes. Notre démocratie est notre bien commun, il est irresponsable de la
mettre en danger. » Et Catherine Vautrin d'apporter son soutien à la
présidente Yaël Braun-Pivet et aux vice-présidents, dont elle « mesure la
charge ».
Dangereuse dérive dans l'hémicycle
La ligne rouge est-elle franchie dans l'expression publique ?
« J'ai regardé des extraits du débat parlementaire sur la réforme des
retraites de 2010, il y avait là aussi des oppositions, un nombre à peu près
semblable de personnes dans les rues, mais les discussions se passaient encore
entre grandes personnes, observe ce conseiller d'un ministre. En moins de
quinze ans, l'Assemblée nationale a basculé dans l'hystérisation. On comprend
pourquoi les grands leaders de gauche comme de droite, à l'exception de
Marine Le Pen, n'y siègent pas. C'est symptomatique de quelque
chose. » Une dérive que déplore le député de Meurthe-et-Moselle Dominique
Potier, Divers gauche affilié à la Nupes : « Tous les excès, même si
les causes qui les nourrissent sont justes, coalisent une majorité hétéroclite,
soutient ce parlementaire qui entame son troisième (et dernier) mandat. Plus
grave, cela donne du crédit au RN, alors que, paradoxalement, il s'agit d'un
sujet de gauche. Nous, socialistes, nous sommes conscients que sur le fond
comme sur la forme, nous devons montrer dans l'hémicycle la dignité qui est
celle du mouvement social dans la rue. C'est parce que nous sommes radicalement
contre cette réforme que nous devons la combattre avec mesure. »
Dictionnaire, prix littéraires, école… La nouvelle machine
de guerre mélenchoniste
Pour son collègue socialiste Jérôme Guedj, député de l'Essonne en pointe à
la Nupes, on ne peut pas parler d'hystérisation. « Il y a une dramaturgie
liée au fait que nous discutons de l'un des textes parmi les plus importants
des trente dernières années, avance-t-il. Nous avons peu de jours pour débattre
d'une réforme qui va engager les cinquante prochaines années. D'où les
crispations. Cela n'a pas de sens de parler d'obstruction, puisqu'il ne s'agit
pas de gagner du temps pour que le texte ne soit pas adopté : il le sera
de toute façon, s'il n'est pas voté, il aura force de loi par ordonnance, par application
de l'article 47-1 de la Constitution. Nos amendements sont faits pour
prendre des cas concrets et sortir d'un discours de généralités, nous voulons
faire entrer des “vies brisées” à l'Assemblée. C'est pourquoi nous les avons
baptisés “amendements vies brisées” ».
Je ne crois pas qu’il y ait une dégradation du
débat parlementaire, il est au contraire revalorisé par le moment politique que
nous vivons.Franck Riester
De son côté, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Franck
Riester, joue la carte de l'apaisement (c'est son job). « Je ne crois pas
qu'il y ait une dégradation du débat parlementaire, il est au contraire
revalorisé par le moment politique que nous vivons, déclare-t-il au Point.
Mais il y a une minorité de députés extrêmes qui ont oublié qu'ils débattent
sous le regard des Français, obsédés par le buzz médiatique instantané. La
majorité des députés sont sérieux dans les débats et n'ont pas de telles
attitudes. » « Les Insoumis, qui passent leur temps à délégitimer les
institutions et l'élection remettent en cause aussi la leur, accuse Franck
Riester. Ils abîment la démocratie en croyant déstabiliser le président. »
Et le ministre de dénoncer une Nupes qui « fait un pont d'or à l'extrême
droite » : « Ceux qui veulent dégrader le niveau du débat
politique à l'Assemblée ne jouent que pour le RN », prévient-il.
« Hystérisation de la société »
Pour l'historien Jean Garrigues, la dégradation du débat est « incontestable ».
« Il y a toujours eu des chahuts parlementaires, des batailles
d'amendements, raconte-t-il. On a même vu des bagarres dans l'hémicycle, à deux
reprises : en 1904, au moment de l'affaire des fiches, quand un député nationaliste
a giflé le ministre de la Guerre, ce qui a généré une bataille rangée ; et
en 1956, quand les poujadistes, parmi lesquels Jean-Marie Le Pen, suite à
l'invalidation de l'un des leurs, se sont heurtés aux communistes et
socialistes. Mais il s'agissait d'événements ponctuels. Le mal en l'occurrence
est plus profond : LFI poursuit une stratégie de conflictualité qui
consiste à porter dans l'enceinte de l'hémicycle l'hystérisation de la
société ».
Un grave dévoiement qu'un vieux routier du Palais-Bourbon comme Charles
de Courson, doyen de la Chambre par la durée du mandat (il est député
centriste de la Haute-Marne depuis 1993), observe avec désolation.
« L'Assemblée ne donne actuellement pas une bonne image de la démocratie,
s'inquiète-t-il. Tout est mis en œuvre pour que l'on n'attaque pas les
problèmes de fond. LFI fait barrage afin que l'on n'aborde pas l'article 7
prévoyant de porter l'âge légal à la retraite de 62 à 64 ans.
Mais le choix du gouvernement d'une loi rectificative de financement de la
Sécurité sociale est un détournement complet de procédure, une manœuvre aussi
pour éviter le vote. » Ce parlementaire réputé pour son expertise des
finances publiques fulmine : « Aborder la réforme des retraites de
façon paramétrique et technocratique allume le feu en France et à l'Assemblée
nationale. Sur le fond, cette réforme est profondément injuste ; et sur la
forme, nous sommes face à un déni de démocratie. » Et dans une spirale
dangereuse.
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MELENCHON ce vieux tribun inutile ex ministre PS
fauteur de trouble à réussit à (« bordeliser ») l'Assemblée Nationale
comme a dit le leader du PC avec sa LFI et sa création cette NUPES ou (NULES) il
suffit de changer une lettre dans leur nom de cette agrégat fourretout PC PS et
partis marginaux d’extrême gauche écolos empêcheurs de tourner en rond
professionnels élus mal élevés quelque fois violents devenus poubelles de
partis devenus ringards moribonds !?
Mais si cela représente une majorité de
Français lambda il y a des soucis à se faire car la France est vraiment tombée
bien bas favorisant indirectement un serrage de vis supplémentaire du pouvoir
en place de notre président à qui ont a donné trop de pouvoir en pouvant
prendre des mesures d’exception car ces jeux du cirque au parlement devient un problème sérieux et pas seulement pour cette
reforme des retraites qui n’est qu’un alibi détonateur d’une crise intérieure constitutionnelle !?
Suivre MELENCHON dans son entreprise de démolition
serait une grave erreur car ce politicien est fini et toxique et ne pense qu’à
se venger de ce qu’il raté ne prenant que du plaisir qu’à semer le chaos !?
Il faudrait que les votes des députés opposés à
la Macronie fassent tomber le gouvernement de Mme BORDE 1ere ministre !?
Pour arriver à une dissolution car le président
indéboulonnable a été réélu par défaut jusqu’en 2027 erreur que les Français râleurs
incurables n’auraient pas dû faire pour tenter un changement qu’ils réclament depuis
+ 30 ans !?
Jdeclef 12/02/2023 14h21
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