lundi 27 février 2023

Que ce soit dans nos médias ou nos dirigeants on a toujours une propension à voire les défauts des autres avant les nôtres avec une arrogance et orgueils de nos présidents et aussi des Français lambda !?

 

Allemagne : que sont devenus les 100 milliards d’euros débloqués pour l’armée ?!

Il y a un an, le chancelier Scholz consacrait une enveloppe financière conséquente à la Bundeswehr. Pourtant, aujourd’hui, le bilan n’est guère brillant.

LES HISTOIRES DE FINANCES QUI SONT LA PLAIE DES ETATS ET DES HOMMES QUI LES DIRIGENT NE FONT PAS LA PUISSANCE DE LEURS ARMEES ?!

Quelques jours seulement après avoir pris ses fonctions en janvier 2022, il avait exprimé sa frustration. « Cent milliards, ça ne suffira pas ! » avait décrété d'emblée le nouveau ministre de la Défense, le social-démocrate Boris Pistorius. Il faisait référence au fonds spécial de 100 milliards d'euros débloqué par le chancelier Scholz il y a tout juste un an pour faire face à la guerre en Ukraine. Le 27 février 2022, devant les députés du Bundestag réunis au grand complet en session extraordinaire, Olaf Scholz annonçait la mise à disposition de cette enveloppe destinée à moderniser l'armée, chroniquement sous-équipée.

Pour la première fois depuis des décennies, l'Allemagne décidait d'investir « pour avoir une armée puissante, ultramoderne et à la pointe du progrès, capable de [la] défendre », promettait Olaf Scholz, qui annonçait aussi que l'Allemagne consacrerait 2 % de son PIB (contre 1,5 % auparavant) aux dépenses militaires d'ici à 2024, comme les Américains le réclamaient à Berlin depuis des années. En juin, ces mesures passaient comme une lettre à la poste au Parlement. L'opposition conservatrice appuyait la coalition SPD-Verts-libéraux au pouvoir. Un impressionnant consensus. Jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale autant d'argent n'avait été alloué à la Bundeswehr. Une vraie révolution.

Les chars font trembler la coalition allemande

Mais qu'en est-il, un an après, de cette Zeitenwende, ce changement d'époque proclamé avec tant de pathos par Olaf Scholz ? La Bundeswehr est-elle en meilleur état ? Les fonds alloués ont-ils suffi à combler les manques ? Une chose est sûre : si l'Allemagne a perdu du temps, les hésitations du chancelier y sont pour quelque chose. Olaf Scholz a longtemps traîné pour limoger sa ministre de la Défense, Christine Lambrecht, pourtant très contestée dès le début de son mandat.

Toujours à nu

Le bilan n'est guère brillant. « Comparées à la situation au 24 février dernier, les choses ont beaucoup bougé – mais avant tout dans les têtes », reconnaît le lieutenant général Alfons Mais, inspecteur général des armées dans une interview à la Süddeutsche Zeitung : « En ce qui concerne la capacité de défense, je ne peux parler que pour la Bundeswehr : actuellement la capacité de l'armée à être opérationnelle ne s'est pas améliorée. » Alfons Mais, qui, au début de la guerre, avait tiré la sonnette d'alarme (« La Bundeswehr est plus ou moins nue »), n'est pas optimiste.

Un an après, la Bundeswehr est donc toujours « à nu ». Elle continue à manquer de tout : de chars, d'avions de combat, de munitions et d'hommes. Son matériel est souvent vieillot, ce qui pose de gros problèmes. L'exemple le plus parlant est celui des vieux émetteurs-récepteurs encore analogiques dont dispose la Bundeswehr. Ils sont donc incapables de communiquer avec le matériel moderne des troupes hollandaises, norvégiennes et tchèques au sein des unités de l'Otan. Au mois de décembre, le Bundestag a approuvé la commande de nouveaux émetteurs-récepteurs, mais les décisions traînent en ce qui concerne les armes lourdes.

Les Allemands divisés sur l'envoi d'avions de combat en Ukraine

La guerre en Ukraine n'a pas amélioré la situation. En acceptant d'envoyer des armes lourdes dans une zone en conflit, l'Allemagne a certes brisé un tabou en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. À l'issue d'un débat houleux et de longues semaines d'hésitation, elle a accepté le 24 janvier de fournir des chars Leopard 2 à Kiev. Mais ces livraisons n'ont fait qu'aggraver le dénuement de la Bundeswehr, qui a urgemment besoin de renouveler ses stocks. Cela prendra du temps.

« Les chars de combat n'attendent pas sur des étagères qu'on daigne les emporter, prévient Boris Pistorius. Ils ont des délais de livraison et ceux-ci ne sont pas de trois semaines. Quant aux munitions, elles ne poussent pas sur les arbres en attendant d'être cueillies. Les choses sont beaucoup plus complexes que ça en matière d'armement. » Boris Pistorius veut accélérer les choses et entamer sans tarder, et personnellement, des discussions avec les chefs de l'industrie de l'armement.

Guerre en Ukraine : ces armes qui font la différence

Pour rendre son armée opérationnelle, Boris Pistorius va également devoir revoir entièrement son administration. Des décennies de négligence ont laissé des traces. La Bundeswehr est davantage dirigée par une armée de bureaucrates passifs barricadés dans leurs bureaux que par des soldats prêts à se battre et des stratèges capables de prendre des décisions rapidement, ironise-t-on à Berlin.

Boris Pistorius veut donc commencer par mettre en place une cellule centralisée chargée de prendre et de coordonner les décisions ainsi que de bien employer les nouvelles sommes allouées. L'inflation et l'augmentation des coûts de production ont déjà grignoté l'enveloppe de 100 milliards. La Bundeswehr a besoin d'une rallonge. Le débat au Parlement sur le budget 2024 aura lieu à la mi-mars. Il ne sera pas facile pour Boris Pistorius de convaincre les autres ministres, qui risquent de voir leur budget réduit au profit des dépenses de défense. D'autant que Christian Lindner, le ministre libéral des Finances, ne veut pas entendre parler de hausses d'impôts.

Le temps presse. Boris Pistorius saura-t-il répondre à toutes ces attentes en si peu de temps ? Tous les sondages montrent en tout cas que les Allemands, très inquiets, veulent avoir une armée capable de défendre leur pays.

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Au lieu de chercher la paille dans l'œil de l'Allemagne regardons déjà la poutre que l'on a dans le nôtre avec notre armée qui manque déjà de l'essentiel ne serait-ce que les munitions en quantité pour approvisionner nos fusils ou canons et ne parlons plus de ce couple bidon franco-allemand après le départ d'A.MERKEL qui portait la culotte de notre alliance de façade avec tous nos présidents passés et peut être pire avec celui actuel qui ne sait que bavarder en s'écoutant parler pour ne rien dire d'utile!?

Nous avons presque atteint le summum de l’imprévoyance et laxisme dans nos gouvernements de tous bords et nos dirigeants passés et présent depuis 40 ans !?

Jdeclef 27/02/2023 08h58


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