samedi 25 février 2023

Si on ne recommençait pas nos erreurs historiques du passé avec nos guerres européennes devenues mondiales ce serait nettement préférable pour la paix dans le monde !?

 

La France est-elle prête à la guerre ?!

CHRONIQUE. Les mots se durcissent. La posture aussi. Mais l'histoire nous a montré que, sans préparation, cela ne suffisait pas en temps de conflit.

CELA NE SEMBLE PAS LE CAS ALORS IL EST PLUS QUE TEMPS DE NOUS REVEILLER ET SORTIR DE NOTRE PETIT CONFORT CAR C’EST HAUTEMENT PREOCCUPANT ?!

Union européenne essaie de prendre sa revanche sur la paix en utilisant la guerre. Discutée, contestée, souvent rejetée, l'Europe avait un mérite : neutraliser les conflits. C'était d'ailleurs sa raison d'être. Depuis l'invasion de l'Ukraine, elle adopte une posture martiale : le refuge s'est transformé en caserne. Avions, chars, missiles : le champ lexical a été renouvelé.

Emmanuel Macron le répétait à Munich : les Européens doivent s'attendre à un conflit long. La guerre implique, dans n'importe quel imaginaire, un général en chef, un état-major, des officiers supérieurs, au moins des soldats, bref une armée à contester, à soutenir, où s'engager. Ce dont l'Europe n'est pas, ou presque, pourvue. Si la guerre éclate, ça n'est pas l'Europe qui la fera, mais la France. Est-elle prête à être à nouveau une puissance belligérante ?

Les leçons du passé

Depuis la moitié du XIXe siècle, la France commence mal ses guerres, quitte à bien les terminer. En 1870, une génération était impatiente de montrer à la Prusse qu'elle n'avait rien perdu de sa superbe depuis la bataille d'Iéna (1806). La débandade et l'humiliation ont été d'autant plus traumatisantes que personne ne doutait de la France, c'est-à-dire de son talent, de sa détermination, de son unité, bref de son habileté à remporter une bataille.

Ukraine : face aux chars occidentaux, l'inépuisable stock de la Russie

Quant à la défaite de 1940, inutile de revenir ici sur l'essai mille fois cité de Marc Bloch, L'Étrange défaite, dans lequel l'historien décrit un pays abandonné par ses chefs, et pas seulement militaires. Dans le cas de la guerre de 1870 comme dans celui de la Seconde Guerre mondiale, personne ne s'étonne de l'issue du conflit. Les analyses sont téléologiques : tout aurait indiqué, dès la première minute, la catastrophe à venir.

Il n'en va pas de même pour la Première Guerre mondiale. Inhumaine, sanglante, abominable, les adjectifs ne manquent pas pour résumer un traumatisme dont le XXe siècle ne s'est jamais remis. Le neveu de Jules Ferry, Abel Ferry, secrétaire d'État, député, mais aussi combattant (il meurt au front) entre 1914 et 1918, a tenu un journal intime où il a retranscrit quasiment au jour le jour ce qu'il a vu à la présidence du Conseil, à l'Assemblée, dans des réunions où se trouvaient des ministres, des généraux, etc.

Ces « Carnets secrets » sont un document exceptionnel, une sorte d'histoire de la Première Guerre mondiale par la bureaucratie. Le portrait qu'il dessine est effarant. Un président de la République, Poincaré, intelligent, volontaire, mais réduit à l'impuissance par la Constitution de la IIIe République, des ministres veules, calculateurs, mesquins, un haut commandement militaire dangereux, Joffre en tête, qui essaie par tous les moyens de s'affranchir du pouvoir civil. « Le Conseil se plaint de ce qu'en Alsace on accumule fautes sur erreurs. L'état-major nomme des sous-préfets, des juges, des notaires, sans en avoir le droit, ce qui fait que leurs actes seront nuls, et sans consulter le gouvernement. » Pour neutraliser la dérive dictatoriale des généraux, Ferry tente de faire voter une loi au terme de laquelle le Parlement exercerait un contrôle formel sur le Grand état-major. Chose extravagante : bien des députés refusent parce qu'ils craignent de porter la responsabilité de la défaite.

Sur le front ukrainien, l'hiver de tous les dangers

Quant à la logistique délétère et à la désorganisation du front, elles sont le quotidien d'un gouvernement débordé par l'incompétence de militaires qui n'avaient rien prévu ni prédit, pas même la guerre, les tranchées. Les difficultés d'ordre technique sont une chose, l'état d'esprit en est une autre. Personne, en France, n'était préparé à faire la guerre, ce qui est d'autant plus extraordinaire que les enfants étaient élevés, depuis vingt ans, dans le culte de la revanche sur la Prusse, bercés par le souvenir de l'Alsace et de la Lorraine.

L'impréparation parfois pire que la paranoïa

Si Emmanuel Macron croit à la possibilité de la guerre, comme il le dit, alors des conséquences doivent en être tirées. Du reste, comment lui en vouloir ? Son travail consiste à envisager toutes les possibilités ; mais une société n'appréhende pas du jour au lendemain un phénomène militaire. Il est plus facile de dire une sottise à l'Assemblée que de tirer un coup de feu. Ces remarques apparaissent extravagantes dans la mesure où Kiev paraît bien loin de Paris, mais l'impréparation est parfois pire que la paranoïa. Il n'est pas si simple, y compris pour le meilleur des ministres, de prendre des décisions qui engagent la vie, de s'abandonner au domaine de l'action, d'être soumis à parts égales au triomphe et au désastre, de quitter la relativité des mots pour l'absolu des faits.

La chose est d'autant plus vraie à propos d'un pays où la conviction la mieux partagée est le déclin. Abel Ferry écrit : « La génération des hommes de cinquante à soixante ans, qui aura gouverné la France pendant cette guerre [la Première Guerre mondiale], a eu son enfance traversée par la guerre de 1870 et le traité de Francfort. Il en est resté à tous, aussi bien aux fils de bourgeois […] qu'aux fils du peuple, une sorte de timidité, de peur de l'action et de méfiance de la France. »

Référence livre :

Abel Ferry, Carnets secrets 1914-1918, Paris, Grasset, 2005. Nouvelle édition. Préface de Nicolas Offenstadt, notes revues par André Loez

Né en 1990, Arthur Chevallier est historien et éditeur chez Passés composés. Il a été commissaire de l'exposition « Napoléon » (2021), produite par le Grand Palais et La Villette. Il a écrit plusieurs livres consacrés à la postérité politique et culturelle de Napoléon Bonaparte et du Premier empire, Napoléon raconté par ceux qui l'ont connu (Grasset, 2014), Napoléon sans Bonaparte (Cerf, 2018), Napoléon et le bonapartisme (Que sais-je ?, 2021),ou encore Les Femmes de Napoléon (Grasset, 2022). 

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Pour préserver la paix il faut la protéger de la guerre mais hélas elle est déjà aux frontières de notre Europe occidentale avec ce dictateur Russe qui ne connait que la force aveugle !?

Mais peut être plus grave les Français lambda n'y croient pas et çà cette attitude ou imprévoyance aveugle est notre principal défaut de peuple encore trop gâté bien que souffrant déjà (mais pas assez) des crises économiques inflationnistes et énergétiques induites !?

Car notre dirigeant que nous avons réélu n'a pas les épaules d'un vrai chef d’état pour nous protéger efficacement donc il faudrait que tous les Français du plus pauvre aux plus riche lui fasse comprendre la nécessité urgente de muscler notre défense et notre armée avec une volonté affirmée d'agir dans ce sens sans procrastination comme il le fait d'habitude son principal défaut !

Car bien sûr on à la puissance de dissuasion nucléaire (mais en fait ce que n'est qu'une assurance que si on l'utilisait montrait qu'on a perdu et ou irait comme l'adversaire vers l’autodestruction irrémédiable !?)

Naturellement certains disent qu'on a l'allié USA et son OTAN organisation de défense sauf que les américains sont loin de l'Europe et ont montré dans nos histoires militaires européennes pas si anciennes que çà et nos guerres que ce soit celle de 1914/18 ou 1939/45 qui ont débouché sur des guerres mondiales directes ou indirectes car ils viennent toujours après la bataille en retard en tergiversant au maximum d'ailleurs avec la Russie poutinienne ils ne veulent pas pénétrer sur le sol de la Russie alors qu'eux les Russes et leur armée associée a des mercenaires barbares pénètrent en UKRAINE ayant déjà commis des actes de sauvagerie insupportables !

Il faut cesser les discours et bavardages de bienpensant donneurs de leçons de notre président hors sol de la réalité comme sa spécialité inefficace sans effet que n'écoute pas le maitre du Kremlin qui confirme ses menaces de tout ordre et nucléaire !?

Jdeclef 25/02/2023 14h36

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