mercredi 8 février 2023

Si les religions protégeaient les hommes contre leurs folies guerrières ou les aléas de mère nature cela se saurait depuis leurs venues sur terre depuis des millénaires !?

 

EXCLUSIF. Dans l’enclave arménienne coupée du monde

VIDÉO. Notre reporter a pu pénétrer dans le Haut-Karabakh, sous blocus de l’Azerbaïdjan depuis décembre. La situation humanitaire ne fait qu’empirer.

APRES CETTE CATASTROPHE SYSMIQUE EN TURQUIE ET SYRIE CES PETITS PAYS ENCLAVES : ARMENIE KURDISTAN ENCLAVES ONT LE MALHEUR JUSTEMENT DE SOUFFRIR DE LA TURQUIE TOTALITAIRE QUI VEUT LES RAYER DE LA CARTE DEPUIS TOUJOURS ALORS…!?

SI LES ALEAS DE MERE NATURE REMETTAIT UN PEU LES PENDULES À L’HEURE CE NE SERAIT PAS SI MAL ?!

Qu’est-ce que je fous là ? Pourquoi ai-je accepté de vous emmener en Artsakh ? » Au volant de la voiture, le passeur panique. Levon (son nom a été modifié) s'est égaré. Il doit faire demi-tour à plusieurs reprises avant de retrouver la bonne piste, celle qui permet de regagner la route du couloir de Latchine, seule liaison terrestre entre l'Arménie et le Haut-Karabakh (que les Arméniens appellent Artsakh). Levon finit par se détendre, son stratagème a fonctionné. Le véhicule est parvenu à contourner, sans se faire repérer, les check-points arméniens, qui recalent les candidats au passage. Et, surtout, il a évité les soldats azerbaïdjanais, qui imposent un blocus à l'enclave arménienne depuis le 12 décembre 2022. Leurs snipers ouvrent le feu sans hésiter sur les imprudents qui s'aventurent hors du corridor de 2,5 kilomètres de largeur bordant la route principale. La voiture de Levon, avec sa plaque arménienne, aurait constitué une cible de choix. De quoi expliquer la nervosité de notre chauffeur.

Quelques heures plus tôt, à Goris, dernière ville arménienne avant l'Artsakh, nous avons aidé Levon à remplir son coffre de vivres, de dentifrices, de savons… Les nouvelles qui arrivent de l'enclave en territoire azerbaïdjanais – où aucun journaliste international n'a pu se rendre depuis la mi-décembre – font état d'un manque cruel de produits de première nécessité. Levon doit nous aider à nous rendre compte par nous-mêmes de la situation.

« L'Azerbaïdjan cherche à créer une crise humanitaire en Artsakh »

Arrivée en territoire interdit

Quand, enfin, nous retrouvons la piste, puis la route de Latchine (construite et inaugurée par les Turcs en août 2022), nous tombons sur le premier check-point russe. Depuis le cessez-le-feu qui a suivi la guerre de septembre 2020 (6 500 morts en six semaines), les soldats du Kremlin sont censés maintenir la paix. Petit moment de flottement lorsque le jeune soldat, qui, visiblement, n'a pas été prévenu de notre passage, demande à voir nos papiers. Levon insiste en lui expliquant que tout est arrangé avec son chef. Le soldat entre dans sa cabane et reçoit la confirmation : la barrière se lève. Nouveau « ouf ! » de soulagement dans la voiture. Arrivés en territoire interdit, nous ne croisons que des camions-citernes et de transport de troupes russes. Le blocus est efficace. Tout à coup, une voiture nous croise. Levon s'exclame « Azerbaïdjan ! ». En effet, la plaque du véhicule est azérie. Et pourtant l'accord du 9 novembre 2020 stipule que le corridor de Latchine ne doit être emprunté que par les Arméniens…. Le blocus a été imposé par Bakou officiellement pour dénoncer une exploitation « illégale » de ressources minières dans l'enclave arménienne. Mais dans la région on n'y voit guère qu'un prétexte pour contraindre les Arméniens à renoncer à la souveraineté sur leur territoire, déjà amputé depuis 2020.

Arthur Chevallier – L'Arménie, symbole de la malhonnêteté de l'Europe

Le spectre de la famine

Après trois autres check-points russes, nous arrivons à Menz Shen, un village situé à 1 500 mètres d'altitude et constitué de 150 maisons environ. Nous quittons la route goudronnée pour nous engager sur un petit chemin de terre gardé par un blindé russe. Mais l'engin est vide. En entrant dans le village, un groupe d'hommes s'affaire à réparer une vieille Lada. Nous leur demandons quelle est la famille qui aurait le plus besoin des produits stockés dans le coffre. Les villageois nous indiquent une maison en contrebas, celle d'Anouch, une mère de six enfants, arrivée ici après la guerre de 2020. « Ne restez pas dehors. Les soldats azéris sont postés sur la colline en face, ils observent tout ce qui se passe », glisse-t-elle en nous faisant entrer chez elle. À l'intérieur se lit le dénuement de la famille. Un poêle à bois, des matelas à même le sol… Les enfants dorment entassés dans la même pièce. Anouch prépare du pain, mais ses réserves s'épuisent. Elle nous confie que les Russes laissent parfois une voiture du village faire un aller-retour à Goris pour acheter des denrées mais que c'est bien insuffisant pour nourrir tous les habitants. « Les gens, ici, ont l'habitude de faire des provisions de nourriture pour l'hiver car parfois les routes sont bloquées par la neige. Mais après deux mois de blocus, les stocks sont vides et, si la route n'ouvre pas rapidement, les gens vont commencer à mourir de faim », s'alarme-t-elle. Achot, un homme du village, confirme que les pénuries sont de plus en plus aiguës, mais il nous invite à repartir le plus vite possible afin de ne pas éveiller l'attention des militaires azerbaïdjanais. « Ils nous observent, mais ils pourraient tout aussi bien nous tirer dessus comme des lapins si les Russes n'étaient pas là… Combien de temps cela va-t-il durer ? »

Le sacrifice des enfants d'Arménie

Après avoir déchargé notre cargaison, nous repartons en direction de Goris par la même route, cette fois sans encombre. Nous rejoignons notre hôtel, où séjournent surtout des soldats russes en permission et des agents du FSB, le service de renseignements du Kremlin. Nous remercions Levon et prenons congé de lui, non sans avoir entendu son avertissement. « Ne donnez jamais mon nom à qui que ce soit. Si on sait que je vous ai fait passer, je pourrais avoir de gros problèmes. Et si vous revenez un jour ici, je le saurai et, là, c'est vous qui aurez des problèmes. » Message reçu, nous garderons le secret. C'est le prix à payer pour aller de l'autre côté, là où les habitants arméniens, assiégés, luttent et prient pour que le monde ne les oublie pas.

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L'ARMENIE ex-république soviétique est comme ces petits pays enclavés au milieu de pays arabisants islamiques comme Israël de religion juive patchwork religieux et identitaire unique au monde mais très protèges par la communité occidentale qui a besoin de se faire pardonner l'impardonnable du fait de l'holocauste de la 2eme guerre mondiale anti juif par les nazis !

97% des Arméniens sont chrétiens. Appartiennent presque tous à l'Église apostolique arménienne (église orientale qui s'est déclarée indépendante en 374 (soit avant le concile de Chalcédoine de 451).

Mais pas le seul petit pays moyen-oriental concernés (car particulièrement détesté ceci en passant par la TURQUIE qui est bien contente ce qui est normal humainement d'être aidée et secourue par la communauté occidentale et mondiale après ce séisme épouvantable qu'ils ont subi) et qui s'en remettent à leurs dieux quels qui soient pour les sortir de cette catastrophe !?

Car les hommes sont ambivalents capables de s'entretuer pour des problèmes de cultures religieuses et s'unir un temps pour s'aider et se secourir quand ils le faut car le mystique religieux est le principal de leurs défauts et faiblesse avec la puissance et richesse qu'ils ne veulent pas partager certains croyants diront même que c'est dieu qui les punissent comme lors des grandes pandémies de peste au moyen-âge ce qui à défaut d'être intelligent est fort triste !?

Cela devrait faire réfléchir les hommes mais c'est comme nos guerres périodiques on les oublie après !?

En France nous avons notre chevalier blanc genre du Guesclin notre président tout en compassion habituelle versant des larmes de crocodiles de bienpensant donneur de leçon de bavard comme il sait si bien le faire c'est toujours cela pour ces pauvres gens qui souffrent tout en faisant de la diplomatie internationale hypocrite si habituelle à nos dirigeants car là ils sont vites dépassés qu'ils soient démocrates ou autocrates totalitaires car la nature est plus forte qu'eux ?!

JDeclef 08/02/2023 12h06

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1 commentaire:

  1. Faire un commentaire constructif étayé en disant la simple vérité sans édulcorer quoi que se soit pour expliquer la réalité est automatiquement censuré par le modérateurs du Point si bien pensant hypocrites car dénonçant les faiblesses de leurs pays et de leurs dirigeants qui se défaussent pour éviter que l'on voit leur défauts inhérents à leur pleutreries et trop de pouvoirs que leurs ont donné leurs peuples qu'ils utilisent mal tout en ne respectant pas la liberté d'expression même dans nos pays libres démocratiques c'est pitoyables et même dangereux car ne les protégeant pas assez et quand il le faut !?

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