EXCLUSIF.
Dans l’enclave arménienne coupée du monde
VIDÉO.
Notre reporter a pu pénétrer dans le Haut-Karabakh, sous blocus
de l’Azerbaïdjan depuis décembre. La situation humanitaire ne fait
qu’empirer.
APRES CETTE CATASTROPHE SYSMIQUE EN TURQUIE ET
SYRIE CES PETITS PAYS ENCLAVES : ARMENIE KURDISTAN ENCLAVES ONT LE MALHEUR
JUSTEMENT DE SOUFFRIR DE LA TURQUIE TOTALITAIRE QUI VEUT LES RAYER DE LA CARTE DEPUIS
TOUJOURS ALORS…!?
SI LES ALEAS DE MERE NATURE REMETTAIT UN PEU
LES PENDULES À L’HEURE CE NE SERAIT PAS SI MAL ?!
Qu’est-ce que je fous là ? Pourquoi ai-je accepté de vous emmener
en Artsakh ? » Au volant de la voiture, le passeur panique.
Levon (son nom a été modifié) s'est égaré. Il doit faire demi-tour à plusieurs
reprises avant de retrouver la bonne piste, celle qui permet de regagner la
route du couloir de Latchine, seule liaison terrestre entre l'Arménie et le
Haut-Karabakh (que les Arméniens appellent Artsakh). Levon finit par se
détendre, son stratagème a fonctionné. Le véhicule est parvenu à contourner,
sans se faire repérer, les check-points arméniens, qui recalent les
candidats au passage. Et, surtout, il a évité les soldats azerbaïdjanais, qui
imposent un blocus à l'enclave arménienne depuis le 12 décembre 2022. Leurs
snipers ouvrent le feu sans hésiter sur les imprudents qui s'aventurent hors du
corridor de 2,5 kilomètres de largeur bordant la route principale. La voiture
de Levon, avec sa plaque arménienne, aurait constitué une cible de choix. De
quoi expliquer la nervosité de notre chauffeur.
Quelques heures plus tôt, à Goris, dernière ville arménienne avant
l'Artsakh, nous avons aidé Levon à remplir son coffre de vivres, de
dentifrices, de savons… Les nouvelles qui arrivent de l'enclave en territoire
azerbaïdjanais – où aucun journaliste international n'a pu se rendre depuis la
mi-décembre – font état d'un manque cruel de produits de première nécessité.
Levon doit nous aider à nous rendre compte par nous-mêmes de la situation.
« L'Azerbaïdjan
cherche à créer une crise humanitaire en Artsakh »
Arrivée en territoire interdit
Quand, enfin, nous retrouvons la piste, puis la route de Latchine
(construite et inaugurée par les Turcs en août 2022), nous tombons sur le
premier check-point russe. Depuis le cessez-le-feu qui a suivi la
guerre de septembre 2020 (6 500 morts en six semaines), les soldats
du Kremlin sont censés maintenir la paix. Petit moment de flottement lorsque le
jeune soldat, qui, visiblement, n'a pas été prévenu de notre passage, demande à
voir nos papiers. Levon insiste en lui expliquant que tout est arrangé
avec son chef. Le soldat entre dans sa cabane et reçoit la confirmation :
la barrière se lève. Nouveau « ouf ! » de soulagement dans la
voiture. Arrivés en territoire interdit, nous ne croisons que des
camions-citernes et de transport de troupes russes. Le blocus est
efficace. Tout à coup, une voiture nous croise. Levon s'exclame « Azerbaïdjan ! ».
En effet, la plaque du véhicule est azérie. Et pourtant l'accord du
9 novembre 2020 stipule que le corridor de Latchine ne doit être
emprunté que par les Arméniens…. Le blocus a été imposé par Bakou
officiellement pour dénoncer une exploitation « illégale »
de ressources minières dans l'enclave arménienne. Mais dans la région on n'y
voit guère qu'un prétexte pour contraindre les Arméniens à renoncer à la
souveraineté sur leur territoire, déjà amputé depuis 2020.
Arthur
Chevallier – L'Arménie, symbole de la malhonnêteté de l'Europe
Le spectre de la famine
Après trois autres check-points russes, nous arrivons à Menz Shen,
un village situé à 1 500 mètres d'altitude et constitué de 150 maisons
environ. Nous quittons la route goudronnée pour nous engager sur un petit
chemin de terre gardé par un blindé russe. Mais l'engin est vide. En entrant
dans le village, un groupe d'hommes s'affaire à réparer une vieille Lada. Nous leur
demandons quelle est la famille qui aurait le plus besoin des produits stockés
dans le coffre. Les villageois nous indiquent une maison en contrebas, celle
d'Anouch, une mère de six enfants, arrivée ici après la guerre de 2020. « Ne
restez pas dehors. Les soldats azéris sont postés sur la colline en face, ils
observent tout ce qui se passe », glisse-t-elle en nous faisant
entrer chez elle. À l'intérieur se lit le dénuement de la famille. Un poêle à
bois, des matelas à même le sol… Les enfants dorment entassés dans la même
pièce. Anouch prépare du pain, mais ses réserves s'épuisent. Elle nous confie
que les Russes laissent parfois une voiture du village faire un aller-retour à
Goris pour acheter des denrées mais que c'est bien insuffisant pour nourrir
tous les habitants. « Les gens, ici, ont l'habitude de faire des
provisions de nourriture pour l'hiver car parfois les routes sont bloquées par
la neige. Mais après deux mois de blocus, les stocks sont vides et, si la
route n'ouvre pas rapidement, les gens vont commencer à mourir de faim »,
s'alarme-t-elle. Achot, un homme du village, confirme que les pénuries sont de
plus en plus aiguës, mais il nous invite à repartir le plus vite possible afin
de ne pas éveiller l'attention des militaires azerbaïdjanais. « Ils
nous observent, mais ils pourraient tout aussi bien nous tirer dessus comme des
lapins si les Russes n'étaient pas là… Combien de temps cela va-t-il
durer ? »
Le
sacrifice des enfants d'Arménie
Après avoir déchargé notre cargaison, nous repartons en direction de Goris
par la même route, cette fois sans encombre. Nous rejoignons notre hôtel, où
séjournent surtout des soldats russes en permission et des agents du FSB, le
service de renseignements du Kremlin. Nous remercions Levon et prenons congé de
lui, non sans avoir entendu son avertissement. « Ne donnez jamais mon
nom à qui que ce soit. Si on sait que je vous ai fait passer, je pourrais avoir
de gros problèmes. Et si vous revenez un jour ici, je le saurai et, là, c'est
vous qui aurez des problèmes. » Message reçu, nous garderons le
secret. C'est le prix à payer pour aller de l'autre côté, là où les habitants
arméniens, assiégés, luttent et prient pour que le monde ne les oublie pas.
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L'ARMENIE ex-république soviétique est comme
ces petits pays enclavés au milieu de pays arabisants islamiques comme Israël
de religion juive patchwork religieux et identitaire unique au monde mais très protèges
par la communité occidentale qui a besoin de se faire pardonner l'impardonnable
du fait de l'holocauste de la 2eme guerre mondiale anti juif par les nazis !
97% des Arméniens sont chrétiens. Appartiennent
presque tous à l'Église apostolique arménienne (église orientale qui s'est
déclarée indépendante en 374 (soit avant le concile de Chalcédoine de 451).
Mais pas le seul petit pays moyen-oriental
concernés (car particulièrement détesté ceci en passant par la TURQUIE qui est
bien contente ce qui est normal humainement d'être aidée et secourue par la
communauté occidentale et mondiale après ce séisme épouvantable qu'ils ont
subi) et qui s'en remettent à leurs dieux quels qui soient pour les sortir de
cette catastrophe !?
Car les hommes sont ambivalents capables de
s'entretuer pour des problèmes de cultures religieuses et s'unir un temps pour
s'aider et se secourir quand ils le faut car le mystique religieux est le
principal de leurs défauts et faiblesse avec la puissance et richesse qu'ils ne
veulent pas partager certains croyants diront même que c'est dieu qui les
punissent comme lors des grandes pandémies de peste au moyen-âge ce qui à défaut
d'être intelligent est fort triste !?
Cela devrait faire réfléchir les hommes mais
c'est comme nos guerres périodiques on les oublie après !?
En France nous avons notre chevalier blanc
genre du Guesclin notre président tout en compassion habituelle versant des
larmes de crocodiles de bienpensant donneur de leçon de bavard comme il sait si
bien le faire c'est toujours cela pour ces pauvres gens qui souffrent tout en
faisant de la diplomatie internationale hypocrite si habituelle à nos
dirigeants car là ils sont vites dépassés qu'ils soient démocrates ou
autocrates totalitaires car la nature est plus forte qu'eux ?!
JDeclef 08/02/2023 12h06
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Faire un commentaire constructif étayé en disant la simple vérité sans édulcorer quoi que se soit pour expliquer la réalité est automatiquement censuré par le modérateurs du Point si bien pensant hypocrites car dénonçant les faiblesses de leurs pays et de leurs dirigeants qui se défaussent pour éviter que l'on voit leur défauts inhérents à leur pleutreries et trop de pouvoirs que leurs ont donné leurs peuples qu'ils utilisent mal tout en ne respectant pas la liberté d'expression même dans nos pays libres démocratiques c'est pitoyables et même dangereux car ne les protégeant pas assez et quand il le faut !?
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