Comment la
France devient une île ?!
ÉDITO. À
propos des retraites, les Français s’arc-boutent sur l’exception hexagonale,
dans le déni complet et insensé de la réalité économique.
LOGIQUE EN FAIT MME BORDE NOTRE 1ERE MINISTRE
JOUE LA MONTRE ET LE PRESIDENT REGARDE LE CHRONOMETRE TOURNER EN REGARDANT LES
MANIFESTANTS DEFILER TOUT COMME IL L’AVAIT FAIT POUR LES GILETS JAUNES PENDANT
PLUSIEURS SEMAINES QUI SE SONT TERMINES PAR UN PETARD MOUILLE FIASCO !?
On ne sait pas exactement comment finira la tragi-comédie
française sur les retraites, mais on peut déjà faire ce constat : l'Hexagone se
détache du continent. Le gouvernement tiendra probablement sur l'âge légal de
64 ans, accordant autant de concessions et d'exceptions que possible, mais rien
que ce chiffre suffit à nous distinguer de nos voisins d'Europe de l'Ouest, qui
sont tous allés plus loin. Un exemple est particulièrement parlant : le
Portugal, à la rigueur budgétaire autrefois incertaine, et où l'âge de la
retraite est désormais de 66 ans et 4 mois, en application d'une réforme votée
en 2007 sous un gouvernement… socialiste. Les dernières cigales, c'est nous !
L'idée de l'insularité de la France (en tout cas
métropolitaine), particulièrement absurde d'un point de vue géographique, n'est
néanmoins pas une idée neuve. Anatole France l'avait déjà avancée dans un roman
historique parodique intitulé L'Île des pingouins, publié en 1908.
L'écrivain avait conçu un scénario inverse, puisque son récit - miroir déformé
de l'histoire de France - se déroule d'abord dans une île avant que celle-ci ne
soit remorquée puis arrimée au continent. La « Pingouinie » (on pense
aux manchots de notre dessinateur Xavier Gorce !), avait toutefois pris, par
décret, le nom d'« insule ». La « seule insule de tout l'univers ».
Revendications délirantes. Cultivant sa
singularité, notre « insule » française d'aujourd'hui semble tentée
par le grand large. Le débat sur les retraites tourne beaucoup autour des
revendications les plus délirantes, comme celles de Marine Le Pen, Jean-Luc
Mélenchon ou Sandrine Rousseau, cette dernière brillant spécialement avec son «
droit à la paresse ». En face, on soutient mollement une réforme plutôt
modeste. Une pointe de résignation, peut-être ? Bien peu semblent avoir envie
de se faire traiter d'affameurs, voire d'assassins.
« Les modérés s'opposent toujours modérément à la
violence », écrivait d'ailleurs Anatole France dans L'Île des
pingouins… Il est ainsi frappant de constater que les partisans de la
réforme - au moins dans son principe - s'abstiennent le plus souvent de
présenter des arguments pourtant évidents, comme celui de la dette publique,
qui va dépasser bientôt les 3 000 milliards d'euros, et du risque de sanction
des marchés.
Cette mésaventure est pourtant arrivée il y a quelques mois à
l'un de nos voisins dont le caractère insulaire, lui, est plus patent : le Royaume-Uni.
Le « mini-budget » présenté en septembre par la Première ministre Liz Truss,
jugé grossièrement irréaliste, provoqua la chute de la livre, puis, en quelques
semaines, celle de la résidente du 10 Downing Street. Nul doute que si la
France n'était arrimée à la monnaie continentale, plusieurs gouvernements
seraient tombés chez nous ces dernières décennies.
Houellebecquisme économique. Il est
également curieux que le chiffre record du déficit commercial en 2022 - 164
milliards d'euros - ne prenne pas plus de place dans les débats, tout comme la
question de la compétitivité. Ces raisonnements semblent avoir peu de poids
dans un pays apparemment séduit par le houellebecquisme économique et
l'hypothèse défendue il y a treize ans par l'écrivain dans La Carte et le
Territoire selon laquelle la France se coulerait dans un modèle
désindustrialisé, vivant essentiellement du tourisme asiatique.
Cette image bucolique d'un pays qui profite de la vie n'est
pas sans charme. Elle a d'ailleurs été vantée la semaine dernière dans le Financial Times par un chroniqueur de renom,
Simon Kuper, sous la forme d'un billet soulignant la formidable espérance de
vie à la retraite dans notre pays et jugeant cette spécificité seulement «
modestement » au-dessus de nos moyens. Sauf que, venant d'un journal qui a
fustigé la démagogie de Liz Truss, on se demande dans quelle mesure cet hommage
ne nous renvoie pas à un statut d'attraction pittoresque. Le modèle
houellebecquien, c'est bien pour les autres…
Évidemment, les jeux ne sont pas faits. On peut toujours se
dire que, en réduisant les dépenses par ailleurs - c'est, semble-t-il,
l'intention de l'exécutif -, le pays ne prendra pas trop le large, en attendant
une inévitable nouvelle réforme des retraites, dans quelques années. De ce
point de vue, le roman français des retraites manque un peu de suspense : on
sait déjà qu'il y aura une suite.
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L'article du Point montre pour qui cet hebdo
dit d'information à idées orientées roule :
Le pouvoir en place avec ces modérateurs bornés
qui font tourner leur logiciel de censures arbitraires moyenâgeuse s'en réfléchir
car pour cela ils ne sont pas en retard inféodés à leur rédaction qui les rémunèrent
car tout le monde à le droit de vivre pour remplir sa gamelle journalière comme
tous Français lambda mais qui ne respecte pas toujours la liberté d'expression
inscrite dans notre constitution !?
Il faudrait que ces Français lambda ou gens de
peu qui se sont réveillés il y a 234 ans par leur révolution invention très
française de ces frondeurs qui ont mis a bas l'ancien régime dont on n'arrive
pas à se débarrasser car en plus donnant trop de pouvoir à nos présidents
surtout en 1989 après Mitterrand qui avait fait croire au Père NOEL aux
Français qui avalent tout pour se faire élire mettant nos départs en retraites
à 60 ans une utopie dévastatrice qui nous revient en pleine face avec nos
dirigeants pas que le président actuel qui a pris la suite de ces prédécesseurs
se prenant pour un monarque sans couronne bienpensant donneur de leçons bavard
s'écoutant parler pour ne rien dire ayant raté son 1er quinquennat et le second
prend le même chemin en essayant de rattraper un retard qui se creuse chaque
jour ce qu'il ne pourra faire avant 2027 et qui passera la patate chaude à son
successeur dans notre pays qui marche à reculons et s'enfonce dans un trou dont
on ne voit pas le fond !?
C'est la faute des Français qui votent si mal
depuis 40 ans qui regardent leurs nombrils du chacun pour soi avec un relent pernicieux
de démocratures qui grandissent comme dans d'autres grands pays et qui nivèleront
le reste de nos libertés mal encadrées nous faisant revenir des siècles en arrière
de cette V eme république obsolète devenue monarchique !?
Pauvre France pour les Français âgés qui ont vu
comme moi leur pays régresser !?
Je vote depuis 60 ans le bilan de la France est
déplorable !?
Jdeclef 09/02/2023 12h23
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