Paradoxe
ukrainien : victoire sur le papier, défaite sur le terrain ?
Vladimir
Poutine, qui se dit certain de gagner la guerre, va-t-il forcer sa chance
avant que les Ukrainiens ne reçoivent les armes qui leur ont été
promises ?
LES UKRAINIENS QUI SOUFFRENT N’ONT SUREMENT
RIEN A FAIRE D’UNE VICTOIRE VIRTUELLE !?
Les promesses de livraisons d'armes à l'Ukraine s'accumulent comme les
atouts dans un jeu gagnant. Depuis la décision allemande de lui fournir des
chars lourds Leopard 2A6, le 25 janvier, les États-Unis et leurs
alliés européens ont renchéri et annoncé tour à tour des livraisons de
tanks, de systèmes de défense antiaérienne et de fusées de longue portée. La
possibilité d'y adjoindre des avions de chasse est désormais discutée à Londres
et à Washington.
La visite éclair du président américain Joe Biden lundi est
venue couronner et souligner cette dynamique favorable à l'Ukraine. Le
moment de ce voyage inattendu, la veille d'un discours du président russe Vladimir
Poutine, et les nouveaux engagements pris par Joe Biden pour un soutien
militaire réitéré qui durera « aussi longtemps qu'il le faudra »,
soulignent la part de bluff de ce jeu de poker. Car il s'agit de montrer les
muscles et d'adopter une position intransigeante, comme pour faire oublier les
atermoiements passés.
Le discours
de Poutine a laissé beaucoup de Russes sur leur faim
Dans son discours à la nation, mardi, Vladimir Poutine n'a pas donné de
signe d'apaisement ni ouvert de portes pour de futures négociations. Au
contraire, il a seriné ses griefs contre ceux qui arment l'Ukraine et rejeté
sur l'Alliance atlantique et les dirigeants ukrainiens toute la
responsabilité du conflit. Il a assuré son peuple d'une victoire certaine en
même temps qu'il l'a préparé à une escalade, voulue, selon lui, par les alliés
de l'Ukraine. Celle-ci espère qu'une fois en possession des armes promises,
elle sera en mesure de gagner la guerre – à condition bien sûr que Moscou ne
recoure pas à son arsenal nucléaire. Sur le champ de bataille, cependant, la
balance penche pour la Russie, qui engrange peu à peu des gains de territoires
dans le Donbass.
De nouvelles armes offensives
Jusqu'à présent, les Occidentaux rechignaient à donner des armes
offensives à l'armée ukrainienne, mais cela a radicalement changé depuis le
début de l'année. Selon Vadym Omelchenko, ambassadeur d'Ukraine à
Paris, 321 tanks devraient arriver prochainement en Ukraine. Parmi
eux, 31 M1 Abrams des
États-Unis, 14 Leopard 2 et 29 Leopard 1 d'Allemagne
et 14 Challenger 2 du Royaume-Uni. En outre, une coalition
de pays incluant la Pologne, le Canada, le Portugal, l'Espagne, la Norvège, le
Danemark et les Pays-Bas travaillent à livrer ensemble d'autres Leopard 2. Ces chars
d'assaut modernes sont conçus pour mener des offensives terrestres.
Enfin, les États-Unis ont accepté de fournir à l'Ukraine – une première – des
armes balistiques de moyenne à longue portée : les « bombes de petit
diamètre lancées depuis le sol » (GLSDB), fabriquées par Boeing et le
groupe suédois Saab. Cette bombe guidée planante est augmentée d'un
moteur-fusée et lancée à partir de systèmes lance-roquettes tels que le HIMARS
américain. Sa portée de 150 kilomètres permettrait aux Ukrainiens de
frapper les lignes de ravitaillement et les dépôts d'armes et de munitions bien
au-delà de la ligne de front, jusqu'en Crimée par exemple.
Joe Biden en
visite à Kiev : la colère des républicains pro-Trump
Les forces ukrainiennes pourraient alors surclasser en précision, en
mobilité et en portée l'artillerie russe, qui montre ses limites et dont les
stocks de munitions diminuent. Parallèlement, les États-Unis ont commencé à
déployer un petit nombre de leurs systèmes de défense antiaérienne Patriot, qui
pourraient assurer à l'Ukraine une solide protection antiaérienne, alors que sa
DCA arrive déjà à stopper un grand pourcentage des missiles russes. Est-ce pour
toutes ces raisons que Volodymyr Zelensky a, dans une interview réalisée
dimanche pour le quotidien italien La Repubblica, parlé d'une
« guerre qui sera courte » et d'une victoire prochaine ?
Pour Yuriy Sak, conseiller du ministre ukrainien de la Défense, « les
Russes, malgré leurs efforts, n'ont rien réussi à obtenir de leurs buts de
guerre. Dès que nous aurons tanks et missiles de longue portée, nous pourrons
contre-attaquer. C'est une question de mois. Mais compte tenu des discussions
quotidiennes que nous avons avec nos partenaires internationaux, nous savons
que les armes seront ici en été. Notre victoire viendra dans la foulée, avant
la fin de l'année. »
Sur le terrain cependant, et notamment dans l'Est, autour de Bakhmout, les
difficultés s'amoncellent pour les Ukrainiens. Les munitions et les forces
manquent, tandis que les militaires russes progressent lentement mais sûrement.
Les deux adversaires se livrent à une course contre la montre : entre les
promesses d'avenir qui sont faites à l'armée ukrainienne et les difficultés
qu'elle rencontre actuellement, il y a une fenêtre que l'armée russe peut
mettre à son profit pour conquérir des territoires et occasionner de lourdes
pertes.
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Il n'y a pas que notre président qui procrastine
et attend pour agir fermement contre Poutine qui n'est pas la Russie et son
peuple asservi habitué à baisser la tête depuis des siècles et jusqu'à
maintenant après leurs tzars et leurs dictateurs Staline Lénine et autres après
avec l'union soviétique et la fin de la guerre froide et disparition de
l'URSS mais remplacée par la fédération
de Russie et son âme damnée le président Russe actuel ex agent du KGB qui a
attendu son heure pour envahir cette pauvre UKRAINE qui se défend ce qu'il n'avait
pas prévu mais n'en démord pas de sa victoire dans cette guerre ou il voulait éliminer
ce pays trop européen occidental !?
Mais surtout par l’erreur de ces occidentaux qui
l’ont laissé faire en Tchétchénie Géorgie depuis 2014 et masser des troupes dans
le Donbass ukrainien pour finir par annexer la CRIMEE tout cela sous l’œil des
USA et ses satellites et leur OTAN épouvantail car loin de chez eux qui n’a pas
empêché ce dictateur Russe de renouveler ces menaces de frappes nucléaires !?
Seuls les Polonais ont montré vraiment leur
opposition depuis le début on peu les comprendre avec leur frontière commune à
l’Ukraine car ayant souffert du joug russe encore longtemps après car depuis le
début et la fin de la 2eme guerre mondiale et la fin de la guerre froide !
Alors que nos dirigeants européens bavardent et
traine les pieds bien qu’ayant fait des progrès tardifs pour soutenir l’Ukraine
mais pas contre POUTINE !?
Nos dirigeants qui ne nous protègent pas assez
n'ont pas encore compris que c'est lui POUTINE qu'il faut éliminer de
l'équation car sa guerre Russo Ukrainienne a aussi induit des crises économiques
inflationnistes et énergétiques dont souffrent les européens et le monde malgré
des sanctions inefficaces de l'U.E. qui ne gênent pas du tout la Russie comme
l'a dit le président Russe dans son discours affirmation vérifiée par les
instances occidentales !?
À croire qu'on risque ce qui peut arriver une
vraie guerre mondiale !?
Jdeclef 22/02/2023 15h09
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