Iran :
l’indécision d’Emmanuel Macron agace !?
Ferme dans
sa dénonciation du régime, tout comme dans son soutien à l’opposition, le
président se veut réaliste et refuse de trancher dans un sens ou dans l’autre !?
LE PROBLEME C’EST QUE CE N’EST PAS QUE L’IRAN QU’IL AGACE MAIS TOUT LE MONDE LES
ALLIES OCCIDENTAUX DE LA France ET SURTOUT LES FRANÇAIS EUX-MEMES CAR L’INDECISION
EST SON PRINCIPAL DEFAUT VOIRE MEME UNE SORTE DE MALADIE INCURABLE SEMBLE-T-IL ?!
Le contraste est saisissant. En marge, le 10 février, de la conférence
de sécurité de Munich, le président de la République Emmanuel Macron rencontre
à nouveau la journaliste et opposante iranienne Masih Alinejad, qu'il avait
déjà reçue en novembre dernier à l'Élysée, pour la « féliciter, ainsi que
tous les membres de la coalition [de l'opposition] pour s'être rassemblés et
associés en soutien à la société civile » iranienne. « Je serais très
heureux de vous rencontrer tous ensemble », annonce le chef de l'État, qui
avait déjà été le premier dirigeant occidental à reconnaître la
« révolution » des Iraniennes et des Iraniens contre la République
islamique.
Pourtant, dès le lendemain, Emmanuel Macron affirme au cours de cette même
conférence de Munich : « Soyons clairs, je ne crois pas une seconde à
la théorie d'un changement de régime », répond-il à un chercheur au sujet
de Vladimir Poutine. « Nous avons déjà défendu des changements de régime
dans de nombreux pays et cela a toujours mené à des échecs. » De la même
manière qu'avec la Russie, la remarque du président de la République s'applique
parfaitement au régime iranien, avec lequel il n'a jamais souhaité rompre
malgré la répression sanglante des manifestations antirégime (au
moins 488 morts, dont 64 enfants et 39 femmes,
selon l'ONG Iran Human Rights, basée à Oslo).
« Message fort »
Ainsi, en même temps qu'il apportait son soutien public aux opposantes
iraniennes le 11 novembre dernier à l'Élysée, le chef de l'État, annonçait
sur France Inter son intention de parler « dans les semaines à
venir » avec le président ultraconservateur Ebrahim Raïssi, qu'il avait
déjà rencontré deux mois plus tôt à New York, provoquant la stupeur des
manifestants en Iran. « C'est un message fort de la part du président de
la République que de recevoir quatre opposantes iraniennes à l'Élysée, et ce
n'est pas une petite chose que de qualifier le mouvement en Iran de révolutionnaire »,
souligne le député français Hadrien Ghomi, affilié au parti présidentiel
Renaissance. « Il faut soutenir les personnes qui se battent en
Iran au péril de leur vie pour leur liberté, mais il est également
nécessaire de respecter le principe de non-ingérence et de penser à nos otages
sur place. »
Pourquoi l'Iran cible la France Cet élu
de Seine-et-Marne de 33 ans est à l'origine d'une résolution de
l'Assemblée nationale, adoptée à l'unanimité le 28 novembre 2022,
réclamant d'accentuer les sanctions contre les responsables iraniens
impliqués dans la répression des manifestations, ainsi que la libération des
ressortissants français détenus en Iran. Le texte a contribué à l'ajout
par l'Union européenne le 23 janvier dernier, de 37 personnes ou
entités iraniennes sur la liste des sanctions pour violation des droits
humains. « Nous allons dans le bon sens, mais il faut intensifier nos
efforts pour que la liste des personnes visées par les sanctions ciblées
(interdiction de voyage et gel des avoirs financiers dans l'UE) s'allonge,
poursuit Hadrien Ghomi. « Je défends la position du président de la
République, mais cela ne veut pas dire que l'on ne peut pas aller plus
loin. »
Réalisme froid
Le réalisme froid d'Emmanuel Macron sur l'Iran n'est pas dénué de
sens. Cinq mois après la mort tragique de Mahsa Amini pour un voile
mal porté, le régime iranien est toujours en place. Mais si le nombre de
manifestations de rue contre la République islamique a fortement diminué, la
colère populaire reste extrêmement vive et le moindre prétexte est bon pour
descendre à nouveau dans la rue. En témoignent les dizaines de
rassemblements de protestation qui ont éclaté jeudi soir à travers le pays
pour marquer le 40e jour suivant l'exécution par pendaison
des manifestants Mohammad Mahdi Karami et Mohammad Hosseini, comme le
veut la tradition chiite.
Ainsi, pour raviver la flamme de la révolte aux yeux des Européens, des
milliers de membres de la diaspora iranienne se sont réunis lundi
20 février à Bruxelles, où siège la Commission européenne. « Le
régime iranien sait par expérience que lorsque l'on fait moins de bruit
sur la répression en Iran, l'Europe a pour habitude de revenir vers lui »,
estime Danial Ilkhanipour, député allemand SPD de Hambourg, présent ce lundi à
Bruxelles afin de maintenir la pression sur les 27. « Certains pensent que
nous sommes fatigués, mais nous irons jusqu'au bout. L'Europe a beaucoup fait
pour les manifestants iraniens, mais il manque un pas essentiel afin de montrer
qu'elle se situe définitivement du côté du peuple. »
Curieux argument juridique
Après avoir adopté pas moins de cinq salves de sanctions ciblées contre
la République islamique, l'Union européenne est appelée par l'opposition
iranienne à frapper le régime en plein cœur, en plaçant sur sa liste des
organisations terroristes le corps des Gardiens de la révolution, l'armée
idéologique de la République islamique impliquée dans la répression de la
population. « Une telle décision serait cruciale sur le plan effectif
car elle entraînerait le gel des avoirs des Pasdarans (Gardiens, en
persan) en Europe, mais aussi d'un point de vue symbolique, car elle
signerait la rupture des relations entre l'Occident et l'Iran, poursuit Danial
Ilkhanipour. Cela enverrait un message très clair à Téhéran sur le fait
que le régime est totalement isolé du reste du monde et créerait une
nouvelle dynamique à l'intérieur du pays. » Une résolution symbolique a
déjà été votée en ce sens par le Parlement européen le 19 janvier dernier.
Mais le Conseil européen, seul organe habilité à prendre une telle décision,
refuse pour l'heure de trancher, se réfugiant derrière un étonnant argument
juridique.
Quand des experts de l'Iran sont harcelés en France… et
ailleurs « C'est quelque chose qui ne peut être décidé
sans un tribunal. Une décision de justice est nécessaire », s'est
justifié le 23 janvier dernier Josep Borrell, haut représentant
de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité. « Vous
ne pouvez pas dire : “Je te considère comme un terroriste parce que je ne
t'aime pas”. Cela doit être fait lorsqu'un tribunal d'un État membre émet une
déclaration juridique, une condamnation concrète. Et ensuite, nous
travaillons au niveau européen […]. » L'argument juridique peine pourtant à
convaincre.
« Perte de dignité »
« Contrairement à ce qu'affirme Josep Borrell, une condamnation en
justice n'est pas indispensable pour intégrer les Gardiens de la révolution à
la liste européenne des entités terroristes, au sens de la position
commune du 27 décembre 2001, une décision qui engage des poursuites ou
l'ouverture d'une enquête sur la base de preuves ou d'indices sérieux, y
compris d'un État tiers, suffit à l'inscription », objecte l'avocate
franco-iranienne Chirinne Ardakani, membre du collectif Iran Justice, qui
travaille à récolter des preuves des exactions du régime iranien en vue de
futurs procès. « Cette justification vise plutôt à masquer un manque de
volonté politique commune, poursuit la juriste. Chaque pays européen poursuit
sa doctrine propre en la matière, ce qui neutralise toute possibilité d'une
action à moyen terme. Comme les politiques refusent de trancher le débat, la
diplomatie européenne se retranche derrière un argument
pseudo-technique. »
Or, parmi les pays européens réfractaires se trouverait notamment… la France.
« D'un côté, le président français Emmanuel Macron affirme qu'il est du
côté du peuple iranien, et, de l'autre, son pays freine des quatre fers contre
la désignation des Gardiens de la révolution comme organisation terroriste car
la France veut toujours négocier avec la République islamique »,
pointe le député allemand Danial Ilkhanipour. « Dans l'absolu, c'est
une très bonne chose de vouloir dialoguer avec un pays, mais cela n'est plus
possible lorsque, de l'autre côté de la table, se trouvent des gens qui
torturent et violent systématiquement leurs opposants. Toutes ces pratiques
sont désormais documentées et on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas. Si
Emmanuel Macron persiste ainsi, alors l'Europe perdra définitivement toute
dignité. »
Pas de « rupture »
À Paris, on se défend catégoriquement de vouloir protéger les Pasdarans.
« Nous sommes tout à fait conscients du rôle joué par les Gardiens de la
révolution et d'importantes sanctions ont déjà été prises, y compris
contre leurs leaders, assure une source diplomatique. La ministre
Catherine Colonna a clairement fait savoir au conseil des Affaires
étrangères de l'Union européenne que nous étions favorables aux sanctions
contre les Gardiens de la révolution au titre de leurs violations des droits de
l'homme, mais il faut, pour ce faire, obtenir un consensus européen sur la
question. »
« Otage française en Iran, ma sœur est coupée du
monde » Dans les faits, la France estime en réalité
que le classement des Pasdarans sur la liste noire européenne constituerait bel
et bien une « rupture » avec la République islamique et ne semble pas
prête à franchir le pas à ce stade, alors que la révolte semble faiblir en
Iran, et que d'autres dossiers plus urgents et explosifs restent en
suspens avec l'Iran. C'est le cas de la crise du nucléaire iranien – en
l'absence de négociations pour revenir à l'accord de 2015, l'Iran s'approche
chaque jour davantage des capacités à obtenir l'arme atomique –, mais aussi du
sort des sept otages français (Fariba Adelkhah, Benjamin Brière, Cécile Kohler,
Jacques Paris, Louis Arnaud, Bernard Phelan et un anonyme) toujours aux mains
de la République islamique.
Bombe atomique
« Je ne vois pas en quoi se couper de tout contact [avec le régime]
fera avancer le dossier des otages d'État, l'issue de la prolifération
nucléaire et la question de la désescalade des tensions dans la région, avoue
un autre diplomate. Nous réagissons fermement, tant à titre national
qu'européen, face à la brutalité de la répression en Iran, tout en exprimant
clairement notre solidarité avec les demandes de respect des libertés
fondamentales formulées par les Iraniennes et les Iraniens. Cela
n'empêche pas, précise la source, qu'il y ait une crise nucléaire et qu'il
n'est dans l'intérêt de personne qu'un risque de prolifération émane de
l'Iran, ce qui serait un grand danger et que l'on veut empêcher. »
Cette hiérarchisation des crises de la part de l'Élysée et du Quai d'Orsay a
le don d'exaspérer certains élus en France. À l'origine d'une proposition
de résolution européenne présentée au Sénat le 4 janvier dernier, la
sénatrice Nathalie Goulet demandait notamment au gouvernement et à l'Union
européenne de placer les Gardiens de la révolution sur la liste des
organisations terroristes de l'UE et de mettre fin aux négociations sur le
nucléaire iranien. Elle a pourtant rapidement déchanté. « Le projet de
résolution final, qui a été voté à l'unanimité avant d'être envoyé au Conseil
de l'Union européenne, a été largement amendé, affirme l'élue de l'Orne. C'est
un petit pas, mais bien faible par rapport aux enjeux de la révolution
iranienne. » Ont été notamment ajoutés à la proposition finale de placer
les Pasdarans sur la liste noire européenne les mots « le moment venu »,
« avec ses partenaires du Conseil de l'Union européenne », et
« sur la base de décisions de justice ».
« Le discours ferme du président de la République sur l'Iran n'est
malheureusement pas suivi d'actes concrets », poursuit la sénatrice, pour
qui la France fait preuve de « schizophrénie » sur l'Iran, voire de
« naïveté ». « Les sanctions ciblées contre les Gardiens de la
révolution n'ont pas d'effets contre des gens qui passent leur temps à les
détourner, juge Nathalie Goulet. Quant à l'accord sur le nucléaire, négocier
avec un régime qui triche et enrichit de l'uranium à des degrés si élevés nous
place dans la situation du Premier ministre anglais Arthur Neville Chamberlain
signant avec Hitler les accords de Munich en 1938. » Scruté de très
près à Téhéran, le « en même temps » d'Emmanuel Macron sur l'Iran
est interprété, au mieux, comme un signe d'inconsistance en provenance de
l'Élysée, au pire, comme un aveu de faiblesse de la part du président français.
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MACRON et sa procrastination maladive devient
dangereuse pour nous peuple FRANCAIS lambda qui lui avons donné trop de pouvoir
qu'il ne sait pas utiliser car étant un chef d'état pleutre qui ne mérite même
pas ce titre à deux reprises à qui on a fait confiance 2 fois et jusqu'en 2017
!?
On l'a vu déjà avec ce dictateur Russe qui se
fiche ouvertement de lui et maintenant avec l'IRAN des ayatollahs !?
Et depuis lui et avant avec ces prédécesseurs
la France décline déraille ne prévoit rien marche à reculons avec ces
quinquennats et présidents que nous réélisons car vieux briscards connus d'une
politique française de cette Veme République usée !?
Nous aussi français lambda de tous bords qui
votons ou ne votent plus car écœurés comme moi vieux idiot ou qui n'y croient
plus ont déjà la tête sur le billot ou de la guillotine si française qu'on
utilise plus heureusement attendant que la lame tranchante tombe !?
Car d'ici 2017 il continuera à débiter ses
inepties qui deviennent dangereuses pour notre propre sécurité quotidienne !?
En fait Mr notre président aurait été peut-être
été mieux à sa place dans la religion catholique chrétienne à prêcher la bonne
parole (qu'on dit quelque fois en boutade pas catholique car hypocrite dégoulinante
de bienpensante pour se donner bonne conscience car elle aussi pas sans tache indélébile
!)
Le malheur voulant que les hommes soient bons
publics depuis des siècles et là les Français ne sont pas les derniers et se
font avoir par d'autres hommes plus intelligents qu'eux en les avilissant ou
les asservissant leur faisant croire aussi à des chimères mystiques d'âges moyenâgeux
mais se servant de leurs intelligences supérieures pour faire le mal !?
Mais faire comprendre cela au commun des
mortels Français lambda « messieurs tout le monde » car ne souffrant
pas encore assez et si en plus c'est loin de chez eux c'est mission impossible
car l'habitude est prise depuis la fin de nos conflits mondiaux un bonheur pour
nos dirigeants de tous bords!?
JDECLEF 21/02/2023 13H21
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