Retraites :
les syndicats annoncent deux nouvelles dates de mobilisation ?!
Après le
succès du mardi 31 janvier, les syndicats, dont ceux de la RATP,
appellent à des manifestations et des grèves contre la réforme, les 7 et 11
février.
IL FAUT AU MINIMUM DES GREVES A REPETITIONS
RECONDUCTIBLES PEUT ETRE AVEC BLOCAGES DE SERVICES PUBLICS MOBILISES POUR
ESPERER FAIRE FLECHIR CE GOUVERNEMENT ET MACRON QUI A ÉTÉ REELU EN PLUS PAR DES
FRANÇAIS MAIS QUI N’ONT PLUS D’ARGENT A PERDRE CETTE PERIODE D’INFLATION QUI
PROFITE INDIRECTEMENT AU POUVOIR EN PLACE ?!
Partout en France, les mobilisations contre la réforme des retraites ont
atteint des chiffres records mardi 31 janvier. Selon les syndicats, plus
de 2,5 millions de personnes ont défilé. Le ministère de l'Intérieur en a
compté moitié moins, mais tout de même plus de 1,27 million.
Davantage que la première mobilisation du 19 janvier, et même plus que
le record historique de 2010, au plus fort de la contestation contre une
précédente réforme des retraites. Le gouvernement et son projet de report de
l'âge légal de départ à 64 ans est sous pression, alors que deux nouvelles
mobilisations sont déjà prévues la semaine prochaine.
Forts de ce nouveau succès, les huit principaux syndicats français ont
décidé de prolonger le mouvement social. Réunis en début de soirée au siège de
Force ouvrière, ils ont appelé à deux nouvelles dates de mobilisation,
mardi 7 et samedi 11 février.
L'intersyndicale des organisations représentatives à la RATP a également
appelé de nouveau à la grève les 7 et 11 février,
suivant le mot d'ordre des huit principaux syndicats français, lancé mardi
soir. « Nous appelons tous les agents de l'entreprise à poursuivre et
amplifier la mobilisation par la grève et la manifestation le
mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à
cette réforme », ont écrit mercredi la CGT, FO, l'Unsa et la CFE-CGC
dans un communiqué commun.
Élisabeth Borne dit entendre les doutes
Dans plusieurs grandes villes, comme Montpellier, Nantes, Rennes ou
Marseille, la participation était supérieure à celle de la première mobilisation
du 19 janvier. À Paris, les organisateurs ont compté 500 000
manifestants, quand la préfecture de police en a dénombré 87 000, et le
cabinet indépendant Occurrence 55 000. De plus petites localités ont aussi
affiché un regain de mobilisation, comme Châteauroux, Boulogne-sur-Mer, Sète ou
Guéret.
Grève du 31 janvier : à Bastia, les séniors,
« usés », ont battu le pavé
« C'est une des plus grandes manifestations organisées dans notre pays
depuis des dizaines d'années », a déclaré Laurent Berger, le numéro un de
la CFDT, présent dans le cortège parisien. La cheffe du gouvernement, Élisabeth
Borne, a admis en fin de journée que sa réforme « suscite des
interrogations et des doutes ». « Nous les entendons », a assuré
dans un tweet la Première ministre.
Parmi les manifestants, c'est surtout l'inquiétude qui dominait. « Je
ne veux pas partir à 64 ans, je suis enseignante en maternelle et c'est
impossible d'enseigner jusque si tard. On est tout le temps accroupi, j'ai déjà
mal aux genoux », a expliqué Sandrine Carré, 52 ans, dans le cortège
bordelais.
Les défilés se sont dans l'ensemble déroulés dans le calme, sous la
surveillance de 11 000 policiers et gendarmes, dont 4 000 à Paris.
Quelques heurts ont toutefois émaillé le parcours dans la capitale, donnant
lieu à 30 interpellations, selon la préfecture. Des incidents ont
aussi été signalés à Rennes (16 interpellations) et Nantes (4 interpellations).
Grève du 31 janvier : « ça va péter », à
Paris la colère monte
La grève moins suivie dans plusieurs secteurs
Les nouvelles dates de mobilisation ont été annoncées alors que la grève a
été moins suivie dans plusieurs secteurs-clés. À commencer par la SNCF, où
36,5 % des agents ont cessé le travail mardi, contre 46,3 %
le 19 de source syndicale. La CGT-Cheminots et SUD-Rail ont toutefois
appelé à cesser le travail les 7 et 8 février, prélude à un
préavis reconductible « dès la mi-février ». En plein pendant les
vacances d'hiver. « On fera tout pour que les Français qui travaillent
puissent prendre un peu de repos mérité », a affirmé le ministre des
Comptes publics, Gabriel Attal, sur TF1.
La grève a aussi marqué le pas dans l'Éducation nationale, où le ministère
comptabilisait à la mi-journée un quart de grévistes dans le primaire comme
dans le secondaire, tandis que la FSU annonçait 55 % de professeurs des
collèges et des lycées en grève. Moins de grévistes également chez EDF
(40,3 % contre 44,5 % le 19, selon la direction), ce qui n'a pas
empêché des baisses de charges nocturnes dans les centrales électriques, sans
toutefois causer de coupures.
Exception dans ce décor, les raffineries et dépôts pétroliers de
TotalEnergies ont à nouveau oscillé entre 75 % et 100 % de grévistes
selon la CGT, qui a déjà déposé un préavis à partir du 6 février et
n'exclut pas « un arrêt des installations ».
Réforme des retraites : l'ultime combat de Berger et
Martinez
Pris en étau entre la détermination de la rue et la virulence des
oppositions, le gouvernement a de nouveau été bousculé à l'Assemblée nationale,
où le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a dû répondre à un feu roulant de
questions. « Rude journée pour vous, vous êtes en fâcheuse posture »,
lui a lancé le communiste Pierre Dharéville. Alors que le projet est débattu
depuis lundi en commission, Mme Borne a tenté de resserrer les
rangs, assurant devant les députés macronistes que « la majorité sera
unie » sur cette réforme, après avoir affirmé dimanche que le recul de
l'âge n'était « plus négociable ».
En retrait sur ce dossier, Emmanuel Macron, qui joue en partie son
quinquennat sur cette réforme, l'a jugée lundi « indispensable ».
« Monsieur Macron est certain de perdre », a répliqué Jean-Luc
Mélenchon (LFI) à Marseille, estimant que la France était « en train de
vivre une journée historique ».
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On ne change pas une équipe qui gagne mais pas
sur car le gouvernement de MME BORDE va-t-il céder avec notre président qui compte
les points de la mobilisation de la rue les mauvais jeux ne sont pas fait car
pour ces types de manifestations fleuves il n'y a que dans la durée qui peut
faire évoluer comme en 1968 que beaucoup comme moi ont connu c'est la durée
d'un mois qui a donné un résultat appréciable pour le peuple!?
Aujourd'hui la 1ere ministre à des outils pour
dynamiter ces contestations style article 47/1 ou 49/3 pour faire passer sa réforme
et les 64 ans requis pour prendre sa retraite et ses 43 annuités le reste ne
peut être que des aménagements à la marge bien qu'utile plutôt que de rien
avoir par des amendements !
Car le pouvoir en place se réfère à de nombreux
pays européens qui sont déjà à 69 ans de départ à la retraite et cela parait
trop pour bien des professions à travaux pénibles sans compter les femmes
toujours pas traitées à égalité dans le travail par les hommes et dans notre
société encore trop patriarcale française !?
On peut le comprendre car mon épouse a travaillé
jusqu'à 65 ans date ancienne de départ jusqu'en 1980 et elle est décédée et
n'en n'a pas profité que Mme BORDE qui est une femme y pense qui a déjà 62 ans
cette année donc pré retraitée !?
Donc nos députés que nous avons mal élus et
dont la majorité relative n'est pas acquise à l'Assemblée Nationale par leurs
partis politiques ringards pour le président peut faire capoter le pouvoir et
mener à la dissolution du parlement et le gouvernement mais comme ces
politiciens de tous bords tiennent avant tout à leurs places lucratives car
obligés de se représenter sans certitude d'être réélus ne voteront pas contre
la réforme du gouvernement BORDE mais macronien !?
Donc il serait étonnant que cette énième
reforme de retraite ne soit pas entérinée car notre monarque en ferait une
maladie il a déjà ratée la précédente à point à cause du COVID !?
Mais le descendrait de son piédestal !?
Jdeclef 01/02/2023 15h40
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