lundi 13 février 2023

« Faut rigoler avant que le ciel nous tombe sur la tête » avec tout ce qui tourne autour de la terre de débris divers satellites et maintenant ballons devenant psychose générale d’espionite ?!

 

Ballons espions : le mystère s’épaissit

LETTRE DES ARMÉES. Rien ne va plus. Pékin accuse désormais les États-Unis de se livrer aux mêmes pratiques d’espionnage. Jusqu’où ira la polémique ?

LA CHINE VOULANT DEVENIR 1ERE PUISSANCE MONDIALE DEVIENT VRAIMENT ENCOMBRANTE !?

On commence à s'y perdre un peu avec ces ballons volant au-dessus des Amériques, qu'ils aient été abattus ou pas. Aux dernières nouvelles, la situation est la suivante en ce tout début de semaine. Le 4 février, un ballon ayant survolé les États-Unis du nord-ouest au sud-est a été abattu par un chasseur F-22 au-dessus de la Caroline du Sud. Le Pentagone a estimé, sans apporter d'éléments vérifiables de source indépendante, que sa charge utile comportait des éléments avec « de nombreuses antennes, un ensemble probablement capable de collecter et de géolocaliser des communications. Il était équipé de panneaux solaires assez larges pour fournir l'énergie nécessaire à faire fonctionner de multiples capteurs collectant du renseignement ».

Mais les choses se sont corsées puisque d'autres objets, cette fois officiellement « non identifiés » par le Pentagone, ont été abattus vendredi, samedi et dimanche au-dessus de l'Alaska, de la province canadienne du Yukon, puis du Michigan. Pour l'instant, le Pentagone confie qu'il ignore quels étaient ces engins qui appartiennent, sans doute pas pour très longtemps, à la catégorie des OVNI (objets volants non identifiés). Y compris un très mystérieux « octogone volant » de plusieurs dizaines de mètres carrés, abattu par un chasseur F-16.

La météo, une arme de guerre

Rappelons tout d'abord que les prévisions météorologiques peuvent elles aussi être une arme de guerre. Elles sont indispensables à la conduite des opérations tactiques ou stratégiques, aussi bien en mer, sur terre que dans les airs. Maîtriser cette science de manière souveraine en disposant de données acquises par des moyens nationaux est un atout de puissance. Les conditions météorologiques à très haute altitude sont une condition de la réussite des lancements spatiaux, mais aussi de ceux des missiles balistiques, a fortiori intercontinentaux. Il en va de même pour les missiles de croisière. Le navire scientifique Monge, utilisé par la Direction générale de l'Armement pour les essais de missiles stratégiques français, dispose à son bord de moyens météorologiques importants, autour de ballons, de lidar et de fusée-sonde. De ce fait, un ballon météo peut être un outil militaire.

Ballon espion : les États-Unis et la Chine sur une trajectoire « très dangereuse »

Que les objets volants identifiés ou non naviguant dans la haute atmosphère au-dessus des États-Unis soient étiquetés par la Chine comme des engins de recherche civile, ou bien qu'il s'agisse de moyens d'espionnage, comme l'assure Washington, relève donc du faux débat : le droit international ne proscrit pas davantage ce type d'engin qu'il n'interdit les satellites espions.

À Pékin, lors du premier incident, on a tout d'abord « regretté » le survol « involontaire » des États-Unis. Pour ne rien arranger, Pékin s'est également plaint d'incursions au-dessus de son territoire : « Rien que depuis l'année dernière, des ballons américains ont survolé [le territoire de] la Chine à plus de dix reprises sans aucune autorisation », a déclaré le 13 février Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Les États-Unis espionnent tout

Cette affaire est l'occasion de rappeler que tous les pays du monde espionnent tout ce qu'ils peuvent, en fonction de leurs capacités. Celles des États-Unis sont colossales. En 2022, les 18 services de renseignement soumis à l'autorité de la directrice nationale du renseignement Avril Haines auront été dotés d'un budget de 89 milliards de dollars (83 milliards d'euros) et elle en demande 5 % de plus pour cette année.

Joe Biden est sans conteste l'homme le mieux informé du monde, ce qui lui a permis d'affirmer dès la fin de l'année 2021 que les Russes préparaient l'invasion de l'Ukraine, alors que les Français affichaient leur scepticisme. Les systèmes d'espionnage ne sont pas tout et les espions américains, malgré des centaines d'assassinats ciblés, ont largement contribué à la défaite en Afghanistan. Tout autant que les Français, ils avaient raté la conquête de la Crimée par Poutine, n'ont pas vu venir la montée en puissance de la Russie en Syrie, ou celle de Wagner en Afrique, ou encore les ingérences de Moscou dans les processus électoraux des démocraties occidentales.

Renseignement : une seule solution, la coopération

Depuis des décennies, les États-Unis espionnent sans le moindre complexe les dirigeants de pays alliés, parmi lesquels la France et l'Allemagne. Ils ne se gênent pas le moins du monde pour utiliser leurs services de renseignement d'État afin de gagner des compétitions économiques. Leurs satellites sont innombrables, les entreprises technologiques collectent toute l'information du monde, qu'ils partagent avec les services. Dans ces conditions, les Américains auront de la peine à nous convaincre que les Chinois, marchant à grands pas sur leurs traces, seraient plus indiscrets qu'eux, qui surveillent tout, partout et tout le temps.

Pourquoi maintenant

L'ambition stratégique chinoise à moyen terme consiste à ravir aux États-Unis la place de première puissance mondiale. Pour ce faire, elle doit agir comme son concurrent : mettre le paquet sur toutes les techniques d'espionnage humaines et techniques disponibles. Cela exige de gros moyens techniques, sur terre et dans l'espace, dont elle dispose. Mais elle doit aussi constituer des bases de données en collectant tout ce que les moyens électroniques émettent. Est-ce le but de ces étranges survols ? C'est possible. 

On comprend moins bien pourquoi les États-Unis ne se réveillent que maintenant, si ces vols se poursuivent depuis un moment, comme c'est probable. Dimanche soir, la secrétaire adjointe à la Défense Melissa Dalton a partiellement répondu aux interrogations nombreuses en reconnaissant que jusqu'à ces multiples détections, la vigilance n'était pas de mise : « Nous surveillons plus précisément notre espace aérien à ces altitudes, y compris en augmentant notre surveillance radar, ce qui peut expliquer en partie l'augmentation de la détection d'objets que nous ne recherchions pas ces dernières semaines. »

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Puisque ces 2 grandes puissances ont des problèmes de ballons qui tournent autour de notre terre et de leurs têtes et dont on ne saura jamais la fin ou la vérité de cette histoire d'aérostats gazeux !?

Car dit-on le ridicule ne tue pas ni ce type de ballon donc qu'ils jouent avec ceux dont ont ce sert en sport de balle et jouent avec : football handball basketball etc...

Car maintenant la surprise est éventée et on en voit partout !?

Ils devraient plutôt s'intéresser à un autre genre d'aéronef les drones nettement plus dangereux que l'on peut rendre silencieux avec un moteur électrique et caméra embarquée et qui eux peuvent tuer comme en Ukraine par exemple !?

L'espionnage a toujours existé mais chez les Chinois c'est de la paranoïa qu'il faut soigner !?

Ils nous ont déjà exporté des virus multiples de la Covid c’est suffisant semble-t-il se serait mieux s’ils nous oubliaient !?

Jdeclef 13/02/2023 16h50 

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