mardi 1 novembre 2011

L’HUMILIATION D’UN 1ER MINISTRE ET DE SON PEUPLE N’EST PAS LA MEILLEURE MÉTHODE POUR IMPOSER UNE MESURE DRASTIQUE !

Le Premier ministre grec Georges Papandréou le 27 octobre 2011 lors d'une allocution télévisée à Athènes

La Grèce va organiser un referendum sur l'accord européen sur la dette

Cette décision fait suite au sommet européen de jeudi dernier...

Le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé lundi l'organisation d'un referendum en Grèce et d'un vote de confiance au parlement sur l'accord conclu la semaine dernière au sommet européen de Bruxelles pour effacer une partie de la dette publique grecque. «La volonté du peuple grec s'imposera à nous», a déclaré M. Papandréou au groupe parlementaire socialiste, tout en indiquant aussi qu'il allait demander un vote de confiance au Parlement sur l'accord sur la dette.
Les Grecs «veulent-ils l'adoption du nouvel accord ou le rejettent-ils? Si les Grecs n'en veulent pas, il ne sera pas adopté», a déclaré le Premier ministre.

Une majorité de Grecs opposés aux décisions du sommet de Bruxelles

Des manifestations se sont déroulées vendredi dernier dans de nombreuses villes à travers le pays, à l'occasion des célébrations de la fête nationale, pour protester contre la politique d'austérité du gouvernement socialiste et les conséquences de l'accord européen qui donnent aux créanciers plus de contrôle sur la politique budgétaire du pays, faisant craindre à certains une perte totale de souveraineté.
Un sondage paru le week-end dernier montre qu'une majorité de Grecs jugent les décisions du sommet négatives, 12,6% seulement les jugeant positives


Là ! Le 1er Ministre Grec a bien roulé dans la farine ses interlocuteurs Européens (notamment A.MERKEL et N.SARKOZY) en se défaussant en demandant l'avis du peuple grec dont on connait la réponse à moins d'un miracle !

Sacré leçon donnée a notre couple franco-allemand duettistes de choc qui se heurtent à la Grèce berceau de la démocratie 

Le fait de mettre un pays quel qu'il soit "sous tutelle" est la goutte de trop qui a fait déborder le vase, que peut être, ce 1er ministre ne voulait pas assumer seul, sans un aval de sa population

N.SARKOZY devrait en prendre leçon sur la façon dont il décide quelque fois arbitrairement certaines mesures à l'encontre des Français

Mais plus grave encore semble-t-il cela remet en cause cet accord européen (plutôt franco-allemand...) sur la dette grecque

Et cela se ressent déjà sur les bourses européennes et sur les investisseurs (disons plutôt les spéculateurs)

Donc rien n'est fait, on en est comme d'habitude encore au niveau des belles paroles fumeuses Sarkozienne et nous attendons et glissons un peu plus dans cette crise vers le fond que l'on ne voit même pas tant il est profond...

jdeclef01.11.2011 -

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