samedi 7 février 2015

QUE LA RECHERCHE MÉDICALE SCIENTIFIQUE ET SES CHERCHEURS MENDIENT POUR TRAVAILLER CORRECTEMENT POUR LE BIEN DE LA SANTE DE NOS CONCITOYENS C'EST INADMISSIBLE!


Lyon

SANTÉ La jeune chercheuse Aurélie Juhem lance un appel. Elle a besoin de 500.000 euros pour que le traitement préconisé soit testé sur des humains ...

Rhône-Alpes: Elle a découvert une molécule pouvant tuer les tumeurs cancéreuses

Un fol espoir. Aurélie Juhem, chercheuse dans un laboratoire grenoblois, pourrait avoir fait une découverte capitale dans le traitement de certains cancers. La jeune femme travaille depuis sept ans sur une molécule anticancéreuse, appelée ET-D5.
«Cette molécule a la capacité de stopper la division et la prolifération des cellules tumorales, explique Aurélie Juhem. Elle peut aussi détruire les vaisseaux qui se sont formés et qui alimentent la tumeur.» En d'autres termes, cette molécule peut tuer les tumeurs sans endommager les organes situés à proximité. C'est ce que démontrent des tests prometteurs effectués sur des souris, en attendant d'autres expérimentations sur les humains.

Les premiers tests pourraient être effectués dans un an

Mais afin de parvenir à cette prochaine étape, la jeune femme doit dénicher au moins 500.000 euros. Le prix à payer pour effectuer la phase des tests réglementaires de toxicologie et voir si la molécule peut être nocive pour l'homme.
Si elle réussit à financer cette phase obligatoire, les premiers essais pour les humains pourraient débuter lors du premier trimestre 2016 sur des patients du centre anticancéreux Léon-Bérard de Lyon.

Une chimio en cachet

«Les volontaires prendront cette molécule sous forme de cachets, explique Aurélie Juhem. ça sera de la chimio par voie orale, quelque chose d'innovant qui viendra compléter tout l'arsenal thérapeutique existant. Seules les personnes malades pourront essayer ce nouveau traitement.» Et notamment les patients atteints de cancer du foie, du pancréas, du rein ou de sarcomes, que l'on peut difficilement opérer.
«Aujourd'hui, il y a un réel besoin de nouvelles thérapies pour ces maladies», insiste la jeune femme. En cas de tests concluants, le brevet, qui appartient notamment à l'université Joseph-Fourier de Grenoble, pourrait ensuite vendu à un laboratoire pharmaceutique en vue d'une exploitation à grande échelle.










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