UNE ÉLECTION QUI PASSIONNERA MOINS LES FRANÇAIS QUE FRANCE/ÉCOSSE DE RUGBY POUR UN SUSPENSE MINIME DONT LE RÉSULTAT NE CHANGERA PAS LA POLITIQUE DE NOTRE PAYS JUSQU'EN 2017!

POLITIQUE Le deuxième tour de la législative partielle dans le Doubs, prévu ce dimanche, est au cœur de toutes les préoccupations...

Législative partielle dans le Doubs: Un scrutin local pour des enjeux nationaux

Ce dimanche, on saura enfin qui du PS ou du FN remportera le deuxième tour de l'élection législative partielle dans le Doubs, après l'élimination dès le premier tour du candidat de l'UMP. Erigé en bataille nationale tant dans les rangs socialistes que frontistes, ce duel PS - FN a d'ores et déjà été perdu par l'UMP et son président Nicolas Sarkozy, qui se sont pris les pieds dans le tapis du «ni-ni», préférant ne pas se mouiller et «laisser les électeurs choisir» leur camp.

L'UMP a mal au front

Front républicain ou Front national? Argh! La question était trop épineuse pour l'UMP, qui a sans surprise opté mardi pour le «ni-ni». Eliminée dès le premier tour de l'élection, l'UMP est la grande perdante de ce scrutin. Outre sa défaite, le parti s'empêtre dans son incapacité à afficher une ligne politique claire, soucieuse de ne pas froisser la base divisée de son électorat, dont une partie pourrait être tentée de glisser un bulletin frontiste dans l'urne.
Et dans cette cacophonie, c'est maintenant Nicolas Sarkozy, dont les talents de fédérateur sont remis en cause, qui se retrouve comme un lapin pris dans les phares. Pourquoi? Sa conférence, lucrative, donnée ce lundi à Abu Dhabi, pendant que les ténors de son parti s'exprimaient dans les médias sur la conduite à adopter pour le deuxième tour, bravant la consigne de silence donnée par la direction. Appelant à défendre les valeurs républicaines, François Hollande a rappelé ce jeudi à l'occasion de sa conférence de presse qu'entre Chirac et Le Pen en 2002, il n'avait «pas hésité une seule seconde». Et paf.
Nicolas Sarkozy a répliqué samedi, lors du Conseil national de l'UMP à la Mutualité à Paris, en demandant au président de la République de faire preuve de «pudeur» .

Conforter le retour en grâce du PS

Avec une cote de popularité en hausse, à 22 et 35% d'opinions favorables, François Hollande et Manuel Valls regagnent un peu l'amour des Français. Alors pas question de s'arrêter en si bon chemin. «Le résultat de cette élection est inespéré: il redonne des couleurs au PS, il coince les frondeurs et pose beaucoup de problèmes internes à l'UMP», aurait déclaré François Hollande, d'après Le Canard Enchaîné. Aujourd'hui, chaque siège compte. Depuis que le député Jean-Pierre Maggi a claqué la porte du groupe PS fin janvier, les socialistes ont perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Rien de vraiment handicapant dans les faits, mais c'est une claque symbolique pour le PS.
Pourtant, même si Frédéric Barbier, le candidat socialiste donné gagnant dans les sondages face à la frontiste Sophie Montel, l'emportait, il manquerait toujours un siège aux socialistes pour reconquérir la majorité absolue. Mais avec une dizaine de sièges perdus par le PS depuis 2012, c'est le moment pour le parti, un peu ragaillardi, de passer à l'offensive.

Gratter un troisième siège à l'Assemblée

Du côté du FN, c'est aussi le poids du parti au Parlement qui intéresse. Pour tenir compagnie à Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen dans l'hémicycle, le FN, qui ne cesse de grignoter des voix lors des scrutins locaux, se verrait bien gratter un troisième siège à l'Assemblée. Pas encore de quoi constituer un groupe parlementaire à l'Assemblée, qui requiert un minimum de quinze âmes, mais un bon point dans la stratégie de Marine Le Pen, qui a choisi, lentement mais sûrement, de conquérir le pouvoir localement pour mieux l'emporter dans la course à l'Elysée en 2017.
Mais François Hollande ne l'entend pas de cette oreille. Tous les partis ne sont pas «pleinement dans les valeurs de la République», au nom des «valeurs», il y a un moment où les électeurs «doivent faire des choix», a-t-il déclaré ce jeudi.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

On juge beaucoup trop l'importance, soit disant nationale de cette élection partielle (tout au moins dans les médias) comme si cette circonscription du Doubs représentait tous les électeurs français?!

C'est surtout un épiphénomène de mini laboratoire politique pour médias, émissions de télés spécialisées, politologues de tous poils et journaleux, instituts de sondages, politiciens élus ou non qui vont encore palabrer en essayant de décoder ou d'interpréter les résultats et pourcentage et bien sur les leaders des 2 partis restant en lice, plus celui qui a été éliminé au 1er tour!

Le seul petit événement serait si le FN remportait cette élection, mais pour autant ce ne serait pas un séisme, cela contribuerait seulement à ceux qui ont déjà peur de leurs ombres, de faire dans leur pantalons et les autres partis UMPS et autres comme dit M.LE PEN à s’unir encore plus (seulement en parole) contre le FN pour faire peur aux français comme d'habitude pour les élections suivantes!

Depuis que ce parti existe légalement et surtout depuis qu'il monte de part de la gabegie, magouillages, et autres incapacités et médiocrités diverses des autres partis à avoir des politiciens élus qui écoutent simplement déjà les français, les autres partis sont "vent debout" pour la lutte anti FN!

Mais nos concitoyens ce n'est pas çà qu'ils demandent, c'est qu'on s'occupent de leurs problèmes et ceux de la France et comme ces partis ringards ne font rien depuis des décennies, ils n'ont plus beaucoup de choix, soit voter FN et prendre le risque hypothétique de la nouveauté, du changement, ou s'abstenir, quand ils sont dans ce cas de figure ou se faire avoir une fois de plus par des politiciens qui les manœuvre à leurs profits depuis plus de trente ans (toujours les même bien sur..!)

Et pour revenir à cette élection, seule, celle de 2017 comptera vraiment, çà les français le savent !

Declef | 08.02.2015