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Le président français a tenu un point presse, jeudi
soir...
Mistral, Rafale et Ukraine au menu de François Hollande
François Hollande en mode Commander in chief. Jeudi soir, le président français affichait un visage satisfait, à l'issue du sommet européen à Bruxelles. Il est revenu sur le cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie, négocié par Paris et Berlin, sur la vente de 24 Rafales à l'Egypte et la livraison, toujours suspendue, de deux navires Mistral à Moscou.Ukraine: L'UE sévira si la trêve échoue
Si l'accord trouvé à Minsk «n'était pas respecté, on rentrerait dans un processus de sanctions qui s'ajouteraient à celles qui ont déjà été prononcées», a averti François Hollande. Mais la France et et l'Allemagne jouent la prudence en raison «de la mauvaise expérience» du précédent cessez-le-feu, signé en septembre à Minsk mais qui était resté lettre morte.Rafale: Une première vente qui pourrait en entraîner d'autres
Le fleuron français avait jusqu'ici fait un flop à l'international. Mais jeudi, François Hollande a confirmé la vente de 24 appareils à l'Egypte. Ce premier contrat d'export pourrait constituer «un élément de conviction supplémentaire» pour des contrats avec d'autres pays, selon le président français, qui a évoqué plusieurs pistes comme l'Inde ou le Qatar.Livraison de Mistral à Moscou: Les conditions «toujours pas réunies»
«Les
conditions ne sont toujours pas réunies. Elles le seront je l'espère un jour»,
a lâché Hollande. «Il est clair que si tout se mettait en place» pour le
règlement de la crise ukrainienne, «des mesures seraient prises au niveau
européen pour alléger les sanctions» et «la France pourrait s'inscrire dans ce
processus», mais «nous n'en sommes pas encore là». Pour l'instant, la livraison
de ces deux navires de guerre, d'une valeur cumulée de 1,2 milliards d'euros,
reste donc suspendue.
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