mercredi 25 février 2015

UN PROBLÈME RÉCURENT CES EXPATRIES QUI RÉSIDENT DANS DES PAYS A RISQUES ET JUSTEMENT CELUI-LÀ ÉTAIT FORT DANGEREUX !

 Des chefs tribaux et des miliciens chiites Houthis ont été ...

Yémen: des chefs locaux sollicités après le rapt d'une Française

Une jeune ressortissante française, Isabelle Prime, employée d'une société de conseil américaine, a été enlevée mardi à Sanaa au Yémen, ont annoncé à Paris les autorités françaises en réclamant sa libération «dans les meilleurs délais» et son employeur américain.
«Nous demandons que sa libération intervienne dans les meilleurs délais, nous cherchons à la localiser», a déclaré le président français François Hollande à la presse.
L'employeur de la Française de 30 ans, Francisco Ayala, président de Ayala Consulting, basée dans la banlieue de Miami (Floride, sud-est) et en Equateur, a indiqué qu'«Isabelle était la dernière» des expatriés de sa société encore au Yémen et qu'elle «devait partir dans quelques jours».
Selon M. Ayala, elle se rendait en voiture à son travail avec son accompagnatrice yéménite, qui était également son interprète selon Libération, quand son chauffeur a été arrêté par des hommes habillés en policiers.
Selon de premières informations, la jeune femme aurait travaillé pour la Banque Mondiale, ce que l'institution a ensuite démenti. Les «deux femmes travaillent comme contractuelles pour une société de conseil, elle-même sous contrat du Social Welfare Fund qui développe un projet financé par la Banque Mondiale», a indiqué l'institution financière basée à Washington.
- 'Tout s'est passé très vite' -
L'employeur de la jeune Française a raconté que «tout s'est passé très vite». «Deux voitures ont arrêté la nôtre, ces gens étaient habillés en policiers», a-t-il ajouté.
La voiture a tourné dans la ville puis le chauffeur a été libéré et a prévenu les autorités. Selon lui, les ravisseurs ont voulu libérer l'accompagnatrice mais cette dernière a refusé pour rester avec la Française, a encore dit M. Ayala.
«Il y a des contacts. Nous ne sommes pas informés, le ministère de l'Intérieur (yéménite) s'en occupe, on attend», a-t-il ajouté.
Selon le site d'Ayala Consulting, Isabelle Prime est consultante spécialisée en développement durable et en communication. Elle avait auparavant travaillé en Jordanie et en France dans les télécommunications et l'assainissement de l'eau.
La jeune femme est originaire de Châteaubriand en Loire-Atlantique selon Presse-Océan. Son père a souligné sur le site internet de RTL sa prudence, sa fille loin d'être une tête brûlée selon lui se trouvait en permanence en relation avec les services de sécurité locaux.
Après des études secondaires à Angers, Isabelle Prime a notamment suivi les cours d'une école de commerce à Reims entre 2005 et 2008 et effectué un diplôme de 3e cycle à Sciences Po à Paris pendant un an en 2011-2012, ainsi que fréquenté l'université de Turin en Italie, selon son profil sur le site du réseau social professionnel LinkedIn.
Parmi les causes importantes à ses yeux, la jeune femme cite notamment «la lutte contre la pauvreté» et «l'aide humanitaire», sur son profil de ce réseau social.
Selon une source des services de sécurité yéménites, la jeune femme a été enlevée dans la matinée dans le centre de Sanaa, par des hommes armés non identifiés, alors qu'elle et son se trouvaient à bord d'un taxi. Elles ont été conduites vers une destination inconnue, selon la même source.
«Tous nos services sont mobilisés pour localiser et obtenir la libération rapide de notre compatriote», a assuré dans un communiqué le ministère français des Affaires étrangères, qui avait appelé début février les Français à quitter ce pays en proie à des troubles «dans les meilleurs délais». «Le centre de crise du Quai d’Orsay est en contact avec sa famille», a ajouté le ministère.
La capitale du Yemen est actuellement contrôlée par les miliciens chiites Houtis.
Début février, la France et d'autres pays occidentaux avaient fermé leurs ambassades et les intérêts français au Yemen avaient été pris en charge en début de mois par la représentation marocaine dans le pays. Mais depuis le Maroc s'est aussi retiré du Yémen et Paris étudie les possibilités de représentation, selon des sources diplomatiques.
Le président yéménite Abd Rabbo Manour Hadi, retenu un temps à Sanaa mais désormais libre de ses mouvements et protégé par ses partisans à Aden (sud), revendique son statut de chef d'Etat légitime face à la milice chiite qui contrôle la capitale, au risque d'accentuer les divisions.
Dès son arrivée à Aden, il a déclaré assumer ses fonctions et a qualifié de «nulles et non avenues» toutes les mesures prises par les Houthis.
Six monarchies sunnites du Golfe - Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar, Koweït - ont salué la fuite de M. Hadi de Sanaa, évoquant «un pas important qui affirme sa légitimité».
Le Conseil de sécurité de l'ONU avait déjà sommé le 16 février les Houthis de «retirer leurs forces des institutions de l’état» et de «céder le contrôle des institutions gouvernementales et de sécurité».
Les Etats-Unis avaient également dès le 7 février rejeté la création par les Houthis d'un «Conseil présidentiel» pour remplacer M. Hadi, allié de premier plan de Washington dans la lutte contre Al-Qaïda, cible d'attaques de drones américains au Yemen.
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Notre gouvernement a fermé son ambassade ainsi que d'autre pays occidentaux il a appelé les français résidents ou travaillant au Yémen à rentrer en France ou à quitter le pays depuis le début février!


Ce pays est en totale anarchie!


A ce titre comment pourra-t-on négocier sa libération et avec qui !?


C'est fort malheureux pour cette jeune femme et sa traductrice yéménite!


Mais là, c'est le comble de l'imprudence ou inconscience de la part d'elle-même et surtout de son employeur, car employée d'une société de conseil américaine US!


De plus AL QAIDA au Yémen avait menacé la France et revendiqué indirectement les attentats de "Charlie-Hebdo"!

Ce pays est un nid (de plus) de terroristes islamistes!


Le 19 septembre 2014, les rebelles ont attaqué Sanaa; le 21, ils se sont emparés du siège du gouvernement. Cela a provoqué la démission du premier ministre Muhammad Basindawa, remplacé le 7 octobre par Ahmed Awad Moubarak. Les combats ont fait 123 morts Par la suite les combats prennent de l'ampleur et s’étendent à d'autres régions!


Parallèlement les USA luttent contre AL QAIDA notamment à l'aide de drones dans ce pays!


Declef |

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