jeudi 19 février 2015

QUE LES AUTRES PARTIS ARRÊTENT DE FAIRE DE L'ANTI FN PRIMAIRE CELA NE SERT À M.LE PEN QU'À PROGRESSER ILS FERAIENT MIEUX D'AVOIR DES PROGRAMMES A PROPOSER AUX FRANÇAIS !


Marine Le Pen, présidente du Front national, le 6 février 2015 à Nanterre
Politique
ANALYSE Deux professeurs décryptent, grâce à des logiciels sémantiques, le discours frontiste…

Front national: Comprendre le double langage de Marine Le Pen


Le discours frontiste proposé par Marine Le Pen, normalisé, attractif, nécessite de nouveaux décryptages. Car les mots utilisés par la présidente du FN ont souvent un sens second, et proposent une interprétation tendancieuse... C’est la thèse du livre Marine Le Pen prise aux mots de Cécile Alduy, professeur associé de littérature française à l'université américaine de Stanford, et Stéphane Wahnich, professeur associé à l’université Paris-Est Créteil en communication politique et publique. Laïcité, République, peuple, immigration, 20 Minutes revient sur plusieurs mots utilisés par les frontistes. 

  • La laïcité
Contrairement à son père, Marine Le Pen a investi la notion de laïcité, un thème historique de la gauche française. Ce terme est instrumentalisé comme une arme contre les populations d’origine immigrées, expliquent les universitaires. Pour la présidente frontiste, la laïcité est comprise dans une «conception maximaliste»: Si elle était appliquée, cette laïcité aboutirait à restreindre la libre expression religieuse à la seule sphère du privé. La loi de 1905 serait ainsi dénaturée, ses domaines d’application abusivement étendus à tout l’espace public. Dans la bouche de Marine Le Pen, la laïcité «cible une catégorie unique de contrevenants, les musulmans, bientôt caricaturés en islamistes, voire en terroristes», soulignent-ils. 

  • Le complot
Ce thème revient régulièrement dans le discours frontiste, expliquant la pseudo-unité ancestrale de la France éternelle contrecarrée par des forces maléfiques. Jean-Marie Le Pen évoque un «complot mondialiste», dénonçant les «organisations secrètes», les «sectes», à savoir les syndicats, la franc-maçonnerie, «l’internationale juive», le «lobby de l’immigration». «Marine Le Pen prend soin de dépoussiérer et rationaliser la paranoïa paternelle», analysent les auteurs. Elle utilise de nouveaux mots et de nouvelles cibles. La présidente frontiste évoque ainsi «le projet» «du système» «UMPS», de «la logique mondialiste» et de ses bras armés les grands organismes internationaux anonymes, tels le Fonds monétaire international ou de l’Union européenne. Selon les auteurs, Marine Le Pen reste ainsi «du côté de l’idéologie du complot.»

  • Le peuple
Le terme est «hautement ambigu» dans la bouche des responsables frontistes, précisent les universitaires. Par peuple, les frontistes entretiennent une confusion, mêlant trois dimensions: Le peuple vu comme la source de la souveraineté démocratique, le peuple comme catégorie sociologique restreinte en opposition aux élites, et enfin le peuple comme «les Français», en opposition aux immigrés jugés inassimilables. Sous un vernis démocratique ou social se dissimulent ainsi des fondements xénophobes, expliquent les auteurs.

  • La République
Terme encensé par Marine Le Pen, mais qui pose question dans sa bouche. Car les mesures phares de son programme supposent onze révisions constitutionnelles déclarées et d’autres sous-entendues par la «priorité nationale», notent les auteurs. Dans ces révisions figurent la suppression du Sénat, l’abrogation du pouvoir constituant du Parlement, des restrictions sur la constitution des corps intermédiaires… «On peut se demander si le ‘républicanisme’ affiché de Marine Le Pen s’applique à la 5e République, ou uniquement aux moyens pour accéder au pouvoir, qui ensuite à altérer les fondamentaux de la démocratie française actuelle», explique Cécile Alduy et Stéphane Wahnich.

  • L’immigration
Ce thème est la marque de fabrique du Front national depuis 1978 et le slogan «Un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés en trop». Loin de renier les discours du père, Marine Le Pen adapte ses mots pour échapper aux accusations de xénophobie et de racisme. Elle tient en outre un double langage, soulignent les auteurs. Aux médias, elle parle de «politique dissuasive» et met une rationalité comptable. Aux militants et sympathisants des meetings, elle réserve la logique xénophobe copiée de Jean-Marie Le Pen: L’allusion au «grand remplacement» d’Alain Soral et l’insistance sur le risque de «submersion démographique» et de conflits multiethniques.
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Il serait temps d'être pragmatique et raisonnable:

M.LE PEN est intelligente et fait de la politique politicienne bien hypocrite pour gagner des voix à son parti et à son profit et espérer le pouvoir (mais çà ce n'est pas fait loin de là) en ligne finale contre n'importe quel candidat qui lui serait opposé au 2eme tour en 2017!


Alors elle caresse les électeurs déçus des autres partis dans le sens du poil et leur fait écouter des discours ou mots qu'ils veulent entendre, et en plus n'est pas mauvaise oratrice, car elle parle un langage que tout le monde comprend!

Alors que J.M. LE PEN est un tribun imbécile borné qui ne veut pas le pouvoir seulement semer le trouble dans les partis UMPS depuis des décennies, car ils  s'acharnent à faire peur aux électeurs prédisant un chaos et la révolution si M.LE PEN et le FN arrivait au pouvoir?!

La réalité actuelle et qui n'évoluera pas grandement avec les élections départementales sans beaucoup d'importance nationale:

C'est qu'il y a 62% qui ne veulent pas de M.LE PEN au pouvoir et pas du FN, car ne l'à croyant pas capable de gouverner!


Et en 2017 si elle arrive qualifiée au 2eme tour en face de qui que se soit, elle sera battue!


(Peut être avec un écart moins important que du temps en 2002 de J.CHIRAC opposé à J.M.LE PEN mais sans contestation!)

DECLEF |

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