lundi 16 décembre 2019

Hélas, il faut vraiment supprimer ces régimes spéciaux, car ceux qui en ont en abusent !



Grève dans les transports : le taux de grévistes en baisse à la SNCF (mais pas assez suffisant...)

VIDÉO. Le trafic à la SNCF et à la RATP est toujours perturbé pour ce douzième jour de grève : le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats s'accentue.

La grève dans les transports entame ce lundi 16 décembre son 12e jour consécutif. La mobilisation ne faiblit pas et peu d'améliorations sont à prévoir sur le trafic SNCF et RATP. Édouard Philippe, dont les annonces du mercredi 11 décembre n'ont pas eu l'effet escompté, a déjà exprimé son intention de rencontrer les syndicats « le plus tôt possible la semaine prochaine » pour « continuer à améliorer le projet ».
Comme attendu, la circulation était difficile lundi matin en région parisienne. Selon le site d'information routière Sytadin, 628 kilomètres de bouchons étaient recensés en Île-de-France autour de 8 h 45. Selon les courbes statistiques, cette situation est au-delà du niveau qualifié d'« exceptionnel » par Sytadin. Les fortes pluies qui s'abattaient sur la capitale et sa région n'arrangaient pas la situation. es 628 kilomètres égalent le record de bouchons « hors événement extérieur » (intempéries, grèves, manifestation, etc.) qui remontait au 8 octobre 2019. Le record absolu se situe lui à 739 kilomètres de bouchons atteint le 6 février 2018 en Île-de-France peu avant 19 h 30 en raison d'abondantes chutes de neige.

Huit lignes de métro fermées

Le trafic RATP restera « très perturbé » également lundi, avec 8 lignes fermées, un train sur deux sur le RER A et un train sur trois sur le RER B uniquement aux heures de pointe, a annoncé dimanche la régie. Le réseau de bus circulera avec un service assuré à 50 %. Les lignes automatiques 1 et 14 et Orlyval fonctionneront normalement, les lignes 4, 7, 8 et 9 seulement partiellement aux heures de pointe. Dans le détail, il y aura 1 métro sur 3 de 6 h 30 à 9 heures puis de 16 h 30 à 19 h 30 pour les lignes 4 et 7, avec plusieurs stations fermées.
Toujours aux heures de pointe, le métro circulera sur la ligne 8 entre Créteil-Pointe-du-Lac et Reuilly-Diderot à raison d'un train sur trois. Pour la ligne 9, un train sur deux est prévu entre Nation et Mairie-de-Montreuil et un train sur trois entre Pont-de-Sèvres et Franklin-Roosevelt. La ligne 11 circulera seulement dans la matinée avec un train sur quatre. Le trafic du tramway s'améliore. Il circulera toute la journée pour le T2 avec cinq tramways sur six, ainsi que le T6 avec un tramway sur deux et enfin pour le T8 avec trois tramways sur quatre.

Trafic SNCF encore très perturbé

Côté SNCF, la situation sera similaire à celle de dimanche. La compagnie ferroviaire prévoit un TGV sur trois, de même pour les Ouigo. Un Transilien sur quatre circulera, tandis qu'un Intercités sur six sera sur les rails. Enfin, quatre TER sur dix sont prévus lundi.
Le taux de grévistes à la SNCF est tombé à 11,2 % lundi matin, a annoncé la direction, en précisant que 61 % des conducteurs et 41 % des contrôleurs étaient en grève, au douzième jour consécutif du mouvement contre la réforme des retraites. Parmi les personnels indispensables à la circulation des trains, 17,3 % des aiguilleurs étaient en grève. Tous ces taux sont en baisse par rapport à vendredi (la SNCF ne publie pas de chiffres pendant le weekend). Au matin du premier jour de cette grève illimitée, le 5 décembre, plus d'un cheminot sur deux (55,6 %) était gréviste (85,7 % des conducteurs, 73,3 % des contrôleurs, 57 % des aiguilleurs), d'après un comptage de la direction.

Quelle sera la situation à Noël ?

C'est la question qui préoccupe désormais un nombre croissant de Français alors que l'échéance se rapproche. Les trains circuleront-ils à Noël ? Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT-Cheminots, a déjà mis en garde. Il n'y aura « pas de trêve pour Noël sauf si le gouvernement revient à la raison ». Une annonce jugée « irresponsable » par Élisabeth Borne, la ministre des Transports.
« La question n'est pas de savoir s'il y aura des trains à Noël, mais combien », indique à l'Agence France-Presse un responsable au siège de la SNCF. Même si la journée de mobilisation prévue mardi 17 décembre devait marquer la fin du mouvement, « c'est impensable qu'on puisse assurer un service normal à Noël », ajoute-t-il. « Ça ne sera pas catastrophique, mais pas génial non plus. » Le retour à la normale prendra en effet plusieurs jours, le temps notamment de rattraper les retards dans la maintenance des trains ou de remettre à plat les roulements des agents. Or, les vacances de Noël commencent vendredi soir, le 20. Concrètement, « si ça s'arrête le 17, on sauve Noël, si ça ne s'arrête pas le 17, on tue Noël », résume le responsable.
Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a déclaré que la République ne pouvait « pas subir de chantage », après l'appel du secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, à retirer le projet de réforme des retraites pour faire cesser la grève avant Noël. « La République ne peut pas subir de chantage. Aujourd'hui, ceux qui font grève ou en tout cas ceux qui empêcheraient les trains de rouler ou les avions de décoller, ce n'est pas le gouvernement », a réagi Gérald Darmanin, sur BFM TV.
Grève : les colis arriveront-ils à temps pour Noël ?

« J'étais surpris, il ne m'a pas parlé de bilatérales »

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a assuré dimanche qu'un arrêt de la grève des transports avant Noël était possible « si le gouvernement retire son projet ». « Si le gouvernement retire son projet et [qu']on discute sérieusement sur comment améliorer le système […], eh bien tout se passera bien. Sinon, les grévistes décideront de ce qu'ils ont à faire jeudi ou vendredi », a déclaré sur BFM TV Philippe Martinez, dont l'organisation, majoritaire à la SNCF est en pointe de la mobilisation depuis le 5 décembre.
Rappelant que « les syndiqués de la CGT font aussi Noël avec leurs enfants, avec leurs familles », il a estimé qu'il n'y avait « pas ceux qui veulent pourrir les fêtes des uns contre les autres ». « C'est un sujet grave, et je pense que le gouvernement ne peut pas toujours renvoyer la responsabilité à ceux qui réagissent parce qu'ils considèrent que le projet est mauvais », a encore déclaré le responsable syndical.
Philippe Martinez a en outre assuré avoir reçu un coup de téléphone jeudi du Premier ministre Édouard Philippe. « Il ne m'a pas dit que la porte était ouverte, il a dû oublier et il ne m'a pas dit que les négociations reprenaient, il a dû oublier, aussi », a-t-il commenté. « J'étais surpris, il ne m'a pas parlé de bilatérales », a-t-il ironisé, affirmant qu'aucun rendez-vous n'avait été pris.
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Ce corporatisme et surtout celui de la SNCF est une plaie depuis le début les années 60 pour peu que je me souvienne ces syndicats obtus et bornés enchaînent des grèves à répétitions les gens âgés comme moi connaissent bien ce problème et qui vivent en IDF subissent cela et se battent et galèrent pour aller travailler ou rentrer chez eux !

Car les agents de cette Cie ferroviaire, ils ont une culture de la grève dans cette entreprise depuis 6o ans, c'est un fait, depuis 1961 ou j'allais au lycée à PARIS venant de ma banlieue comme tous les franciliens pour aller travailler, ils faisaient déjà des grèves pour tout et n’importe quoi CGT et maintenant SUD RAIL après encore pire !

C'est inadmissible qu'une poignée de syndicalistes pourrissent la vie quotidienne d'une majorité de franciliens du secteur privé qui ont besoin de travailler pour vivre !

Alors s'il faut privatiser SNCF que cela soit fait ce serait dommage, mais si l'on ne peut pas mettre ces trublions au pas et exercer un service public de qualité au service des français qui paient celui-ci !

Car il ne se passe pas une année sans mouvements sociaux et auquel il faut ajouter des incidents techniques importants voire graves, de toute façon ils ont toujours des motifs de revendications, pour çà ils ne manquent pas d'imaginations, pourtant ils ont du travail garanti, ce n'est pas le cas de beaucoup de salariés du privé !

Alors qu'ils fassent preuve d'égalité ou solidarité ce mot dont on a plein la bouche, non suivi de réalité ou alors que l'on établisse un service minimum obligatoire comme cela existe dans d'autres pays libres, comme cela ils seront enfin au service du public!

Comme d'autres comme les hospitaliers par exemple qui eux sont là, même quand ils font grève ou pompiers etc. pour des revendications nettement plus justifiées et il y en a d'autres professions dans le même cas au service de la population !

Alors Mr/Dames cheminots ont vous aiment bien, mais il ne faut pas abuser !

Jdeclef 16/12/2019 16h58

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