Soupçonné de
crimes contre l'humanité, il est libéré pour un vice de procédure
Soupçonné
d'actes de torture, de cannibalisme et d'enrôlement d'enfants-soldats au
Liberia, Kundi K. avait été arrêté par le GIGN et incarcéré fin 2018.
Voilà un arrêt qui ne devrait pas passer inaperçu : la Cour
de cassation vient de confirmer la libération de Kundi K., décidée début
septembre par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. L'homme
avait été interpellé et mis en examen fin 2018 pour crimes contre
l'humanité, actes de torture et barbarie aggravée, pour des faits commis
entre 1992 et 1997 au Liberia.Un an après avoir été placé en détention provisoire, le voilà déjà libéré. La faute à un vice de procédure soulevé par ses avocats, maîtres Marilyne Secci et Tarek Koraitem. Ce dernier, arrivé il y a peu dans la procédure, avait réclamé, comme il en a le droit, un permis de communiquer avec son client, indispensable pour assurer correctement les droits de la défense.
Erreur de fax
Problème : l'avocat n'a jamais reçu son permis de
communiquer, envoyé à un mauvais numéro, à cause d'une erreur de fax.
Résultat : alors que Kundi K. avait demandé sa remise en liberté, son
avocat n'avait toujours pas pu s'entretenir avec lui au moment où il a été
convoqué devant le juge. La cour d'appel de Paris en a donc tiré les
conséquences et l'a sorti de prison, contre l'avis du procureur général. « Cette carence, qui résulte d'une erreur des services de la justice, a en l'espèce empêché l'avocat choisi par la personne mise en examen de pouvoir la rencontrer pour préparer sa défense, ce qui lui fait nécessairement grief », écrit la Cour de cassation.
Cannibalisme et enfants-soldats
Kundi K., ressortissant libérien naturalisé néerlandais, avait été
interpellé en septembre 2018 en région parisienne, par les
fonctionnaires de l'Office central de lutte contre les crimes contre
l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCHGCG) et les gendarmes
d'élite du GIGN. Il est soupçonné d'actes de torture, de recours à des
enfants-soldats, de meurtres, d'actes de cannibalisme et de mise en esclavage
pendant la guerre civile au Liberia, dans les années 1990. Comme Le Point l'avait raconté, les charges sont cependant fragiles, les faits s'étant passés il y a plus de deux décennies. Devant la justice, Kundi K. a nié les accusations dont il fait l'objet, même s'il a reconnu, alors que lui-même était encore mineur quand la guerre civile a éclaté au Liberia, avoir pris la tête d'un petit groupe de combattants.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
On voit comment des
avocats malins traquant les failles de notre justice française peuvent permettre
à de grands criminels qui ne méritent aucunes compassions pour leurs actes
horribles de sortir libre, pour un simple fait d’erreur de numéro de destinataire
de fax donc de transmissions de « paperasses », dont cette
même administration est noyée par le volume des affaires à traiter, avec un
code pénal plus au fait des affaires criminelles et autres à traiter, car
toujours plus nombreuses !
En fait de réformes
diverses à lancer par notre grand réformateur président faux monarque, celle de
la justice devrait être prioritaire pour être efficace, ce qui n’est plus le
cas, car elle protège plus les délinquants ou criminels que les victimes, car
ce fait divers bureaucratique n’est pas le 1er en matière de justice !
Pour le reste notre pays
ne va pas bien, car corseté dans un système kafkaïen et englué par des règles d’un
autre temps dans un mille-feuille de directives ou faire compliqué, plutôt que
de faire simple, mais comme d’autres problèmes pour la justice on ne lui donne
pas assez de moyens modernes de notre époque pour rattraper ce retard en
comblant le gouffre qui grandit dans cette administration !
Il faut dire que dans
notre pays depuis trente ans, dans à peu près tous les domaines a tant de retard
que c’est difficile d’améliorer le fonctionnement de nos administrations, sans
compter le fait que nous français sommes versatiles et difficiles à gérer et à
convaincre, on le voit bien avec les mouvements sociaux de plus en plus
fréquents !
Notre gouvernement et
leurs dirigeants sont dépassés, cela se voit de plus en plus !
Jdeclef 03/12/2019 09h31