mardi 31 décembre 2019

Exercice convenu un peu désuet des présidents de V eme république qui ne correspond plus à ce que les français attendent !


Retraites : Macron devrait réaffirmer son « ambition forte » lors de ses vœux

VIDÉO. Si Emmanuel Macron profitera de ses vœux aux Français pour défendre la réforme des retraites, il ne devrait pas pour autant entrer dans le détail de la réforme.

Au 27e jour de la grève SNCF et RATP, mardi 31 décembre, le président Emmanuel Macron devra se plier au traditionnel exercice des vœux aux Français. Un exercice d'autant plus compliqué cette année en raison du conflit social autour de la réforme des retraites qui paralyse une partie du pays depuis près d'un mois maintenant. L'allocution du chef de l'État suscite de fortes attentes des syndicats comme de l'opposition qui espèrent clarifications ou concessions alors que le mouvement reste soutenu par une majorité de Français (51 %). Mais ils pourraient être déçus : Emmanuel Macron, en retrait depuis des semaines, paraît décidé à laisser Édouard Philippe en première ligne, tout en tenant bon sur les principes du projet le plus ambitieux de son quinquennat.
Lors de sa courte allocution enregistrée, il devrait réaffirmer son « ambition forte » pour une réforme des retraites qui « corrige de nombreuses inégalités », a affirmé l'Élysée lundi à l'Agence France-Presse. Il devrait aussi se « redire ouvert au dialogue », mais « sans entrer dans le détail ». Pas question apparemment de modifier ou moduler l'âge-pivot, ce qui aurait pu rallier au moins la CFDT. Plus globalement, il devrait rappeler sa volonté de poursuivre les réformes en « invitant les Français à résister à la tentation de l'immobilisme », tout en appelant à « l'apaisement, pas l'affrontement ».
Julien Damon – La France aime les régimes… spéciaux

« Mener une réforme qui est nécessaire »

« Apaiser le débat » : ce fut aussi le message dès lundi du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Mais, a-t-il ajouté, « le dialogue, ce n'est pas d'exiger le retrait » du texte. « Nous ne cherchons pas le conflit pour le conflit, nous cherchons à mener une réforme qui est nécessaire », a abondé mardi sur France Inter la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, Agnès Pannier-Runacher.
Reste que durant le week-end, le gouvernement et la CGT ont continué leurs joutes verbales : le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a accusé le syndicat de pratiquer un syndicalisme « de blocage », voire « d'intimidation » envers les non-grévistes, le numéro un de la CGT Philippe Martinez accusant lui le gouvernement d'organiser « le bordel » et de jouer « le pourrissement » du conflit.
Emmanuel Macron ne touchera pas sa retraite de président de la République
Et depuis la présentation du projet de réforme par Jean-Paul Delevoye cet été, les questions se multiplient sur une réforme dont l'impact pour chacun est incertain, faute de connaître comment sera fixée la valeur du point qui régentera le futur système. « Il est grand temps d'appuyer sur le bouton stop », a répété lundi le patron de FO Yves Veyrier. Les simulateurs succincts et optimistes du gouvernement ne convainquent pas plus que les calculs anxiogènes de la gauche qui prédit de nombreux perdants ou un boulevard ouvert aux fonds de pension. Les différents volets suscitent de nouvelles incompréhensions, comme la cotisation qui sera réduite pour les plus hauts salaires.

Les multiples concessions

Autre source d'interrogations : les concessions accordées par le gouvernement ces derniers jours à une dizaine de catégories, allant des policiers aux pilotes de ligne en passant par les marins et les danseurs de l'opéra qui conserveront pour longtemps des régimes spéciaux. De quoi faire dire à la droite que la réforme, vidée de son contenu, redevient catégorielle. Le gouvernement, qui veut négocier sur la pénibilité, admet lui-même désormais la nécessité de prendre en compte les cas individuels.
« Il y a eu des avancées très claires le 19 décembre, montrant que le système universel peut être dans une certaine mesure individualisé. C'est notamment le cas pour la prise en compte de la pénibilité ou le départ en retraite progressif. C'est de tout cela qu'on discutera en janvier. Le gouvernement a bien compris qu'on reprochait au système de points d'être trop mécanique », résume un conseiller ministériel.
Lire aussi Pierre-Henri Tavoillot : comment gouverner un peuple-roi ?
Quoi que dise le chef de l'État mardi, la grève dans les transports pourrait se poursuivre jusqu'à la reprise des négociations. En ce cas, elle atteindra le 2 janvier, avec 29 jours, le record de la plus longue grève connue en France depuis 30 ans. L'an dernier, Emmanuel Macron avait déjà dû faire face à la colère sociale avec les Gilets jaunes. Il avait alors lâché 10 milliards d'euros d'aides et renoncé à la taxe contestée sur le carburant.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Si ce n'est que faire un discours alambiqué de 15 minutes dont il a le secret, car en fait ce n'est qu'une tradition de cette V eme république obsolète vieillissante dont on n'a rien à attendre, il n'a rien à craindre au chaud à l'abri dans son palais de l’Élysée notre monarque sans couronne et le lendemain, il essuiera des critiques médiatiques habituelles décortiquées par des spécialistes qui n'ont rien à faire d'autres en 2020...

Jdeclef 31/12/2019 13h07LP-

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire