Retraites :
concertations à l'Élysée et derniers arbitrages
VIDÉO.
L'exécutif est sur le pied de guerre pour sauver la réforme des retraites alors
que le mouvement social se poursuit et qu'un lundi noir se profile.
E.MACRON et E.PHILIPPE ne semblent pas
décidés à rendre les armes. Alors que le mouvement social entre dans son
cinquième jour et qu'une grande journée de mobilisation interprofessionnelle
est prévue mardi, le gouvernement se met en ordre de bataille. Le président de
la République et son Premier ministre ont convié les ministres les plus concernés
par la réforme des retraites et les dirigeants de la majorité à un
« déjeuner de calage » lundi à l'Élysée, a indiqué dimanche
l'entourage du président.
Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, le
président du MoDem François Bayrou et les patrons des groupes des députés
Gilles Le Gendre (LREM) et Patrick Mignola (MoDem) y côtoieront les ministres
Agnès Buzyn (Solidarités), Jean-Paul Delevoye (Retraites), Gérald Darmanin
(Comptes publics) et Bruno Le Maire (Économie). Cet exercice de « mise en
cohésion majoritaire » fera suite à une série de réunions ce week-end, et
notamment dimanche soir à l'Élysée. Il précédera immédiatement la présentation
aux partenaires sociaux, par Agnès Buzyn et Jean-Paul Delevoye, des conclusions
de la concertation.Michel Richard – Conseils d'un idiot à M. Macron pour s'en sortir
« Verticalité » excessive ?
La « synthèse politique et l'arbitrage » de l'exécutif
suivra alors qu'une nouvelle journée de mobilisation des syndicats est annoncée
mardi. Édouard Philippe livrera enfin, mercredi à midi, « l'intégralité du
projet du gouvernement » visant à unifier les 42 régimes de
retraite. D'ici là, l'agenda du Premier ministre sera « très largement
consacré à la réforme et à la préparation du discours », a confié dimanche
à l'Agence France-Presse son entourage.Alors que des critiques se font jour sur la méthode du gouvernement, notamment à droite, l'Élysée plaidait dimanche, dans un échange avec l'Agence France-Presse, la « cohérence » d'une approche par laquelle Emmanuel Macron entend répondre au reproche, récurrent depuis son arrivée à l'Élysée, d'une « verticalité » excessive et d'un manque de concertation. « On a été cohérents avec l'acte 2 », a expliqué l'entourage du chef de l'État, « qui était de prendre le temps, consulter, concerter. Jean-Paul Delevoye a labouré la France pour présenter le projet. Le président est allé à Rodez, le Premier ministre à Pau et au Cese. On arrive au bout de ce processus ».
« Une partie de l'électorat de Macron est restée fidèle au programme de Fillon »
« Sauvetage du système social français »
L'exécutif, qui dénonce des « fausses nouvelles » sur
les retraites, entend faire la pédagogie d'une réforme portant, selon lui,
« une ambition de sauvetage du système social français, et pas du tout de
démantèlement comme cela a pu être caricaturé ».Selon cette source, « on a retrouvé du dialogue social et des partenaires sociaux dans le pays. C'est une très bonne nouvelle pour la démocratie française. De ce point de vue là, le paysage a changé depuis un an, où nous étions sans corps intermédiaires, sans intermédiation ni politique ni sociale ». Et d'ajouter : « Le président de la République partage l'affiche avec le secrétaire général de la CGT, et c'est en soi un enseignement intéressant. Le dialogue social a retrouvé des couleurs et ce n'est pas que du jaune. » Et l'exécutif a d'ores et déjà intégré le fait que la discussion se poursuivra au-delà de mercredi, confie-t-on à Matignon.
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Sans vouloir prendre en considérations les revendications et protestations
des salariés et surtout des syndicats des services publics ou fonctionnaires bornés
arquebouté sur des conditions particulières suite à corporatisme d’après-guerre
qui aurait dû être nivelé après les 30 glorieuses disons en 1970 ou la situation
du pays commençait à se dégrader !
En 1995 il y a eu une grosse alerte qui a fait tomber le gouvernement mais
les dirigeants, suivants n’en n’ont pas tenus compte jusqu’à aggraver cette
fracture inégalitaire !
Ce qui démontre un laisser aller de nos dirigeants qui courent après leurs
queues comme des chiens car butés et qui n’arrive pas à s’en sortir car dépassé
gérant mal le pays !
Le grand défaut de notre pays à cause de nos politiciens élus médiocres
jusqu'au plus haut de l'état, c'est d'attendre le point de non-retour et le
pourrissement de problèmes sociaux et autres importants et quand ils se
décident d'agir, de le faire à marche forcée pour des problèmes compliqués qui
nécessitait des travaux importants à étaler dans le temps !
Par la volonté d'un nouveau dirigeant E.MACRON qui s'est égaré en
faisant une promesse électorale, qu’il n'est pas sûr de pouvoir tenir, tant la tâche
est difficile !
Car maintenant les français lambda sont dans une situation inextricable par
ce blocage des transports urbains et nationaux et leur colère monte, notamment
pour ceux qui veulent aller travailler quotidiennement et en ont marre de ses grèves
à répétition dans ces secteurs des transports urbains et autres qu’ils paient
pour leur utilisation et aussi par leurs impôts !
Il faut que cela cesse car nos concitoyens sont à bout 600km de bouchon
la majorité des lignes de métro parisien RER et gares des transiliens desservant
la banlieue fermés des dépôts de bus bloqués des grandes lignes de trains ou TGV
non desservies sans compter le fait que le 1er ministre ne va pas
trouver de solutions hypothétiques pour cette réforme des retraites et surtout
régimes spéciaux et pour l’avenir trouver une solution pour plus d’égalité dans
ces professions obligatoire au service du public
Pour résumer il faut que « le chacun pour soi » cesse
chez nos concitoyens, mais là faut pas rêver !?
Jdeclef 09/12/2019 10h48 LP
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