jeudi 5 décembre 2019

Là, le titre de l'article semble digne d'être d'une info bien exagérée !?


Coignard – Gouvernement : zéro de communication !

CHRONIQUE. En un mois, l'exécutif a réussi l'exploit de rendre populaire auprès d'une majorité de Français une grève qui ne l'était pas initialement.


Ce n'est pas un zéro de conduite, comme à l'école, mais un zéro de communication que l'on peut attribuer au gouvernement pour la manière dont il a tenté de « vendre » la réforme des retraites à l'opinion publique puis de déconsidérer le mouvement social qui en conteste le principe. Si l'on en croit les sondages publiés mercredi 4 décembre, ils sont 69 % selon Harris Interactive, 68 % selon Odoxa, 58 % selon Elabe à soutenir, approuver ou trouver justifiée la grève qui commence aujourd'hui. Il y a un mois, les Français exprimaient au contraire, à une courte majorité, leur réprobation. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la communication officielle a montré quelques défaillances. Une autre enquête, réalisée par l'Ifop et publiée le 30 novembre dans le JDD, indique que trois personnes sur quatre considèrent qu'il faut réformer les retraites, mais que 64 % ne font pas confiance à Emmanuel Macron pour s'en charger. Terrible équation !

Sur le papier, le défi ne semblait pourtant pas insurmontable. Emmanuel Macron avait énoncé dans son programme ses projets concernant ce dossier explosif. Il n'a donc pris personne en traître. Les Français, par ailleurs, sont nombreux à désirer un tel changement. Ils sont également favorables, dans leur majorité, à la fin des régimes spéciaux.
Retraite : les vrais avantages du régime spécial de la RATP
Certes, des grains de sable sont venus déranger la mécanique initialement élaborée par le chef de l'État. À la transformation systémique – avec la création d'un régime universel à points – doit désormais s'ajouter une réforme paramétrique – qui doit résorber le déficit de 8 à 17 milliards annoncé pour 2025 par une baisse des prestations, une hausse des cotisations ou un allongement du nombre d'années travaillées. Or Emmanuel Macron s'est engagé à ne pas augmenter l'âge légal de départ à la retraite. De même, la fixation d'un âge pivot, en dessous duquel est infligée une décote, se heurte-t-elle à l'hostilité de la CFDT, principale alliée du gouvernement sur le chemin de la transformation.

Messages anxiogènes

Mais tout de même ! La manière dont l'exécutif a dit et répété que les retraités actuels et ceux qui allaient prochainement les rejoindre ne seraient pas « touchés » a pu laisser penser aux autres qu'ils avaient à y perdre. Et annihiler du même coup l'argument maintes fois asséné sur le « corporatisme » de ceux qui s'accrochent à leurs régimes spéciaux. Les polyphonies gouvernementales sont également venues trouver les esprits. Le grand flou qui persiste sur des points essentiels, tels que le calendrier, l'âge pivot, les décotes, les surcotes, les éventuelles bonifications, n'est pas non plus de nature à rassurer les futurs retraités. Nombreux sont les observateurs, et parfois les acteurs du dossier, qui attribuent à ces imprécisions le regain de soutien à la grève. D'autres considèrent qu'il s'agit d'une suprême habileté pour désamorcer la contestation. Dans quelques jours, la réalité les aura départagés.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Car grève populaire, il ne faut pas rêver !?

S’il n'y a que cette journée du 5 décembre les français lambda sont capables de la digérer !

Mais si elle se poursuit après dans les jours ou semaines suivants, là, cela risque de se passer mal, car ils ont déjà subi les « gilets jaunes » pas totalement terminé, plus cette grève de la SNCF à épisodes et donc le trop c'est trop !

Donc cela peut se terminer avec des manifestations monstres avec les violences induites et faire tomber le gouvernement comme en 1995 !

Naturellement, cela ne suffira pas à se débarrasser d'E.MACRON indéboulonnable de par notre constitution pour ceux qui veulent qu'il parte, à moins de démission de sa part !

Ce 5/12 est peut-être le juge de paix du président, surtout si cette journée se passe mal !

Sans préjuger d'une suite s'il y en a une ou plus !

Car son gouvernement et son 1er ministre en tête ne sait pas où il va, car dépassé, car ils ont trop tiré sur une ficelle qui va casser, car très fragile !

Depuis le 1er mai notre pays enchaîne les mouvements sociaux répétitifs avec violences induites !

Jdeclef 05/12/2019 09h30

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire