samedi 14 décembre 2019

L'entêtement d'E.PHILIPPE et son patron qui compte les points et du moustachu MARTINEZ et consorts le Mr « niet » de la CGT nostalgique d'un totalitarisme corporatiste d'un autre âge :


Retraites : pourquoi ça tangue dans la majorité

Après le coup de gueule de la CFDT, beaucoup chez LREM questionnent l'entêtement de Matignon sur l'équilibre financier et cherchent une porte de sortie.

« La CFDT a l'impression qu'on lui refait le coup de l'assurance chômage. » Cette petite phrase, lâchée par un de ceux qui comptent sur le dossier des retraites, en dit long sur le pari incertain d'Emmanuel Macron et Édouard Philippe mercredi 11 décembre, lorsque le second a annoncé les arbitrages de la réforme des retraites.
Devant le Conseil économique social et environnemental, Édouard Philippe a pris le risque de braquer le syndicat réformiste, tout comme la CFTC, en s'accrochant à des mesures d'économies à partir de 2022 pour faire démarrer le nouveau régime universel à l'équilibre financier. La loi-cadre prévoira d'instaurer un âge pivot dès 2022, à 62 ans et 4 mois. Âge qui sera repoussé de quatre mois par an d'ici 2027 pour atteindre 64 ans. Certes, l'équilibre financier a été repoussé de deux ans, de 2025 à 2027, mais cette concession est loin d'avoir permis de gagner le soutien de Laurent Berger.
Cotta – Édouard Philippe, seul face aux Français
Sur le papier, les organisations patronales et syndicales pourront présenter des mesures alternatives dans le cadre du conseil de gouvernance de la nouvelle caisse de retraite universelle qui va être créée début 2021. Mais la trajectoire financière est déjà décidée, et devra être respectée, exactement comme dans la réforme de l'assurance chômage, honnie par la CFDT. Dès lors, leur marge de manœuvre réelle est très faible : difficile en effet d'imaginer les partenaires sociaux se mettre d'accord sur une baisse des pensions pour éviter les mesures d'âge ou sur des hausses de cotisations dont le patronat ne veut pas. « C'est le rapprochement avec la réforme de l'assurance chômage qui a provoqué la colère de la CFDT », insiste notre interlocuteur. Laurent Berger l'a d'ailleurs dit tout de go : « On ne nous le fera pas deux fois, le coup de l'assurance chômage. »
Delhommais – La CFDT, ces vrais faux réformistes
On n'est pas à la vie à la mort avec la CFDT
Il y a quelques semaines une source proche de Matignon nous confiait : « On n'est pas à la vie à la mort avec la CFDT. Elle mobilise rarement beaucoup de monde dans la rue. » Le soutien de la centrale de Laurent Berger a été sacrifié sur l'autel de la responsabilité budgétaire, d'autant plus nécessaire qu'il va falloir payer l'augmentation de salaire des enseignants dans les prochaines années ainsi que l'intégration des primes dans les salaires des fonctionnaires pour éviter que leur pension ne baisse.
Rappelons que 2022 est l'année pendant laquelle Emmanuel Macron s'est engagé à faire le plus d'économies sur les dépenses publiques pour continuer à diminuer un tant soit peu le déficit public… Cet arbitrage revient aussi conforter l'image de réformateur du président de la République dans l'électorat de droite, alors que l'électorat de gauche est de toute façon hostile à son projet sur les retraites.
Priorité a été donnée à la tentative de stopper les grèves à la SNCF et à la RATP en repoussant l'entrée en vigueur du régime universel pour les régimes spéciaux aux générations de 1990 et 1985, ce qui devrait permettre d'épargner de 60 % à 70 % des personnels, selon l'exécutif. Une tentative qui n'a visiblement pas fonctionné pour le moment.

Une décision très débattue lors du dîner de l'Élysée

Tout le monde, au gouvernement et dans la majorité, n'était pourtant pas sur la ligne défendue par Matignon. Loin de là. « Je pense que c'est dramatique. Non, pardon, ne notez pas ça. C'est fâcheux qu'on ait perdu la CFDT et la CFTC, déplore un des acteurs du dossier, sous le couvert de l'anonymat. Le front contre la réforme commence à devenir important. C'est un mauvais signal. »
Le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye – pourtant attaché à l'équilibre des comptes au démarrage du nouveau système universel par points –, a par exemple émis l'idée de faire démarrer les économies en 2025, avec un retour à l'équilibre en cinq ans, comme le prévoit la règle d'or du nouveau régime. Ce qui aurait permis de séparer clairement la grande réforme « systémique » promise par Macron et la réforme « paramétrique » destinée à rétablir la situation financière.
Retraites : Emmanuel Macron, le retour du maître des horloges
À l'ultime dîner d'arbitrage à l'Élysée, qui s'est tenu mardi soir, toutes les options sur la table prévoyaient pourtant bien des économies dès 2022, raconte un des participants. La première aurait été d'annoncer ces économies tout en en renvoyant la responsabilité aux partenaires sociaux dans le cadre de la nouvelle gouvernance. Une ligne partagée entre autres par le patron du groupe En marche ! à l'Assemblée Gilles Le Gendre, Christophe Castaner, François Bayrou et même, au départ, par le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire. Ce dernier a ensuite inflféchi sa position sous pression de Matignon.
Cette piste n'a d'ailleurs n'a pas tenu longtemps. Jusque tard dans la nuit, l'option qui tenait la corde était d'inscrire l'augmentation graduelle de l'âge pivot à partir de 2022 dans la loi, avec possibilité pour les partenaires sociaux de proposer une mesure alternative. C'est une troisième solution qui a finalement été retenue le matin même du discours d'Édouard Philippe. Dans cette subtile variante de la deuxième option, il est demandé aux partenaires sociaux de définir des mesures d'âge. À défaut, le gouvernement a déjà prévu les siennes.
Beaucoup de bougés du gouvernement par rapport au rapport Delevoye
Le gouvernement aurait aussi pu essayer de donner plus de signaux sur d'autres sujets à la CFDT, pour obtenir son soutien, considèrent certains. « On aurait pu aller chercher quelque chose de plus disruptif sur la pénibilité », suggère un responsable du dossier. Mais l'équilibre à trouver était compliqué, Emmanuel Macron étant celui qui a fait retirer du compte pénibilité quatre critères jugés trop complexes à mesurer par les entreprises en 2017 (l'exposition aux produits chimiques dangereux, les postures pénibles ; les manutentions manuelles de charges ; les vibrations mécaniques).
« Il y a eu objectivement beaucoup de concessions du gouvernement par rapport au rapport Delevoye », relativise ce même responsable. L'équilibre financier a été repoussé de deux ans, de 2025 à 2027 ; les mères de trois enfants ont eu droit à un coup de pouce ; le travail de nuit sera mieux pris en compte dans les critères de pénibilité, etc. La gouvernance du nouveau système a surtout été revue. Elle sera finalement à la main des partenaires sociaux. Le Parlement se contentera d'entériner leurs choix s'ils parviennent à s'entendre, dans le cadre d'une trajectoire financière fixée tous les cinq ans par le pouvoir politique. « Une délégation aussi importante aux partenaires sociaux, je crois que c'est du jamais-vu dans l'histoire de la Sécurité sociale », estime-t-il. Les dépenses de retraites représentent en effet 14 % du PIB, soit plus de 300 milliards d'euros de dépenses annuelles sur un peu plus de 1 250 milliards pour l'ensemble des administrations publiques. Dans l'ancien système, ces derniers contrôlaient intégralement le régime complémentaire du privé Agirc-Arrco, mais étaient exclus des choix sur la retraite de base.
Il faudra gagner des arbitrages contre le gouvernement
Il n'empêche, ça tangue dans la majorité, paniquée à l'idée que les grèves puissent durer jusqu'à Noël. « La majorité du discours d'Édouard Philippe était très forte, historique. C'est un discours fondateur sur l'universalité, le système à points… Mais, il y a cette fin de discours sur le paramétrique, regrette Jean-François Cesarini, figure de l'aile gauche du groupe. C'est un acte politique, et pas budgétaire. Ils ont choisi d'en parler malgré ce que pensait la CFDT. Je trouve ça dommageable sur le fond : c'est un marqueur idéologique de droite libérale. Le Medef est plutôt satisfait. Le message envoyé à Berger, c'est on est des gens sérieux, pas vous. Cette méthode de se mettre à dos tous les syndicats est un marqueur politique. Elle laisse à penser que cette majorité n'a plus de lien avec quoi que ce soit qui vienne de la gauche, même réformiste, même la deuxième gauche. »
Beaucoup dénoncent l'obstination du Premier ministre depuis des mois. Un des responsables de la majorité le reconnaît volontiers : « Certains pensent chez nous que ce n'était pas forcément adroit d'avoir mis l'âge d'équilibre sur la table dès le départ pour inciter à travailler plus longtemps. » « Nous payons cher pour le choix de Matignon, qui se respecte, d'avoir voulu constamment appuyer sur la pédale de la réforme paramétrique en même tant que sur la pédale de la réforme systémique », enfonce un cadre, pourtant attaché à l'équilibre financier du nouveau système de retraites.
« Dans notre dialogue avec les partenaires progressistes, il faudra gagner des arbitrages contre le gouvernement », lâche carrément un autre ténor de la majorité. Chacun cherche désespérément une porte de sortie pour rallier la CFDT. Mais la recette miracle n'est pas encore trouvée, car peu de d'élus, voire aucun, s'imaginent ferrailler contre l'arbitrage de l'exécutif sur l'équilibre financier.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
C'est totalement irresponsable et lâche car ce n'est plus du syndicalisme mais de la politique de bas étages !

Car travailler est un droit dans notre France encore libre et empêcher ou entraver celui-ci car certains de concitoyens modestes n'ont que çà pour vivre quotidiennement mais ils s’en fichent ces personnages fats qui vocifèrent !

Ces dirigeants syndicalistes sont à l'abri car nantis comme ceux qu'ils fustigent et surtout à la CGT SNCF qui fait systématiquement grèves pour tout et n'importe quoi chaque année depuis des décennies, çà c'est un fait et en abuse !

Car moi comme d'autres qui ont utilisé ces transiliens ou métro RER toute leur vie dans la région parisienne car quand j'étais jeune depuis mon âge de 14 ans je les aie pris pour me rendre au lycée et déjà il y avait des gréves, j'ai accumulé mais 45 annuités plus que maintenant et travaillé journellement en faisant plus d'heures ne pensant même pas à la date départ à 65 ans ramenée à 60 ans par un de nos présidents pour se faire élire :

Résultat maintenant on parle de 64 ans théorique et nos dirigeants courent après leurs queues pour rattraper un retard perdu !

Je suis un vieux bonhomme plus près de ma fin de vie mais il faut enfin que les français se prennent en main et déjà encadrer ce droit de grève par des mesures de service minimum strict qui existe dans d'autres pays libres !

Pour le reste et notamment ces services dit spéciaux privilèges désuets qui auraient dû être nivelés depuis les années 70 il faut vraiment le faire car nos précédents dirigeants ne l'on pas fait et repoussé les problèmes aux suivants méthode de fuite en avant typiquement française et maintenant « qu'on a le nez dedans on dit que ça pue »!

Quoi qu'on fasse cela ne plait jamais à tout le monde on le voit bien aux résultats sortis des urnes à chaque élection !

Car le changement tant réclamé par les français n'est pas là !

Jdeclef 14/12/2019 11h44

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire