jeudi 5 décembre 2019

La justice est passée, mais semblant à plusieurs vitesses comme d'habitude !?


Policiers brûlés à Viry-Châtillon : jusqu'à 20 ans de réclusion

Huit jeunes ont été condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de réclusion criminelle. Cinq ont été acquittés.

Le drame avait choqué au moment des faits, en 2016. Des policiers avaient été pris d'assaut par une vingtaine de jeunes et pris au piège dans leurs véhicules. Plus de trois ans après les faits, le verdict a été rendu pour les 13 jeunes inculpés mercredi 4 décembre au soir. « Incompréhensible » pour les parties civiles ; verdict « médiatique » pour la défense : la cour d'assises de l'Essonne a condamné 8 jeunes à des peines allant de 10 à 20 ans de réclusion pour la violente agression de policiers à Viry-Châtillon en 2016, et en a acquitté 5 autres.
Jugés à huis clos à Évry depuis le 15 octobre, les huit condamnés ont été reconnus coupables de tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique. Ils encouraient la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict, rendu sous haute surveillance policière dans une salle pleine à craquer, a été accueilli dans le calme. Après treize heures de délibération, la cour n'a pas suivi les réquisitions du parquet qui avait demandé jeudi, au terme d'un réquisitoire de cinq heures, des peines de 20 à 30 ans de réclusion criminelle contre les 13 accusés, âgés aujourd'hui de 19 à 24 ans.

« Un acte de guerre »

Le 8 octobre 2016, deux voitures de police stationnées à proximité de la Grande Borne, considérée comme l'une des cités les plus sensibles d'Île-de-France, avaient été prises d'assaut en plein jour par une vingtaine de jeunes. En quelques secondes, ils avaient brisé les vitres et jeté dans l'habitacle des cocktails Molotov. Dans une première voiture, les deux sièges avant s'enflamment. Un adjoint de sécurité, âgé aujourd'hui de 31 ans, et une gardienne de la paix, 42 ans, prennent feu.
Viry-Châtillon : les policiers brûlés garderont des séquelles à vie
Dans l'autre voiture, les deux agents parviennent à sortir malgré le cocktail Molotov tombé sur la banquette arrière. Ils seront blessés plus légèrement. L'agression avait eu un immense retentissement et déclenché une fronde inédite dans la police. Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, avait dénoncé « un acte de guerre », « une attaque barbare, sauvage, qui était destinée à tuer ».

Des peines « pas à la hauteur du crime »

« Les victimes attendaient un signal fort de la justice, un message à destination de l'ensemble du peuple français, que l'on ne touche pas à un policier (…). Les peines prononcées sont extrêmement faibles par rapport à la qualification retenue », a réagi Laurent-Franck Liénard, avocat de deux des policiers brûlés. Dénonçant un verdict « incompréhensible », il a affirmé avoir « l'impression » que ces peines « n'étaient pas à la hauteur du crime ».
Viry-Châtillon : le témoignage-choc d'un policier
Même tonalité pour l'avocat Thibault de Montbrial, qui représente une des policières prises pour cible. « Compte tenu de la violence sans cesse croissante qui monte dans notre pays, des attaques quotidiennes contre les forces de sécurité intérieures, ce verdict est extrêmement inquiétant », a-t-il dit.

« Une décision médiatique »

Du côté de la défense, certains critiquaient au contraire un verdict trop sévère. « Quand on voit un gamin de 17 ans qui se prend 18 ans aux assises sans même que lui soit appliquée l'excuse de minorité, c'est parfaitement scandaleux. C'est un gamin de 17 ans qui a été complètement broyé par l'enquête », a réagi Me Deborah Meier-Mimran, dont le client était mineur au moment des faits. « C'est simplement une décision médiatique et c'est dramatique de voir à quel point les syndicats de police peuvent influencer l'opinion d'une cour d'assises », a-t-elle ajouté.
Me Arnaud Simonard, dont le client a été acquitté, s'est dit lui « profondément soulagé » : « Je mesure le courage qui a été celui de la cour pour l'acquitter compte tenu des pressions, à chaque instant, politiques, des syndicats », a-t-il détaillé. Les 13 jeunes identifiés par les enquêteurs étaient âgés de 16 à 21 ans à l'époque des faits. Les enquêteurs estiment qu'ils avaient planifié depuis quelques jours de « niquer des keufs ». Quelques heures avant le verdict, une cinquantaine de policiers eux s'étaient rassemblés devant le tribunal d'Évry à l'appel des syndicats Alliance et Unité SGP.
« On ne comprend pas cette décision en demi-teinte avec une forme de mansuétude et notamment des peines de seulement 10 ans », a déclaré Loïc Travers, secrétaire national Île-de-France d'Alliance. « C'est un déni, une négation de l'humanité des policiers, de ceux qui chaque jour risquent leur vie pour éviter que notre société ne sombre, et ça, c'est juste inacceptable », a renchéri Linda Kebbab, déléguée Unité SGP Police.
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Pour ces types de délinquants hyper violents il ne faut pas tergiverser, car il s'agissait d'une bande organisée qui avait planifiée cette agression à cause de cameras qu'ils voulaient détruire qui gênait leurs trafics divers semble-t-il ?!

Pour un fait grave de violences délibérées, contre de simples agents de la force publique qui ne se sont mêmes pas défendus et ont failli mourir de façon horrible et gravement blessés avec séquelles à vie et non pas des CRS ou police anti émeutes !

On surnomme ces zones « de non droit », car ces délinquants dangereux y font leurs lois dans celles-ci, mais depuis cet épisode très grave ces quartiers de certaines de nos villes souvent à la périphérie de grande métropole avec leur départements ou arrondissements sensibles sont toujours là avec leurs délinquances et trafics divers voire criminalité et ne s’améliore pas !

Que ce soit nos gouvernements de tous bords avec nos dirigeants depuis des décennies avec une justice inefficace et un code pénal trop souple inadapté, sans compter celui qui concerne les mineurs ou jeunes majeurs où des avocats se servent très bien de leurs âges pour minimiser les peines encourues et l'application de celles-ci après en plus pas toujours faites, où en les aménageant !

Notre justice de bien-pensant donneurs de leçons ne répond pas sérieusement aux faits graves et cela ne date pas d'hier et tant que tous ces délinquants et criminels n'en n'auront pas peur cela empirera !

Jdeclef 05/12/2019 10h48

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