samedi 21 décembre 2019

Moi qui suis vieux, né en 1947, je peux confirmer depuis que j'ai eu 14 ans ou j'allais au lycée à Paris et donc empruntant mon train de banlieue d'IDF (devenu plus tard RER D !)


SNCF : pas une année sans grève depuis 1947 !

Les cheminots se mettent en grève chaque année depuis plus de soixante-dix ans pour dénoncer leurs conditions de travail, défendre leurs salaires ou leur statut.

On peut avoir la garantie de l'emploi, un statut en or, un système de retraite qui l'est tout autant et de multiples avantages sociaux, on n'en est pas moins vindicatif, avec une constance qui forcerait presque le respect… La SNCF n'a pas connu une seule année depuis 1947 sans au moins une grève. Tout y passe pour justifier les débrayages : les conditions de travail, le statut (qui a certes été écorné au fil de plusieurs réformes), les salaires, etc. L'omniprésence de syndicats structurés comme la CGT et SUD, qui ont fait de l'entreprise ferroviaire des bastions, y est pour beaucoup. Selon les données mises en ligne par la SNCF, SUD-Rail est l'organisation qui a le plus lancé de grèves entre 2002 et 2016, avec 191 appels. La CGT suit de près, avec 150 appels, puis plus loin derrière la CFDT (77), pourtant considérée comme la moins vindicative des grandes centrales syndicales.
La SNCF, un monde à part
L'année la moins perturbée est 1956. La SNCF, forte alors de 362 000 agents, ne connaît « que » 2 500 journées de travail perdues, soit 0,01 par cheminot. À l'autre bout de l'échelle, l'année la plus noire est, évidemment, 1968. Engluée dans les événements de mai, la compagnie ferroviaire est à l'arrêt. Elle recense alors 4,68 millions de journées de travail perdues, soit 18 720 années (en ne considérant que les jours ouvrés), et 14,63 jours perdus par agent. Deuxième année la plus noire, 1953, alors que le gouvernement s'attaque, déjà, au statut et au système de retraite des cheminots : 3 millions de jours perdus (comme en 1947, qui compte un mouvement important de défense des salaires) et 7,52 journées par agent (6,49 en 1947).

2018, 661 000 jours perdus pour pas grand-chose

On fait ensuite un saut dans le temps pour arriver à la quatrième année du palmarès des débrayages. En 1995, la réforme des régimes spéciaux engagée par le gouvernement d'Alain Juppé frappe de plein fouet les cheminots, qui ripostent en bloquant une bonne partie du pays. Cette année-là, la SNCF perd 10,5 millions de journées de travail, soit 5,82 par agent. Le mouvement social d'ampleur du printemps 2018, lorsque le gouvernement négocie la fin du statut des cheminots, n'arrive qu'en dixième position dans ce palmarès édifiant. La SNCF ne perd alors « que » 661 000 jours, soit deux fois moins en gros qu'en 1995, mais le nombre de cheminots a déjà sérieusement diminué. Quand on la rapporte à l'effectif de la SNCF, l'année dernière se classe donc beaucoup mieux — ou mal. Elle décroche la 5e place, juste derrière 1995, avec 4,69 journées perdues par agent. Une place qui n'aura pas servi à grand-chose, puisque le statut sera bel et bien abandonné pour les embauches dès le 1er janvier 2020. De même, l'ouverture à la concurrence, autre motif de gronde, sera bientôt effectif. Reste à savoir désormais où pointera 2019.
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Je n'ai connu que ces grèves de la SNCF et autres des transports publics...

Et après pour aller travailler à PARIS car habitant en IDF!
Il n'y a pas de quoi être fier de cette spécialité française ou quelques poignées de français prennent en otages les autres pour des justifications pas toujours utiles ni essentielles !

Surtout que pour ces régimes dit spéciaux, ils mourront d'eux-mêmes, car la réforme de la SNCF et l'abandon de leur statut privilégié est passé et acté et le nombre de bénéficiaires diminue de par leurs âges !

En ce qui concerne les services dit publics, il faut qu'ils soient vraiment rendus et pas aux mains de syndicats dogmatiques irresponsables avec leurs leaders bornés bien à l'abri du besoin comme la CGT et autres, car ils ne font avant tout que de la basse politique politicienne !

Il n'y a qu'en France que l'on voit cela, car on n’est même pas capable d'appliquer au moins des services minimums comme dans d'autres pays libres, c'est désespérant !

Et on vote, mais même pour cela, on n'est même pas capable de le décider dans notre pays avec nos bienpensants donneurs de leçons inutiles !

Les français ne sont que des balourds que ne savent que râler et qui subissent car incapables de décider, même sur des mesures simples profitant à tout le monde, mais ils sont hélas versatiles et pratiquent le chacun pour soi en ce regardant le nombril, alors notre pays fait du sur place à force d'inertie, bientôt il sera trop tard, car reculer sans cesse, c'est pour mieux sauter !

Enfin joyeux noël tout de même...

Jdeclef 21/12/2019 11h30LP

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