Mondial
2022 : l'enquête sur l'attribution au Qatar confiée à un juge
d'instruction
L'information
judiciaire a été ouverte pour « corruption active et passive ».
L'enquête était jusqu'à présent conduite par le Parquet national financier.
L'affaire du Mondial 2022 de
football prend un nouveau tournant. L'enquête sur les conditions
d'attribution de l'événement au Qatar était jusqu'à présent conduite sous la
direction du Parquet national financier (PNF). Mais depuis lundi, cette même
enquête a été confiée à un juge d'instruction, a indiqué le parquet à l'Agence
France-Presse.Fifa : Michel Platini, le parrain
L'information judiciaire a été confiée à un juge parisien et a notamment été ouverte pour « corruption active et passive », a précisé le parquet, confirmant une information de Mediapart. Cette décision survient près de six mois après l'audition de Michel Platini, sous le régime de la garde à vue. L'ancienne star du football français, qui était vice-président de la Fifa et président de l'UEFA lors de l'attribution du Mondial 2022, avait été interrogée sur les raisons de son vote en faveur du Qatar le 2 décembre 2010. Le Mondial 2022 avait alors été attribué, à la surprise générale, au richissime émirat gazier, vainqueur au dernier tour face aux États-Unis, lors d'un scrutin organisé par la Fifa.
Polémique autour de la désignation du
Qatar
La désignation du Qatar, où les
températures caniculaires en été rendent la pratique du football difficile
voire impossible, avait fait polémique. En octobre 2015, l'ancien
président de la Fifa, Sepp Blatter, avait mis en cause le rôle de la France.
Selon sa version, « un arrangement diplomatique » existait pour que
la Coupe du monde ait lieu en Russie en 2018 et en 2022 aux
États-Unis. Mais ce plan aurait échoué à cause de « l'interférence gouvernementale
de M. Sarkozy » qui aurait entraîné, toujours selon le Suisse, une
volte-face de Michel Platini, président de l'UEFA.Arthur Chevallier – Michel Platini, notre héros national
Ces soupçons avaient convaincu le PNF d'ouvrir une enquête préliminaire en 2016 pour « corruption privée », « association de malfaiteurs », « trafic d'influence et recel de trafic d'influence ». La justice française s'intéresse en particulier à une réunion au palais de l'Élysée le 23 novembre 2010, à laquelle participaient le président Nicolas Sarkozy, Tamim ben Hamad al-Thani (alors prince héritier du Qatar devenu émir en 2013) et Michel Platini. Son but supposé : s'assurer que Platini voterait pour l'émirat. Un « tissu de mensonges », s'était indigné l'ancien numéro 10 des Bleus.
D'anciens collaborateurs de Nicolas
Sarkozy entendus
Outre
Michel Platini, deux autres personnes ont été entendues par les enquêteurs au
printemps 2019 : l'ancienne conseillère sport de Nicolas Sarkozy Sophie
Dion, placée en garde à vue, et l'ex-secrétaire général de l'Élysée Claude
Guéant, interrogé en audition libre. Lors de son interrogatoire, Claude Guéant
a assuré qu'il n'y avait pas « à sa connaissance des éléments qu'on puisse
qualifier susceptibles de corruption », selon son avocat, Philippe Bouchez
el Ghozi.
D'ailleurs quand on parle du Qatar, c'est synonyme d'argent roi à un point que s'est démentiel !
Car organiser cette coupe du monde de football où les températures
caniculaires en été rendent la pratique du football difficile voire impossible
ce qui n'est pas raisonnable !
Il suffit que ce petit pays désertique désire quelque chose, il l’achète
à n'importe quel prix et bien sûr graisse les pattes qu'il faut, cela rapporte
à ceux qui plébiscite sa candidature jusqu’à son acceptation pour s'en mettre
plein les poches dont la FIFA bien sûr !
On a vu avec l'acquisition du PSG !
Et qui on trouve dans ses transactions aux allures de magouilles qui ont
créé polémique, la clique sarkozienne douteuse et ce bon PLATINI depuis qu'il a
quitté les crampons pour les instances du football professionnel !
Jdeclef 10/12/2019 10h08LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire