dimanche 29 décembre 2019

MELENCHON dit tout et n'importe quoi, un politicien usé par des critiques stériles à l'encontre de ceux qui ne disent pas comme lui ?!


Michel Richard – La déchéance intellectuelle de M. Mélenchon

CHRONIQUE. En critiquant le « renoncement » d'Emmanuel Macron à sa retraite, le leader de La France insoumise a abdiqué tout bon sens.

E.MACRON ne mérite évidemment aucune félicitation particulière quand il renonce par avance au bénéfice du régime de retraite réservé aux anciens présidents de la République. Difficile de faire plus spécial et plus avantageux que celui-là, tel qu'il fut fixé en 1955 : 5 200 euros net par mois, à vie, sans conditions d'âge, de durée, de revenus ou d'activités autres !
Giscard en bénéficie depuis trente-neuf ans, qu'est-ce que ça aurait été pour un Macron, plus précoce retraité encore, en 2022 ou 2027 ? Il eût été extravagant – et honteux – qu'il perpétue pour lui-même un de ces régimes spéciaux qu'il entend supprimer pour les autres. Son futur régime sera donc celui de tous, si du moins sa réforme va jusqu'au bout, à savoir universel et à points !
Pas de quoi l'en féliciter, certes. Mais pas de quoi l'en blâmer non plus. C'est pourtant, contre toute raison, ce qu'ont fait quelques opposants plus poussés par une animosité rabique que par un esprit de logique élémentaire. Et parmi eux, un récidiviste, quelle déchéance intellectuelle, Jean-Luc Mélenchon.
Federico Vacas : « Mélenchon a un boulevard, mais il a pris un mauvais virage »
À croire que le leader de La France insoumise a abdiqué tout bon sens et qu'il cherche à s'autodétruire, ce serait plus fort que lui. À le suivre, donc, la renonciation de Macron à son privilège futur serait « insupportable ». Ses propos valent d'être lus : « Il n'y a que les grands seigneurs, les très riches qui peuvent se permettre ce genre de libéralités. Il a les moyens de se passer d'une retraite de 6 000 euros, mais la plupart des gens n'ont pas ses moyens. Je ne les ai pas. » On ne sait par quel bout prendre ce charabia bêtement idéologique.
Mélenchon serait-il, lui, généreux mais le président, pour la même démarche, démagogue et hautain ? On s'y perd.
Exprime-t-il une certaine jalousie financière, ce que peut laisser croire ce « je ne les ai pas » ? Ce serait bien inapproprié. Des candidats à la présidentielle de 2017, Mélenchon était l'un des mieux pourvus : quelque 1,2 million d'euros en patrimoine immobilier, constitué au cours d'une longue carrière politique, conseiller général, sénateur (pendant vingt ans), député, député européen, ministre. Mélenchon n'a pas à se plaindre.
Met-il en cause, chez Macron, l'arrogance des riches qui jouent aux grands seigneurs ? C'est ce qu'il fait, oui, ce qui est bien maladroit. Car lui-même assure ne pas toucher sa retraite au titre d'ancien sénateur, « car [il] estime avoir un revenu suffisant ». Serait-il, lui, généreux mais le président, pour la même démarche, démagogue et hautain ? On s'y perd.

Duel passionnel et personnel

Mélenchon aussi, faut croire, qui introspecte le cerveau de Macron avec cette question hautement psychanalytique : « Qu'est-ce que ça veut dire ? Je renonce à ma retraite donc vous pouvez aussi y renoncer ? » Non, ça veut dire que Macron renonce à sa retraite exceptionnelle, mais pas à son droit à la retraite comme tout le monde. C'est trop simple pour Mélenchon.
On aurait pu attendre de lui qu'il s'en prenne aux régimes spéciaux des parlementaires, dont il fait partie, ou qu'il exige des anciens présidents, Giscard, Sarkozy et son ancien camarade de parti Hollande de renoncer à des privilèges dont ils jouissent mine de rien. Mais non, la justice semble moins lui importer qu'un duel autrement plus personnel et passionnel : contre Macron, cet intrus à la place duquel il ne se résout pas à ne pas être. Ses armes ne sont que ce qu'elles peuvent être : haineuses, colériques, toujours basses et volontiers fausses. Ce qu'est devenu Mélenchon, perdu
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Ou ne pensent pas comme lui, car figé dans des anciennes doctrines pseudo communiste d’extrême gauche obtus d'une autre époque !

C'est l'archétype de vieux politicien borné qui dit tout ou son contraire, faisant feu de tout bois à son profit, mais rien d'autre qui ont pu leurrer certains esprits simples à se faire piéger par ses diatribes de tribun bonimenteur de foire à grand spectacle lors de la campagne présidentielle de 2017 !

D'ailleurs, malgré ces changements d'opinion pour gagner des voix pour son ascension utopique au pouvoir, beaucoup de ces fans de première heure ne lui ont pas renouvelé leur confiance, heureusement !

Mais, il a semé la discorde, même au sein de son parti LFI ou il reste encore quelques trublions excités incurables tout aussi inutiles que lui, c'est désespérant pour la marche de notre pays, qui indirectement du fait de notre démocratie de cette V eme république obsolète avec son système électoral à deux tours favorise le pouvoir en place, macronien, car les français ne sont pas encore enclins à verser vers les extrêmes gauche/droite !

Mélenchon, le chantre du dégagisme (mais, pas pour lui bien sûr) n’a fait que semer le souk dans un pays qui n’a pas besoin de cela, encore plus maintenant ou l’on se débat depuis plus d’un an environ dans des mouvements sociaux divers, manifestations de protestations et grèves à répétition !

Alors bonne année, car pour 2020, on repart pour un tour ou plus, c’est tout ce qui nous attend semble-t-il !

Le seul souhait pour les français, pour cette nouvelle année, c’est qu’ils apprennent enfin à voter correctement au lieu de se disperser, comme ils le font depuis des lustres !

 Jdeclef 29/12/2019 10h02LP

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