Grèves :
transports toujours très perturbés, Martinez hausse le ton
VIDÉO. Le
numéro un de la CGT estime que le gouvernement fait « tout pour que
la mobilisation et les grèves durent » contre la réforme des
retraites.
Le mouvement
de contestation contre la réforme des retraites s'est installé dans la durée.
Trois jours après le coup d'envoi de la mobilisation, les transports publics
étaient toujours très fortement perturbés, samedi 7 décembre, avant une
épreuve de force mardi 10 décembre et la présentation détaillée de la
réforme le lendemain. Les marches « contre le chômage et la
précarité », organisées traditionnellement le premier samedi de décembre,
avaient cette année une tonalité particulière, en écho au mouvement contre la
réforme des retraites. Elles ont rassemblé 23 500 manifestants dans toute
la France, selon le ministère de l'Intérieur.Plusieurs cortèges, certains émaillés de tensions, comprenant parfois des Gilets jaunes, ont défilé en région, mêlant les slogans. La police ou les préfectures ont compté 2 800 manifestants à Nantes, 1 800 à Marseille, 1 200 à Caen, 1 100 à Bordeaux, 800 à Lille et au Havre, 700 à Lyon… Réunis samedi, les trois premiers syndicats de cheminots ont appelé à amplifier la mobilisation contre le projet de « système universel » de retraite par points, qui doit sonner la fin des 42 dispositifs actuels, dont le régime spécial de la SNCF. Quelques heures plus tard, le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, qui défilait à Paris avec chômeurs et précaires (1 600 manifestants, selon la Place Beauvau), se montrait cinglant envers le Premier ministre : « Il fait tout pour que la mobilisation et les grèves durent. »
Retraites : les petits arrangements de la CGT avec la réalité
Édouard
Philippe sous pression
Édouard
Philippe est sous pression et multiplie les consultations pour sortir de
l'ornière après une mobilisation massive dans la rue jeudi (plus de
800 000 manifestants), un nouvel appel à une grande journée de grèves et
manifestations mardi, alors que le trafic RATP et SNCF est très réduit. Seuls
15 % des Transilien (RER SNCF et trains de banlieue), un TGV sur six et un
TER sur dix (essentiellement par bus) ont circulé samedi. Le trafic va rester
fortement réduit à la SNCF comme à la RATP, avec même 14 lignes de métro
parisien sur 16 fermées dimanche, 10 lundi. La SNCF a
recommandé aux usagers d'éviter les Transilien lundi, l'affluence attendue dans
les gares d'Île-de-France s'annonçant « très dangereuse ». Même ton
alarmant à la RATP, qui a invité « tous les voyageurs qui en ont la
possibilité à différer leurs déplacements », compte tenu du « fort
risque de saturation du réseau » après le week-end.Selon BFM TV, Édouard Philippe recevra dimanche à 17 heures à Matignon Agnès Buzyn (Solidarités), Jean-Paul Delevoye (Retraites) et Jean-Baptiste Djebbari (Transports). Ces trois ministres seront également reçus à 19 h 30 par Emmanuel Macron à l'Élysée, assure Le Parisien. Participeront également à cette réunion Gérald Darmanin (Budget) et Bruno Le Maire (Économie). Édouard Philippe a promis qu'il livrerait mercredi prochain « l'intégralité du projet du gouvernement ». Mais y aura-t-il matière à éteindre l'incendie ? « Le calendrier est bouleversé, mais rien ne change dans l'objectif du gouvernement : casser notre régime de retraite solidaire pour le remplacer par un système individualisé où chacune et chacun sera perdant », a regretté la CGT, où des voix militent déjà pour une troisième journée de mobilisation jeudi prochain.
Retraites : les vrais avantages du régime spécial de la RATP
Avant les annonces du Premier ministre, la ministre des Solidarités Agnès Buzyn et le haut-commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye présenteront lundi les conclusions de la concertation relancée en septembre par le gouvernement. « M. Delevoye va nous dire lundi ce qu'il a retenu de ce qu'on lui a dit. On va aller voir s'il a vraiment écouté ce qu'on lui a dit », a ironisé Philippe Martinez.
Réforme
« comme ma pancarte : en carton »
À Lille, Charles
Suquet, retraité de l'enseignement supérieur et Gilet jaune, en est sûr :
« Le gouvernement a écouté mais n'a pas entendu. On va revenir encore plus
nombreux, ils finiront bien par comprendre. » « Ta réforme est
comme ma pancarte, en carton ! » pouvait-on lire dans le cortège
de Marseille, où était présent Jean-Luc Mélenchon, qui a appelé à
« observer une stricte non-violence » lors des manifestations.
« Le pouvoir, le régime ne compte plus que là-dessus, sur l'effet de
repoussoir qu'auraient des violences », a déclaré le chef de file de La
France insoumise lors d'un point presse.De brefs incidents ont émaillé un défilé d'un millier de Gilets jaunes à Paris. Les manifestations de Nantes et Lyon, tendues, ont donné lieu à des heurts. Dans la capitale, le préfet de police a de nouveau pris un arrêté obligeant les commerces situés sur le parcours du cortège parisien de mardi prochain, entre Invalides et Denfert-Rochereau, à fermer. Plusieurs représentations prévues ce week-end à la Comédie-Française et à l'Opéra de Paris – où existent des régimes spéciaux de retraite – ont de nouveau été annulées, tandis que des musées parisiens n'ont ouvert que partiellement.
Le gouvernement a plusieurs foyers à éteindre, et pas seulement
sur les régimes spéciaux, pour lesquels Édouard Philippe a promis des
« transitions progressives » vers le futur système. Il doit aussi
répondre aux inquiétudes des enseignants, qui craignent que leurs pensions
baissent avec les nouvelles règles. Pour l'éviter, le Premier ministre s'est
engagé à une « revalorisation progressive » de leur traitement. De
leur côté, les professionnels du commerce et du tourisme commencent à
s'inquiéter des conséquences d'un mouvement social potentiellement durable.
À Lyon, les hôtels sont ainsi loin de faire le plein, alors qu'il est
habituellement impossible de trouver une chambre en ville pendant le long
week-end de la Fête des lumières.
Les régimes spéciaux de ces services publics sont des abcès que nos
dirigeants et gouvernement de tous bords n'ont jamais pu percer, car manquant
de volonté depuis trente ans et qui ont laissé perdurer ceux-ci !
Mais avec cette reforme sur les retraites et donc de ses régimes spéciaux,
ceux notamment concernant les services publics qui doivent être mis au niveau
du secteur privé pour plus d’égalité entre les salariés des deux secteurs,
privés et publics ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui et obligatoire pour
essayer de faire un seul régime égalitaire si possible !
Promesse de notre président qui en a fait son cheval de bataille pour
son quinquennat il s’est peut-être lancé dans une mission impossible, mais il
semble l’assumer, surtout que les français sont ambivalents, car pensant qu’une
réforme des retraites semble utile, voire obligatoire pour déjà en garder une
par répartition, et partager le fait de protester en demandant la suppression
des régime spéciaux qui coûtent trop aux français indirectement par leurs impôts
et qu’il faut aussi voir plus clairement les modalités de mises en place à
marche forcée de cette réforme étant donné que les gouvernements passés ont traîné en repassant le problème à leurs successeurs !
Quant à Mr MARTINEZ le cégétiste borné, il fait tout et n’importe quoi
car jusqu’à lâcher quelque fakes news avérées pour pousser plus les agents des services
publics de poursuivre le mouvement de grèves et en attirant d’autres, mêmes
dans le secteur public pour cette fameuse convergence des luttes datant d’un
autre époque, il faut qu’il arrête son anachronisme corporatiste qui ne gêne que
les utilisateurs et clients français lambda en faisant de la politique pour
faire tomber le gouvernement et surtout E.MACRON qui sera toujours là jusqu’en
2022 protégé par notre constitution dont on voit les limites !
Jdeclef 08/12/2019 13h37
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