Royaume-Uni :
majorité absolue pour Boris Johnson aux législatives
Le Parti
conservateur obtient une très confortable majorité avec 328 sièges
sur 650, selon les résultats officiels publiés vendredi.
C'était un pari risqué et osé pour Boris Johnson. Mais le Premier
ministre britannique peut souffler et le score est sans appel. Selon les
résultats officiels, le Parti conservateur du dirigeant britannique l'emporte
aux législatives organisées jeudi 12 décembre, avec une très large
majorité. Les torys obtiennent 328 sièges sur 650. Un résultat d'autant
plus fort qu'en 2017, lors du précédent scrutin, le parti au pouvoir en avait
obtenu 317.Le Brexit semble définitivement tracé et la politique de l'actuel Premier ministre britannique, validée. Ce « nouveau mandat fort [...] donne à ce nouveau gouvernement l'occasion de respecter la volonté démocratique du peuple britannique », a souligné Boris Johnson, également réélu dans la circonscription d'Uxbridge et South Ruislip, à l'ouest de Londres.
C'est par contre une claque pour le Labour, qui a perdu plusieurs dizaines de sièges de députés. « Très déçu », Jeremy Corbyn, le leader travailliste désormais sur un siège éjectable, a annoncé qu'il ne « conduira pas le parti aux prochaines élections » et qu'il souhaitait voir son parti entamer une « réflexion sur le résultat du scrutin et sur sa future politique ». Maigre consolation, il a été élu pour la dixième fois dans la circonscription londonienne d'Islington-Nord.
TRIBUNE. Pourquoi Boris Johnson ?
Une réponse forte
Le Premier ministre conservateur avait voulu ces législatives, les
troisièmes en quatre ans, pour sortir le Royaume-Uni de l'impasse du Brexit,
qui divise profondément le pays depuis la victoire du « leave » avec
52 % des voix au référendum de 2016. Jusqu'ici dépourvu de majorité à la
Chambre des communes, le dirigeant de 55 ans arrivé au pouvoir en juillet
en se posant comme le sauveur du Brexit n'avait pas réussi à faire adopter par le
Parlement l'accord de divorce qu'il avait âprement négocié avec Bruxelles.Royaume-Uni : quand l'antisémitisme trouble la campagne électorale
Durant la campagne électorale, il a promis de soumettre cet accord aux 650 députés nouvellement élus avant Noël avec l'objectif de mettre le Brexit en œuvre le 31 janvier, date à laquelle il est désormais prévu après trois reports. Une consécration des travaillistes aurait pu signer l'arrêt de mort du Brexit : ils voulaient renégocier un nouvel accord de divorce, plus social, puis le soumettre à un référendum avec comme alternative le maintien dans l'UE.
Place au Brexit
Outre l'unification du pays, réaliser le Brexit devrait permettre
de s'atteler enfin aux « priorités » des Britanniques, comme la santé
et la sécurité, avait affirmé le chef de gouvernement durant une campagne sans
grand relief, mais marquée par des coups bas, notamment sur les réseaux
sociaux, provenant en grande partie des conservateurs.Royaume-Uni : Jeremy-le-Rouge, le travailliste mal aimé
Les électeurs n'ont pas été séduits par la promesse de Jeremy Corbyn, vétéran de l'aile gauche du Parti travailliste, d'un « vrai changement » après presque une décennie de pouvoir conservateur et presque autant d'austérité, avec des nationalisations à tout-va et des investissements massifs, surtout dans le service public de santé (NHS). Sur le Brexit, le septuagénaire, régulièrement accusé de fermer les yeux sur des accusations d'antisémitisme dans son parti, prévoyait de rester « neutre » en cas de second référendum.
Jo Swinson, la cheffe du Parti libéral démocrate, une formation pro-UE, a perdu son siège de députée, battue par le candidat indépendantiste écossais dans l'ouest de l'Écosse. Elle avait promis d'annuler le Brexit si elle était élue.
À gauche, les nationalistes écossais du SNP gagneraient 20 sièges à 55 mandats, selon le sondage de sortie des urnes. Ouvertement europhiles, les libéraux-démocrates grignoteraient un siège à 13.
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Les anglais vont sortir de l'U.E. à moins d'un ultime rebondissement,
car avec eux et leurs députés on peut toujours s'attendre à tout !?
Le 31 janvier ils vont retrouver leur indépendance en dehors de l’EUROPE
et ils vont se croire redevenir les maîtres du monde, comme ils étaient du
temps de leur grande reine Victoria (avec leur empire en moins) car leur
Commonwealth restant n'est que plus que les vestiges de celui-ci !
C'est logique en fait, ils en rêvaient et n'étaient pas pour cette Union
Européenne malgré ces nombreuses dérogations qu'ils avaient obtenu de Bruxelles
!
Ceci étant il n'est pas sûr qu'ils y gagnent plus qu'ils y perdent cela
va compliquer les relations commerciales avec les pays de l'U.E. et notamment
bien sur la France son proche voisin !
Et l'entente cordiale franco/anglaise ancienne datant d'EDOUARD VII va peut-être
en prendre un coup, mais de toute façon on a toujours été en conflit indirect
depuis le moyen-âge avec l'Angleterre, on y est habitué cela fait partie de
l'histoire commune de nos deux pays !
Cela va peut-être les amener à se rapprocher des USA ce qui plairait à
TRUMP qui veut affaiblir l'Europe des 27 pays l'union !?
C'est quand même un événement historique du continent européen pour les
pays qui en font partie !
Jdeclef 15/12/2019 07h33
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