Retraites :
les syndicats et le gouvernement à couteaux tirés
VIDÉO.
Inquiet de ne pas voire assez de trains circuler à Noël, Édouard Philippe a
critiqué les grévistes, qui provoquent des perturbations dans les transports.
L’ambiance est de plus en plus électrique entre les différents
acteurs de la contestation du projet de réforme des retraites, dimanche
15 décembre, onzième jour de grève dans les transports. La situation
devait toujours être très perturbée dans les transports, et le débat de fond
sur les retraites risque d'être parasité par la mise en cause ces derniers
jours du haut-commissaire aux Retraites, Jean-Paul Delevoye. Fragilisé par des
soupçons de conflits d'intérêts après des omissions dans sa déclaration
d'intérêts, ce dernier a rectifié samedi ce document et
déclaré 13 mandats, dont 11 bénévoles, selon Le Monde.Jean-Paul Delevoye a reçu le soutien du Premier ministre Édouard Philippe, éloignant l'incertitude qui planait sur une éventuelle démission. De plus en plus inquiet de ne pas voir assez de trains circuler à Noël, le chef du gouvernement a sévèrement critiqué dans Le Parisien dimanche les grévistes, qui provoquent de très importantes perturbations dans les transports. « Noël c'est un moment important. Il faudra que chacun prenne ses responsabilités. Je ne crois pas que les Français accepteraient que certains puissent les priver de ce moment », déclare-t-il. Il ajoute qu'il ne dirait « pas que tout le pays est en grève. Ce n'est pas un blocage total ».
Retraites : pourquoi ça tangue dans la majorité
Les cheminots grévistes ont déjà annoncé qu'ils n'envisageaient pas de « trêve » pour les fêtes de fin d'année. « Si le gouvernement veut que le conflit cesse avant les fêtes, il a toute la semaine prochaine pour prendre la décision de bon sens qui s'impose : le retrait de la réforme par points », a déclaré à l'Agence France-Presse samedi Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots.
Martinez catégorique sur le retrait de la réforme
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a assuré
dimanche qu'un arrêt de la grève des transports avant Noël était possible
« si le gouvernement retire son projet » de réforme des
retraites, « sinon, les grévistes décideront de ce qu'ils ont à faire
jeudi ou vendredi ».Rappelant que « les syndiqués de la CGT font aussi Noël avec leurs enfants, avec leurs familles », il a estimé qu'il n'y avait « pas ceux qui veulent pourrir les fêtes des uns contre les autres ». « C'est un sujet grave, et je pense que le gouvernement ne peut pas toujours renvoyer la responsabilité à ceux qui réagissent parce qu'ils considèrent que le projet est mauvais », a encore déclaré le responsable syndical.
Les membres du gouvernement défendent le projet
Avant mardi et la grande journée de mobilisation
intersyndicale, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a estimé sur BFM
TV que « cela sera « difficile », espérant néanmoins une
reprise « des discussions avant la fin de la semaine prochaine ».« L'âge pivot n'est pas le totem de la réforme », a redit sur RTL-LCI-Le Figaro le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a déclaré pour sa part que la République ne pouvait « pas subir de chantage », après l'appel du secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, à retirer le projet de réforme des retraites pour faire cesser la grève avant Noël.
« Un point c'est tout »
Élément clé du passage de la réforme dans l'opinion, le patron de
la CFDT, Laurent Berger, est en outre sorti dimanche du silence qu'il observait
depuis son coup de colère mercredi, après l'annonce qu'une mesure d'âge était
confirmée dans le projet de réforme du système de retraite. Édouard Philippe a
annoncé la mise en place d'un « âge d'équilibre » à 64 ans. Cela
signifie que chacun pourra continuer à partir à la retraite à 62 ans, mais
au prix d'un malus sur sa pension, ceux partant après bénéficiant au contraire
d'un bonus.« C'est très simple : pour que la CFDT porte un autre regard sur ce projet de loi, le gouvernement doit accepter de retirer l'âge d'équilibre. Un point, c'est tout », déclare Laurent Berger au Journal du dimanche. Il y répète que « cela n'a aucun sens » selon lui de conjuguer la transformation des 42 régimes de retraites existants en un système universel par points avec une mesure d'âge dont le but assumé est de faire des économies pour assurer l'équilibre financier du régime.
Une manifestation d'ampleur mardi
Au point de ne pas exclure d'organiser un « rendez-vous en
janvier » pour obtenir gain de cause, après la manifestation de mardi, en
même temps que l'intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU qui demande le retrait
complet de la réforme. En attendant, il laisse entendre qu'il accepte
l'invitation de Matignon, avec la CFTC et l'Unsa, à une nouvelle concertation.
Laurent Philippe la voulait « le plus tôt possible la semaine
prochaine », le responsable syndical n'a pas précisé de date. Il se dit
enfin soucieux qu'il n'y ait « pas de blocage des transports à
Noël ».Le trafic restera très perturbé dimanche et lundi avec toujours un quart des TGV et un tiers des TER, ainsi que la quasi-totalité des lignes de métro fermées. Lundi le trafic sera « très réduit » à la RATP. Le lendemain, cheminots, étudiants, employés de la fonction publique, professions de santé, avocats, magistrats, enseignants sont attendus dans la rue. Très mobilisés depuis le début du conflit, ces derniers ont obtenu vendredi du gouvernement la garantie de revalorisation des salaires, pour environ 10 milliards d'euros sur plusieurs années, à partir du 1er janvier 2021.
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Je suis âgé et je peux témoigner que depuis l’âge de 14 ans ou j'allais
au lycée à Paris dans le début des années 60 j’ai subi ces grèves de cette SNCF !
Chaque année car dans cette Cie tout est bon pour cesser le travail, d’ailleurs
en période dite normale toujours dans le dernier trimestre annuel après les congés
d’été!
Je ne suis pas contre la grève pour revendiquer, j’ai connu 1968 et tous
les mouvements sociaux depuis, alors je sais de quoi je parle, mais il ne faut pas
en abuser !
Mais là, avec la Cie ferroviaire service public d’état le trop c’est
trop, car immanquablement c’est les usagers sont souvent des salariés qui
veulent aller travailler qui subissent le dogmatisme borné de syndicalistes et
de leurs leaders comme ce MARTINEZ borné pour sa gloriole personnelle qui lui
est à l’abri du besoin et d’autres avant lui qui ont fait de la grève, une
culture de cette entreprise qui dessert à tout le monde !
C’est trop facile de servir de ce moyen de pression en prenant leurs
clients et usagers en otage, il faut que cela change !
Quelque soient les gouvernements de tous bords, ils n’ont pas été
capable de réguler ces mauvaises habitudes de corporatisme désuet d’un autre âge
qui perdurent, donc on ne peut que souhaiter que cette réforme des retraites
soit faite en nivelant leurs régimes spéciaux, c’est tout ce qu’ils méritent au
regard de ceux du privé, car ils se comportent comme des éléments totalitaires
par des poignées d’agents syndicalistes bornés au détriment de la majorité des
français qui utilisent ceux-ci !
On parle d’égalité en France, mais là, on n’a une preuve d’inégalité
flagrante en plus touchant cette région d’IDF ou les transports en commun sont
primordiaux pour se déplacer étant donné qu’une majorité d’habitant vont travailler
à PARIS en les empruntant chaque jour !
Je suis retraité n’ayant pas de voiture, j’ai besoin comme d’autres de
circuler ayant des difficultés pour marcher, je ne supporte plus le jusqu’au
boutisme de certains !
Jdeclef 16/12/2019 10h31
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