Assistants
d'eurodéputés MoDem : Marielle de Sarnez mise en examen
L'ex-ministre
des Affaires européennes a été mise en examen pour « détournement de fonds
publics » à l'issue de dix heures d'audition
C'est une véritable série noire pour le MoDem : sa
vice-présidente, Marielle
de Sarnez, a été mise en examen mercredi
4 décembre 2019 pour « détournement de fonds publics »
dans l'enquête sur les emplois fictifs des assistants de députés européens du
parti centriste. À l'issue de plus de dix heures d'audition au tribunal de Paris,
Marielle de Sarnez a été mise en examen pour le contrat d'une ancienne
assistante, selon une source proche du dossier. Concernant les contrats de cinq
autres assistants examinés par les juges, elle a en revanche été placée sous le
statut intermédiaire de témoin assisté, selon cette source.
« La procédure lui donne désormais les moyens d'intervenir
activement dans l'enquête », ont réagi auprès de l'Agence France-Presse ses avocats,
Pierre Casanova, Christophe Ingrain et Paul Mallet. « Marielle de Sarnez
démontrera que l'infraction qui lui est reprochée est sans fondement »,
ont-ils ajouté. Depuis le 15 novembre, plusieurs figures du MoDem, dont l'ex-eurodéputée et
actuelle vice-gouverneure de la Banque de France Sylvie
Goulard, l'ancien garde des Sceaux Michel
Mercier ou encore le directeur financier du parti centriste Alexandre
Nardella, ont déjà été mises en examen dans ce dossier. Le président du
MoDem, François Bayrou, est pour sa part convoqué vendredi.
Démissions en série
Les juges cherchent à déterminer si des collaborateurs
parlementaires ont été rémunérés par les fonds du Parlement européen alors
qu'ils étaient en réalité affectés à d'autres tâches pour le parti centriste.
L'ouverture d'une enquête préliminaire du parquet de Paris, en juin 2017,
avait entraîné la démission de François Bayrou du poste de ministre de la
Justice, de même que celles de Marielle de Sarnez du poste de ministre des
Affaires européennes et de Sylvie
Goulard du poste de ministre des Armées.
Marielle de Sarnez, qui fut élue au Parlement européen
de 1999 à 2017, a été mise en cause par plusieurs protagonistes du
dossier, dont une de ses anciennes assistantes, Karine Aouadj, qui affirme
n'avoir jamais réellement exercé de tâches liées au Parlement européen et avoir
plutôt été son assistante personnelle. Le MoDem n'est pas la seule formation
politique dans le viseur de la justice pour des emplois présumés fictifs au
Parlement européen. Des enquêtes similaires ont ainsi été ouvertes pour La
France insoumise (LFI) et pour le Front national (FN). Dans cette dernière, une
vingtaine de personnes, dont Marine Le Pen, ont été mises en examen.
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La campagne
présidentielle de 2017 qui est marquée par plusieurs affaires
politico-financières, et les différents candidats se prononcent pour de
nouvelles mesures dites de « moralisation de la vie politique ».
Après le ralliement avec
François Bayrou, le sujet devient prioritaire pour le candidat Emmanuel Macron
(mais le patron du MODEM lui est rattrapé par ses affaires d'emploi
d'assistants parlementaires) comme ses acolytes de son parti Sarnez et Goulard
sans oublier pour d'autres Mercier et Nardella !?
Qui les a empêchés de
participer au 1er gouvernement d'E.PHILIPPE !
Ce qui leur est revenu
comme un boomerang, ce que ce bon BAYROU n'avait pas prévu !
Mais pour ce petit parti
cela fait beaucoup, car laminé, pour une fois que la justice passe pour des
élus ne nous plaignons pas !
Jdeclef 05/12/2019 12h35