mercredi 11 décembre 2019

Maître des horloges on aime les formules alambiquées en France tu parles ..!?


Retraites : Emmanuel Macron, le retour du maître des horloges

Jouer le pourrissement ? Non. L'agacement de l'opinion et l'usure des manifestants, tel est le pari du président après une semaine de mobilisation.

Quand on envoie un SMS au président de la République, mieux vaut lui écrire « après minuit ». Alors, l'expéditeur s'assure qu'il l'a bien lu et, avec un brin de chance, Emmanuel Macron répond d'un bref « O.K. » ou d'un « je m'en occupe ». Sceptique devant le flegme que Matignon affiche face au million de manifestants qui ont battu le pavé jeudi contre la réforme des retraites, un député marcheur a pianoté un message plein d'angoisse au chef de l'État. « On fait quoi maintenant ? J'ai peur qu'on ne tienne pas sur la durée. » Lu. Et répondu, dans la nuit. « Pas d'inquiétudes. On ouvre une nouvelle page de la réforme cette semaine », lui a écrit le pensionnaire de l'Élysée. Des messages pessimistes comme ceux-ci, envoyés par des députés tourmentés, il en a reçu plus d'un et a fait savoir à ses porte-flingues que les troupes ne devaient pas trop s'alarmer : « Le navire tangue, mais on ne change pas de cap. »

« Tu répètes les grandes lignes, point ! »

En macronie, en ces temps de doutes politiques, il y a ceux qui s'angoissent « pour un rien dès qu'ils voient un gilet jaune dans la rue », selon un ministre. Qui renchérit : « Ceux-là regardent la séquence avec les yeux d'un bovin partant à l'abattoir. » Et il y a les autres, ceux qui sont « au charbon ». Conseillers ministériels, petites mains du mouvement présidentiel, porte-parole… Il a fallu mobiliser les troupes. Trois jours avant la grève du jeudi 5, le lundi 2 décembre, l'on a donc convié l'ensemble des conseillers en communication du gouvernement à Matignon. « C'est la première fois depuis le début du quinquennat qu'un plan de communication aussi bien huilé nous est présenté, raconte un participant. On n'a pas seulement parlé du jeudi 5 décembre, mais d'une mobilisation collective et sur le temps long. On a préparé un marathon. »
Comment le projet de réforme des retraites a mal tourné
Un marathon avant tout cathodique. Ndiaye, Darmanin, Djebbari, Attal, Buzyn, Blanquer, Borne, Le Maire, Wargon, Dussopt… Plus d'une douzaine de ministres se sont partagé le PAF en l'espace de quatre jours pour défendre tant bien que mal cette réforme pas encore ficelée. « Le Premier ministre nous demande de ne pas nourrir la confusion, de ne pas s'arc-bouter sur des points qui ne sont pas arbitrés. Pour faire simple : il préfère qu'on se taise plutôt qu'on dise une connerie », confie un membre du gouvernement. Un conseiller confirme la difficulté de s'en sortir en cette période trouble pour tout le monde : « J'ai refusé d'envoyer mon ministre faire certains médias, notamment ceux qui proposaient de le mettre en face de Français aux cas particuliers, tout simplement parce qu'on n'a pas les détails ! Face aux journalistes, c'est plus simple, tu répètes les grandes lignes, point ! »
« Vous avez la parole » : l'impossible concorde
Les grèves, c'est comme la neige. Il y a l'excitation du premier jour et le lendemain, les gens en ont marre.
Tous sur le pont ! Sauf un : le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye. Celui-là, « on préfère le cacher, témoigne un député de premier plan. Il ne nous aide vraiment pas ». Particulièrement absent médiatiquement depuis sa sortie à Créteil le 1er décembre, sur la nécessité de recourir à l'entrée de 50 millions d'étrangers en Europe pour sauver les systèmes de retraites, celui que l'on présentait comme la « superstar » tant chérie des parlementaires de La République en marche n'a plus leurs faveurs. La faute à ses « oublis par omission » auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. La faute, peut-être, à la reprise en main du dossier par Édouard Philippe, qui a relayé le chiraquien au second plan. Emmanuel Macron refuse, lui, d'accabler son « Monsieur Retraite », lui conseillant de laisser faire « ceux qui lui mordent les mollets » et de « tenir bon » dans la tempête.
Patrick Stefanini : « On ne comprend rien à ce que raconte Jean-Paul Delevoye »
Le temps ne faisant rien à l'affaire, l'inquiétude de certains marcheurs ne devrait pas quitter les rangs de la macronie, mais l'on affiche une rare solidarité et, surtout, une volonté de « ne rien lâcher ». Les inquiets se terrent et se taisent, les combattants arpentent les plateaux. Ainsi ont-ils compris la consigne du chef de l'État : des marathoniens plutôt que des marcheurs. Tant pis si les vacances de Noël – et les risques de blocage qui vont avec – arrivent vite, Emmanuel Macron a toujours refusé d'être pressé par la rue. Le choix du pourrissement ? Non, un pari. Celui de l'agacement de l'opinion publique et de l'usure des manifestants. « Les grèves, c'est comme la neige, s'amuse un membre du gouvernement. Il y a l'excitation du premier jour et le lendemain, les gens en ont marre. » Et comme Édouard Philippe, le chef de l'État ne croit pas « aux annonces magiques ». « De toute façon, je ne déciderai pas aujourd'hui », a fait savoir le chef de l'État à ses convives ministres dimanche soir. Le maître des horloges, encore lui.
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Le pourrissement est une spécialité qui ne date pas d'hier de la part de nos dirigeants!

Car ces grèves ne sont pas à comparer avec celles de 1968 et autres intermédiaires jusqu’à 1995 et maintenant 2019 sans compter les dernières du aux gilets jaunes plutôt des mouvements de colères épidermiques !

Le scénario est toujours le même partant de PARIS (siège du gouvernement) du pays avec les transports de cette région parisienne qui se déclenche par la grève en les bloquant de par des syndicats bornés mais rodés à la méthode mettant les français lambda dans la rue pour manifester avant de marcher des jours voir des semaines pour aller simplement travailler jusqu’à ce que cela cesse, tout en se répendant dans d'autres problèmes divers nombreux !

Quant au gouvernement il peut tomber comme en 1995 avec Juppé, mais le président n’en déplaise à ceux-ci restera jusqu’à l’échéance de son quinquennat soit 2022 et tout cela à cause de ces régimes spéciaux qu’au mieux ont aurait dû niveler dans les années 1970 au plus tard ce qui aurait pu permettre d’aborder une réforme des retraites obligatoire plus facilement !

Mais les français lambda se sont endormis après la période des trente glorieuses et n’ont à peu près rien fait de probant depuis, ceci étant en partie à cause des précédents gouvernements de tous bords qui se sont laissés vivre, mais qu’ils ont élus !?

Et ce n’est pas MACRON ou PHILIPPE qui sortiront des solutions miracles de leurs chapeaux troués, car ils n’avaient déjà pas vu la venue des gilets jaunes qui n’avaient rien à voir avec les syndicats, les français devront avaler ces pilules amères que l’on va leur servir, ils n’ont plus le choix !

Le chacun pour soi va perdurer, seuls les plus nantis s’en sortiront comme d’habitude !

Jdeclef 11/12/2019 11h40LP

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