vendredi 13 décembre 2019

Là on voit le mauvais choix de « collaborateur » de nos dirigeants pour reprendre une expression d'un de nos présidents !


Coignard – Sibeth Ndiaye, tête à gaffes

CHRONIQUE. La porte-parole du gouvernement ajoute les bourdes aux propos déplacés avec assurance. Est-elle le symptôme d'une communication défaillante ?

La France est en ébullition. Le pays entier tourne autour de l'âge pivot fixé pour percevoir une retraite complète. Les citadins usent leurs semelles en accéléré faute de transports urbains pour se déplacer. Mais Sibeth Ndiaye semble concernée de très loin par ce dossier où se joue une partie du quinquennat. Elle est pourtant porte-parole du gouvernement, ce qui n'est pas, contrairement à ce qu'elle avait tweeté le jour de sa nomination, un « job » mais une fonction éminente aux sommets de la République. Une fonction qui oblige. Et qui n'autorise nullement la désinvolture. Pourtant, invitée de France Inter ce jeudi 12 décembre, elle commet une erreur étonnante.
Elle affirme de façon très péremptoire que les personnes qui partiront à la retraite avant d'avoir atteint l'âge d'équilibre subiront une décote de leurs pensions jusqu'à 64 ans, avant de revenir à un taux plein au-delà de cette date anniversaire (à partir de 1 min 18 s dans la vidéo ci-dessus). Quand elle découvre sa bévue, quelque temps plus tard, elle se contente de rectifier sur Twitter ce qu'elle qualifie d'« erreur de sa part ».
Les défaillances de Sibeth Ndiaye ne l'incitent pourtant pas à l'indulgence ou à la tolérance. Ainsi, elle n'a pas apprécié la question posée par la chroniqueuse de France Inter Camille Crosnier sur l'absence d'Emmanuel Macron à la COP25 « C'est d'une part très désagréable dans votre manière de faire, je vous le dis tout net, et, d'autre part, le président de la République, je ne crois pas qu'on puisse lui dénier, dans les réalisations du gouvernement qu'il a l'honneur de diriger, que… il soit très en retard sur les questions écologiques. »

Menaces envers une journaliste

Est-ce fini, après cette tirade affligée d'une faute de syntaxe (ses détracteurs pourraient dénier à Emmanuel Macron d'être en avance, pas en retard !) ? Pas tout à fait terminé. Sibeth Ndiaye revient en effet vers le micro : « Et franchement, la prochaine fois, je ne vous répondrai pas et j'en parlerai à France Inter » (à partir de 4 min 40 s). Quelle bonne idée, pour la porte-parole du gouvernement, que de menacer une journaliste de la dénoncer à sa direction pour avoir posé une question « désagréable » !
Le problème, avec Sibeth Ndiaye, c'est la récidive. Si fréquente que certains se demandent s'il s'agit d'une maladresse pathologique ou d'un sens supérieur de la communication, indécryptable pour le commun des mortels.
Son erreur sur les retraites est presque moins navrante que sa manière de souhaiter bon courage à ses compatriotes privés de transports, à la veille de la grève de la RATP, en septembre dernier : « Demain matin, j'utiliserai ma voiture de fonction, comme tous les jours, donc je serai de cœur avec tous les Franciliens qui galéreront dans les couloirs du métro. »
Grève RATP : la bourde embarrassante de Sibeth Ndiaye
S'étendre sur les multiples gaffes, dérapages, sorties de route de l'ancienne conseillère presse d'Emmanuel Macron nécessiterait de longs développements. Sans les passer en revue, une hypothèse s'impose : et si la porte-parole du gouvernement était le symptôme de l'extrême difficulté de l'exécutif à communiquer avec les Français ?
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Cette jeune femme ne réfléchit pas avant de parler, car elle ne connait pas les sujets dont elle doit parler ou commenter, car n'en pas pris connaissance avant, mais il n'y a pas qu'elle chez nos politiciens macroniens !?

Mais si elle l'a fait, alors désolé de le dire c’est :
Encore une nullissime de l'entourage de nos dirigeants 1er ministre ou président, mais, là c'est très gênant, car elle est censée être porte-parole du gouvernement, alors collectionner les bourdes et ce n'est pas la première fois et elle est en plus caricaturale !

Pour les bourdes elle fait penser à Ségolène Royal au temps de sa splendeur dans la catégorie langue bien pendue, quand on dit, comment on est mal loti avec nos élus cela se vérifie !

Parler pour ne rien dire, c'est déjà inutile, mais parler pour dire des inepties c'est pire!

Ceci étant on peut douter que nos dirigeants ne la remercieront pas, car se serait admettre leur incompétence en matière de choix, alors ils lui pardonneront sa jeunesse...

Jdeclef 13/12/2019 10h56

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