Coignard –
Sibeth Ndiaye, tête à gaffes
CHRONIQUE.
La porte-parole du gouvernement ajoute les bourdes aux propos déplacés avec
assurance. Est-elle le symptôme d'une communication défaillante ?
La France
est en ébullition. Le pays entier tourne autour de l'âge pivot fixé pour
percevoir une retraite complète. Les citadins usent leurs semelles en accéléré
faute de transports urbains pour se déplacer. Mais Sibeth Ndiaye semble
concernée de très loin par ce dossier où se joue une partie du quinquennat.
Elle est pourtant porte-parole du gouvernement, ce qui n'est pas, contrairement
à ce qu'elle avait tweeté le jour de sa nomination, un « job » mais
une fonction éminente aux sommets de la République. Une fonction qui oblige. Et
qui n'autorise nullement la désinvolture. Pourtant, invitée de France Inter ce
jeudi 12 décembre, elle commet une erreur étonnante.
Elle
affirme de façon très péremptoire que les personnes qui partiront à la retraite
avant d'avoir atteint l'âge d'équilibre subiront une décote de leurs pensions
jusqu'à 64 ans, avant de revenir à un taux plein au-delà de cette date
anniversaire (à partir de 1 min 18 s dans la vidéo
ci-dessus). Quand elle découvre sa bévue, quelque temps plus tard, elle se contente
de rectifier sur Twitter ce qu'elle qualifie d'« erreur de sa part ».
Les défaillances de Sibeth Ndiaye ne l'incitent pourtant pas à
l'indulgence ou à la tolérance. Ainsi, elle n'a pas apprécié la question posée
par la chroniqueuse de France Inter Camille Crosnier sur l'absence d'Emmanuel
Macron à la COP25 « C'est d'une part très désagréable dans votre manière
de faire, je vous le dis tout net, et, d'autre part, le président de la
République, je ne crois pas qu'on puisse lui dénier, dans les réalisations du
gouvernement qu'il a l'honneur de diriger, que… il soit très en retard sur les
questions écologiques. »
Menaces envers une journaliste
Est-ce fini, après cette tirade affligée d'une faute de syntaxe
(ses détracteurs pourraient dénier à Emmanuel Macron d'être en avance, pas en
retard !) ? Pas tout à fait terminé. Sibeth Ndiaye revient en effet
vers le micro : « Et franchement, la prochaine fois, je ne vous
répondrai pas et j'en parlerai à France Inter » (à partir
de 4 min 40 s). Quelle bonne idée, pour la porte-parole du
gouvernement, que de menacer une journaliste de la dénoncer à sa direction pour
avoir posé une question « désagréable » !
Le problème, avec Sibeth Ndiaye, c'est la récidive. Si fréquente
que certains se demandent s'il s'agit d'une maladresse pathologique ou d'un
sens supérieur de la communication, indécryptable pour le commun des mortels.
Son erreur sur les retraites est presque moins navrante que sa
manière de souhaiter bon courage à ses compatriotes privés de transports, à la
veille de la grève de la RATP, en septembre dernier : « Demain matin,
j'utiliserai ma voiture de fonction, comme tous les jours, donc je serai de
cœur avec tous les Franciliens qui galéreront dans les couloirs du
métro. »
Grève RATP : la bourde embarrassante de Sibeth Ndiaye
S'étendre sur les multiples gaffes, dérapages, sorties de route de
l'ancienne conseillère presse d'Emmanuel Macron nécessiterait de longs
développements. Sans les passer en revue, une hypothèse s'impose : et si
la porte-parole du gouvernement était le symptôme de l'extrême difficulté de
l'exécutif à communiquer avec les Français ?
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Cette jeune femme ne réfléchit pas avant de parler, car elle ne connait
pas les sujets dont elle doit parler ou commenter, car n'en pas pris
connaissance avant, mais il n'y a pas qu'elle chez nos politiciens macroniens
!?
Mais si elle l'a fait, alors désolé de le dire c’est :
Encore une nullissime de l'entourage de nos dirigeants 1er ministre ou président,
mais, là c'est très gênant, car elle est censée être porte-parole du
gouvernement, alors collectionner les bourdes et ce n'est pas la première fois
et elle est en plus caricaturale !
Pour les bourdes elle fait penser à Ségolène Royal au temps de sa
splendeur dans la catégorie langue bien pendue, quand on dit, comment on est
mal loti avec nos élus cela se vérifie !
Parler pour ne rien dire, c'est déjà inutile, mais parler pour dire des
inepties c'est pire!
Ceci étant on peut douter que nos dirigeants ne la remercieront pas, car
se serait admettre leur incompétence en matière de choix, alors ils lui pardonneront
sa jeunesse...
Jdeclef 13/12/2019 10h56
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