mardi 24 décembre 2019

Sans être discourtois, ces messieurs sénateurs tout en rondeurs pour certains choyés comme des poussas repus et leur confort étant donné l’âge canonique de certains qui ne devraient même plus siéger de ce fait !


Retraites : la grogne des sénateurs

Au palais du Luxembourg, on a du mal à avaler la remise en question du régime de retraite des sénateurs. Certains y voient un coup bas venu de l'Élysée.

 C'est une colère feutrée, mais une colère tout de même. Les sénateurs ont du mal à avaler la remise en question de leur régime de retraite après le renoncement d'Emmanuel Macron à la sienne et les annonces des députés de la majorité qui souhaitent « intégrer le régime universel immédiatement ». Feront-ils eux aussi montre d'une telle exemplarité alors qu'Édouard Philippe a prévenu devant le Cese que tous les élus de la République seront logés à la même enseigne ? Évidemment, Gérard Larcher a annoncé que ses pairs « adapteront leur régime autonome de retraite »... après la promulgation du texte qui doit être examiné en conseil des ministres le 22 janvier puis discuté à l'Assemblée nationale courant février. Mais pas question de se précipiter sous la contrainte de l'exécutif ! D'autant que le gouvernement n'a pas les moyens juridiques de mettre la main sur les excédents de la caisse des sénateurs.

« C'est un retour de boomerang »

En effet, s'ils sont obligés de battre en retraite pour ne pas alimenter l'idée d'une caste privilégiée en ces temps d'antiparlementarisme aigu, nombre de sénateurs considèrent leurs 2 190 euros net mensuel après un seul mandat de six ans comme légitimes. Et aiment rappeler que certaines inégalités sont plus justifiées qu'elles n'en ont l'air. S'ils touchent beaucoup plus que les 664 euros dont bénéficient les députés pour un mandat de cinq ans, c'est parce qu'ils cotisent davantage (à hauteur de 15,5 %) pour leur retraite. Et qu'ils ont une gestion saine de leur caisse alors que le régime des députés (qui sont à 10,5 %) est en déficit chronique.


Ségolène Royal, la surenchère démago
« Ce n'est pas un métier, sénateur. On ne fait pas ça à vie. On a créé ce système pour compenser le travail réalisé par des gens qui quittent leur activité professionnelle. Mais, comme on a une caisse bien gérée, certaines personnes veulent faire main basse dessus », s'énerve le sénateur centriste Hervé Marseille. « C'est un retour de boomerang. Ils nous riaient au nez quand on a réformé la nôtre en 2017 », se gausse un député LREM. Drôle d'ambiance au Parlement…

« Faire oublier les erreurs de monsieur Delevoye »

Ce ne sont pas seulement les députés mais Emmanuel Macron en personne qui se retrouvent dans le viseur du Palais-Bourbon. Déjà parce que les annonces sur les retraites du personnel politique sont globalement perçues comme « démagogiques ». Et inutiles, voire contre-productives, car elles focalisent, selon eux, le débat sur leurs avantages et donc nourrissent encore la défiance à l'égard de la classe politique. D'autre part, certains sénateurs ont l'impression qu'on les utilise pour réparer les erreurs commises par l'exécutif… « On est dans le symbolique pour faire oublier les erreurs de monsieur Delevoye », s'insurge encore Hervé Marseille.

« Tout cela s'inscrit dans une forme de guerre entre l'Élysée et le Sénat »

Par ailleurs, nombre d'entre eux ont aussi le sentiment qu'on leur fait payer leur indépendance. « Tout cela s'inscrit dans une forme de guerre entre l'Élysée et le Sénat », rappelle Jean-Pierre Sueur, rapporteur pour avis de la mission pouvoirs publics du Sénat, qui rédige chaque année un rapport sur le budget de l'Élysée. Pour la première fois depuis cinq ans, les services de la présidence ont refusé de le recevoir dans ce cadre. Il faut dire que Sueur était, avec Muriel Jourda, rapporteur de la commission d'enquête sur Benalla dont les conclusions ont permis à Gérard Larcher de saisir le procureur de la République pour « faux témoignage » concernant Patrick Strzoda, le directeur de cabinet du président… Les relations étaient déjà fraîches entre Emmanuel Macron et Gérard Larcher, qui déplore en privé n'avoir pas été reçu « depuis des mois » à l'Élysée. Elles ne sont pas près de se réchauffer.
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Fausse Maison de retraite pour anciens ministres ou politiciens de tous bords en fin de carrière qui coûte bien chère aux contribuables en ces périodes ou l'état doit faire soi-disant des économies !?

Dans cette assemblée avec très peu de pouvoir, d'un autre âge sans beaucoup d'utilité qui freine l'élaboration de certaines lois sans pouvoir les refuser par des allers-retours avec l'assemblée nationale !

Que ces Messieurs Sénateurs ne se plaignent pas, on aurait pu supprimer leur assemblée et les mettre effectivement en vraie retraite et cela n'aurait pas été plus mal en ces périodes de réformes à tout va qui trouble la marche du pays et qui ennuient les français lambda pour ne pas dire plus !

Jdeclef 24/12/2019 10h30LP

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