samedi 19 novembre 2022

Certains pays connus sont bien trop occupés à ce faire la guerre ou ce menacer de guerre nucléaire pour cette COP N°27 d’une hypocrisie lamentable pour écolos illuminés !

 

COP27 : les pays développés rattrapés par le « réel »

Les négociations patinent en Égypte sur le financement des dégâts climatiques subis par les pays pauvres. Pour avancer, l’Europe a changé de paradigme.

ENCORE UNE REUNION FUMEUSE POUR NOS DIRIGEANTS HYPOCRITES POUR SE FAIRE MOUSSER AUPRES D’ECOLOS POLITIQUES ILLUMINES QUI SEMENT SOUVENT LE TROUBLE PLUTÔT QUE DE JOUER EN EMPECHEURS DE TOURNER EN ROND !

On ferait mieux donner l’argent que coute ce type de bavardages inutiles à des malheureux dans le monde que pour les dirigeants qui s’en mettent bien dans la panse dans des grands hôtels de luxe de vacances  !

Ce devait être « une COP pour rien », se lamentaient par avance les observateurs, dont beaucoup se sont rendus à cette 27e Conférence des parties, organisée dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh en Égypte, avec des pieds de plomb.

Confrontés à une crise énergétique sans précédent les coupant du gaz russe, de nombreux pays ont rallumé leurs centrales fossiles pour éviter la faillite de leurs industries, la consommation de charbon est repartie à la hausse, au point que l'atteinte de l'objectif fixé par l'accord de Paris – limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C – paraît hors de portée, même aux plus optimistes. « Ce sera déjà un succès si on ne recule pas par rapport à la conférence de Glasgow », en 2021, anticipait, la mine sombre, le politologue et auteur du Giec François Gemenne, avant de prendre l'avion.

Pourtant, contre toute attente, cette COP27 pourrait rester dans les annales comme celle au cours de laquelle les pays développés, pour la première fois, auront accepté de mettre à jour leur logiciel, et changé de paradigme.

Une brèche s'est ouverte

Rien n'est encore joué, les négociations ayant été prolongées au moins jusqu'à ce samedi. Mais quelle que soit l'issue des discussions, une brèche s'est ouverte dans la façon d'appréhender la situation dramatique à laquelle sont confrontés les pays pauvres les plus vulnérables au changement climatique. Depuis des années, ils réclament la création d'un fonds spécifique abondé par les économies avancées, responsables historiques de l'accumulation des gaz à effet de serre, pour financer les « pertes et dommages », ces dégâts irréparables causés à leurs territoires par le réchauffement climatique. Depuis des années, les pays développés refusent, redoutant – non sans quelques raisons – qu'un tel dispositif ne débouche demain sur des poursuites judiciaires, et des exigences illimitées de « réparations ». « Vous savez tous que les États-Unis, comme beaucoup d'autres pays, n'établiront jamais une sorte de structure juridique liée à la compensation ou à la responsabilité. Cela n'arrivera tout simplement pas », tranchait sèchement l'envoyé spécial des États-Unis pour le Climat John Kerry, à quelques jours de la clôture des travaux.

COP27 : 150 pays s'engagent contre les émissions de méthane

C'est pourtant très exactement la proposition que l'Union européenne, appuyée par la France, a déposée sur la table dans la soirée du 17 novembre : dans un revirement inattendu, elle soutient désormais la création d'un tel fonds, assorti de conditions. « Le réel les a rattrapés, ils ne peuvent plus fuir leurs responsabilités », analyse l'activiste nigériane Priscilla Mbarumun Achakpa, qui participe aux négociations. « Les gens expérimentent déjà les pertes et dommages ! Savez-vous combien de villages ont été inondés cette année, au Nigeria ? Savez-vous combien de personnes ont péri ? » Le réchauffement du climat multiplie par 80 la probabilité de pluies intenses au Nigeria, où 600 personnes sont mortes dans des inondations massives. « Des femmes, des enfants ont tout perdu. Nous avons besoin de soutien pour les aider, de capacités techniques pour nous adapter. C'est au-delà de ce que nous pouvons assumer ».

Son plaidoyer, comme ceux des dirigeants de petites îles menacées de submersion si le réchauffement de la planète dépasse 1,5 °C, aura rythmé la conférence, et ébranlé les convictions. « Les catastrophes de l'été nous ont, en quelque sorte, contraints à sortir du déni », confie un négociateur britannique. « Nous ne pouvons plus prétendre que les problèmes peuvent être évités : ils sont là. »

1,5 °C, un mythe indispensable, aux effets pervers

C'est ainsi que le réel a fait irruption à la COP27, ébranlant toutes les positions, et faisant tomber plusieurs masques. Sur l'urgence du calendrier, d'abord. Symbole de l'accord de Paris, l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C d'ici la fin du siècle, qui devrait être réitéré dans le texte final de la COP27, ne convainc, en coulisses, plus personne : les promesses de neutralité carbone prise par les différents pays permettraient tout juste de le limiter à 1,8 °C… Si elles étaient appliquées, ce que peu d'observateurs jugent crédible. Les dirigeants ont de bonnes raisons, pourtant, de s'y accrocher : « Le fait d'afficher un objectif ambitieux a un effet d'entraînement qui permet de maintenir les efforts pour en approcher », décrypte Joseph Dellatte, expert de l'Institut Montaigne, présent à Charm el-Cheikh. « Si on l'abandonne, on risque de voir de nombreux pays laisser filer leurs émissions. » Mais il a aussi un effet pervers : « Au-delà de 1,5 °C de réchauffement, on bascule dans un monde totalement différent en termes de conséquences. » Et reconnaître publiquement le problème… obligerait à s'y atteler en s'attaquant aux mesures d'adaptation nécessaires, extraordinairement coûteuses. Cette prise de conscience nourrit les exigences des pays les plus vulnérables, qui jouent ici « leur survie », selon les mots du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Comme il alimente le débat acharné autour des financements, qui supplante désormais tous les autres, et pousse chaque pays dans ses retranchements.

COP27 : les pays industrialisés face à leur « dette climatique »

Conscients des besoins des pays du Sud, ceux du Nord se demandent comment financer leur propre transition, dans un contexte budgétaire difficile. Les États-Unis, isolés, comptent sur le secteur privé pour assumer l'essentiel des coûts. « Mais ils oublient que les Bill Gates et les Jeff Bezos européens préfèrent, eux, acheter des œuvres d'art ou une équipe de foot plutôt que de faire de la philanthropie », ironise François Gemenne. Selon une étude récente, seulement 1,6 % de l'argent versé en 2017 pour l'adaptation au réchauffement climatique venait du secteur privé. « Le bon outil financier reste à déterminer », appuie Joseph Delattre. « Le secteur privé attend un retour sur investissement. Personne ne paiera la plantation d'une mangrove pour protéger une côte de l'érosion. » Rassemblés au sein du puissant groupe G77 + Chine, qui représente 134 pays, les avocats des « pertes et dommages » ont jusqu'à présent fait front commun pour exiger un outil financier spécifique. Mais ils n'ont pas tous la même approche.

« Les petits États insulaires, comme les Maldives, vont être tellement affectés qu'ils sont prêts à des compromis. C'est moins le cas d'autres dont les problèmes sont moins visibles, comme le Mali ou les pays du Sahel. » Et au sein du groupe, les plus puissants, comme la Chine ou les pétromonarchies du Golfe, poursuivent leurs propres objectifs… La pression des pays producteurs de pétrole, par exemple, pour empêcher que le texte final de la COP27 mentionne la réduction de l'usage de toutes les énergies fossiles (incluant le gaz et le pétrole en plus du charbon) agace particulièrement les pays du Nord.

L'habileté de l'Union européenne

C'est toute l'habileté de la proposition avancée par l'Union européenne, au cœur des négociations : en acceptant le principe d'un fonds spécifique, mais avec une base de donateurs élargie, elle engage chacun à clarifier sa position. Ainsi, les pays en développement rassemblés au sein du G77 souhaitent que le fonds dédié aux « pertes et dommages » s'inscrive dans la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), adoptée en 1992 : celle-ci pose le principe que la lutte contre le réchauffement climatique doit d'abord être menée par les pays industrialisés de l'époque. L'Union européenne, elle, souhaite l'inscrire dans le cadre de l'accord de Paris, qui est universel. « Dans le premier cas, ni la Chine ni l'Arabie saoudite n'auraient à financer les pertes et dommages des autres pays, et ils pourraient même en bénéficier », explique un diplomate occidental. « Dans l'autre, non seulement il serait exclu qu'ils obtiennent des financements, mais ils pourraient un jour avoir à payer. » Dans les bureaux des délégations européennes à Charm el-Cheikh, on ne décolère pas contre « l'arrogance » de l'Arabie saoudite, « qui se déclare pays en voie de développement alors qu'elle est assise sur une montagne de barils. […] L'histoire ne s'est pas arrêtée en 1992. Depuis cette date, la Chine est elle aussi devenue un pollueur historique. C'est une question d'équité : cela doit être pris en compte. »

Pression sur la Chine et les pays du Golfe

« Mon espoir est que les pays africains se désolidarisent du G77 et acceptent notre proposition, qui est très raisonnable », confie, sous le sceau de l'anonymat, l'un des principaux négociateurs. En contrepartie de son « geste », l'Europe a aussi fixé quelques exigences : le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans souhaite que les pays s'engagent à atteindre le pic des émissions mondiales avant 2025 (la Chine, jusqu'à présent, n'a pas mentionné de date ferme), et à éliminer progressivement tous les combustibles fossiles – une formulation très embarrassante pour les pays du Golfe, et qui irait plus loin que le dernier accord de Glasgow.

François Gemenne : « L'aide au développement est un impensé des politiques climatiques »

En parallèle, les pays ont aussi adopté deux outils supposés rendre la lutte plus opérationnelle. Le premier est financier : la présidence allemande du G7 et une soixantaine de pays vulnérables ont lancé, le 14 novembre, un « bouclier mondial contre les risques climatiques », conçu pour aider les populations via des assurances. Le second ressemble à une « instance d'audit » : le « réseau de Santiago », dont le principe avait été acté à la COP de Madrid, en 2019, sera enfin mis en place. Il s'agit d'un réseau d'experts chargé d'apporter un soutien technique aux pays vulnérables, souvent démunis pour décider quelles actions conduire. Il pourra aider, par exemple, à chiffrer le coût d'un projet de digue, ou organiser le déplacement et la reconversion économique de populations côtières menacées par la montée des eaux.

« C'est un signal positif »

« Les positions de la France, de l'Europe ou de la Nouvelle-Zélande ont évolué, c'est un signal positif », estime Aurore Mathieu, responsable politiques internationales au sein du Réseau action Climat (RAC), qui n'écarte pas la possibilité qu'aucun accord ne soit trouvé. « Tout est parasité par le fait que les pays n'ont pas tenu leurs promesses financières. Ils n'ont jamais versé les 100 milliards par an promis il y a treize ans aux pays en développement. Il y a toujours une grande défiance dans les salles de négociations… »

Si la France est l'un des rares pays à tenir ses engagements, avec 6 milliards versés en 2021, les États-Unis, qui en ont promis 11, « n'ont jamais versé un centime », peste un diplomate européen. « Joe Biden n'a pas la majorité au Congrès, qui vote le budget. Ces onze milliards, c'est un sujet qu'on nous renvoie de manière permanente dans la figure, dans toutes les discussions, sur tous les sujets ! Quand on n'est pas en mesure de répondre collectivement, ça complique la discussion… »

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Cette COP 27 n'est qu'une réunion inutile de bavards politiciens qui ne font rien après élus par leurs populations (pas toujours libres) qui changent en fonctions de leurs étiquettes politiques du moment et c'est leur 1er défaut car cela se réduit à des histoires de gros sous l'importance et la puissance des pays concernés et leurs continents divisés et qui dans l'échelle de vie en moyenne de 80 ans pour les humains et quand ils se réalisent ne les voient pas en matière de changement pour la majorité des hommes !

Il faut être comme les hommes qui ont 75 ans aujourd'hui vivant pour se rendre compte des changements de climat dans notre pays dit tempéré car c'est la nature qui change : exemple dans l'hiver 1950 il gelait à + de moins 20 en IDF et à PARIS et la Seine était gelée on pouvait la traverser à pied je m'en souviens j'avais une dizaine d'années ma mère m'avait emmené voir cet événement climatique et à cette époque on utilisait le charbon pour se chauffer dans notre appartement donc c'est mère nature qui décide en matière de climat et environnement et il faut nous adapter en suivant son évolution après les grandes canicules de 1976/ 2003 les été chauds de juillet aout et septembre et incendies de 2022 et les énergies dites fossiles en 1970 ou on a lancé la production nucléaire propre et on vient de tout gâcher avec la fermeture de centrales et le mauvais entretien d'autres alors que nous produisions de l'électricité peu chère et à profusion et le pétrole après encore une crise datant des années 70 dans le monde on n'en manquait pas et on parle de voitures électriques dans tous ces domaines c'est greffé l'écologie politique à marche forcée d'illuminés écolos qui ont freiné l'éolien en retard et tout mis par terre qui seront morts avant leurs effets utopiques plutôt que subir les changements immuables en travaillant au présent avant des avenirs utopiques car c'est la terre ou nous vivons qui décide alors arrêtons de bavasser en victimes dans la petite FRANCE !

Jdeclef 19/11/2022 17h01

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