jeudi 24 novembre 2022

Il faut arrêter de plaindre E.MACRON il a voulu être élu et réélu et c’est encore les Français qui se sont trompés comme des ânes qu’il a roulé si facilement !

 

Immigration : la grande migraine de Macron ?!

Tiraillé, le chef de l’État a beaucoup tâtonné sur le sujet depuis 2017. Qu’a-t-il en tête aujourd’hui ? Récit.

RIEN ! Et ce n’est pas la 1ere fois chez ce président zombie comme certain l’appelle !?

L’immigration ne devrait pas inquiéter la population française. […] Elle se révèle une chance d’un point de vue économique, culturel, social. » « Il n’y a pas une culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse. » Ces mots retentissants sont ceux d’Emmanuel Macron, en campagne pour la présidence de la République, quelques semaines avant sa première élection, en 2017. Autant dire une éternité. Le chef de l’État ne les répéterait probablement pas aujourd’hui. Ou pas de la même manière. Sa conviction intime n’a peut-être pas varié, mais son discours et sa posture se sont ostensiblement durcis, au contact d’un pays de plus en plus rugueux sur la question de l’immigration. « Les bourgeois n’ont pas de problème avec l’immigration parce qu’ils ne la croisent pas. Les classes populaires vivent avec. » « Mon objectif, c’est de sortir tous les gens qui n’ont rien à faire là. » Voilà le même Emmanuel Macron, à l’automne 2019, qui s’exprime devant sa majorité, puis dans Valeurs actuelles. Un virage à 180 degrés. 

Concurrencé par Marine Le Pen et un temps par Éric Zemmour, on le pensait converti à l’approche sécuritaire et à la nécessité de fermeté. Jusqu’aux premiers mois de son second quinquennat, marqués par sa volonté de mieux répartir les immigrés dans les campagnes et par le fiasco de l’accueil du navire humanitaire Ocean Viking, là où l’Aquarius, quatre ans plus tôt, avait été refusé. « En accueillant maintenant l’Ocean Viking, on ouvre une nouvelle brèche, créant un précédent », a vivement réagi l’ex-ministre de l’Intérieur Gérard Collomb dans Le Point. L’ancien socialiste a même confié avoir démissionné, en 2018, parce qu’il était en désaccord avec Macron sur l’idée de création de hot spots, des « centres contrôlés » pour accueillir des migrants. Sa loi Asile et immigration n’ayant pas suffisamment porté ses fruits, un nouveau texte, en cours d’écriture et annoncé pour janvier 2023, vise à faciliter les reconduites à la frontière tout en créant un titre de séjour spécifique pour certains travailleurs sans papiers. Un tournant assumé cette fois-ci en faveur de l’immigration choisie – sans aller jusqu’aux quotas – consistant à fermer d’une main tout en ouvrant de l’autre. « Si on ne veut pas dire la vérité sur l’immigration et l’absence d’intégration, cela revient à faire de la godille. Tout à la fois de l’ouverture et de la fermeté, avec une opinion contre soi et le Rassemblement national et Les Républicains de plus en plus à droite », relève l’essayiste Hakim El Karoui, de l’Institut Montaigne, interlocuteur régulier du président. 

Nouveau cap. Malédiction du « en même temps », le président a, depuis cinq ans, fait du slogan « fermeté et humanité » la boussole de son action. Conscient des limites de la formule, l’Élysée met désormais en avant l’objectif plus prosaïque d’accueillir « moins mais mieux ». « Le président demande à y aller de manière offensive. Ses préoccupations sur ce sujet datent d’avant son arrivée au pouvoir. Il y a eu une évolution très rapide au quinquennat dernier et des adaptations face à de nouvelles questions. Pour lui, le sujet doit être abordé avec le souci de l’efficacité, de la capacité à gérer, et donc à fixer des limites », professe un conseiller du Château. 

Polémique. Les migrants de l’« Ocean Viking » débarquent à Toulon, le 11 novembre. La France a choisi de recevoir sur son sol les naufragés secourus par l’ONG SOS Méditerranée déboutés par l’Italie et Malte.

L’action d’Emmanuel Macron en matière migratoire n’a jusqu’ici produit que des résultats mitigés, la difficulté à mettre en œuvre les obligations de quitter le territoire français – les fameuses OQTF – étant devenue le symbole de l’impuissance de l’État. Le président a, sur ce sujet, péché par imprudence, promettant « 100 % » d’exécution, contre moins de 6 % dans la réalité, sur le premier semestre 2021. Depuis que le gouvernement établit un lien, dans son discours officiel, entre immigration et délinquance, les étrangers fauteurs de troubles sont devenus la cible prioritaire. « Dès que Macron se déplace, il ne lâche pas les préfets sur les chiffres des OQTF. Il est extrêmement dur sur cette question. S’il le pouvait, il les expulserait tous sur-le-champ ! », narre un familier du Palais, comme pour tordre le cou au procès en insuffisance. 

À marche forcée. Aux symboles de dureté, Macron dit préférer les actes. « La gauche a péché par naïveté, la droite, par mollesse. On l’a vu avec les moulinets de Nicolas Sarkozy. Notre obsession, ce sont les résultats », insiste un conseiller. Au nom du pragmatisme, le fondateur d’En marche ! s’empare du sujet d’abord pour remédier à ce qu’il identifie comme des dysfonctionnements. Il inscrit le sujet à l’agenda politique à marche forcée, tant sa majorité y est réticente. En 2018, la loi Collomb, pourtant d’inspiration technique, n’est votée que par 43 députés LREM sur 312. L’année d’après, dans la foulée des Gilets jaunes, le chef de l’État évoque dans sa lettre aux Français des « objectifs annuels d’immigration » et dit vouloir inscrire la thématique dans le grand débat. Bronca dans ses rangs, Édouard Philippe, Premier ministre, s’y oppose. Sa tentative de réformer l’aide médicale d’État échoue. Même au niveau européen, Macron peine à imposer sa réforme de l’espace Schengen et sa refonte de Frontex. 

Pour réduire les flux, le président est convaincu qu’il faut investir en Afrique et conditionner l’aide au développement à la gestion des flux migratoires. 

Mais cet activisme tous azimuts ne suffit pas à effacer l’impression de faiblesse du gouvernement en la matière. « Ça reste l’éternel trou dans la raquette », regrette un conseiller. « Nous ne serons jamais crédités d’une politique migratoire. On ne “crante” rien sur le sujet, on n’obtient aucun résultat. Je pense qu’il faut en prendre acte. Autant tout miser sur la réforme des retraites plutôt que perdre des plumes sur une nouvelle loi qui ne changera pas la donne ! », acquiesce une députée Renaissance venue de la droite.

Silences calculés. L’immigration a d’abord été un impensé du logiciel macronien. Absent ou quasi absent du livre Révolution, le thème est aussi relégué au second plan de son programme. Le philosophe Paul Ricœur, son inspiration principale, célèbre dans son œuvre la reconnaissance de l’Autre. Le rapport à l’étranger du jeune Emmanuel Macron est donc d’abord teinté de bienveillance, d’ouverture. Les travaux de la commission Attali, auxquels il participe, promeuvent une relance de l’immigration pour libérer la croissance. L’ex-banquier d’affaires ne réfléchit pas vraiment à la question, épouse la philosophie libérale selon laquelle l’économie a besoin d’immigrés. Ses silences sont calculés. Sous François Hollande, il prend le contre-pied du discours martial de Manuel Valls. Début 2017, il signe une tribune de soutien à la chancelière allemande Angela Merkel dans sa politique d’accueil des réfugiés syriens, qu’il qualifie de « héros ». Le candidat tire ensuite le fil d’une réflexion avant tout sociale et économique sur l’immigration, construit un discours sur l’échec de l’intégration, contre l’assignation à résidence, le phénomène de ghettoïsation et les discriminations. 

« À titre exceptionnel ». Gérald Darmanin annonce, le 10 novembre à l’issue du Conseil des ministres, la décision de la France d’accueillir les 234 rescapés de l’« Ocean Viking ».

Une fois au pouvoir, Macron comprend qu’il doit corriger cette image de porte-voix d’une mondialisation heureuse. Il récuse le portrait, brossé ici ou là, d’un leader multiculturel à l’anglo-saxonne. Petit à petit, il fait et dit ce qu’il pense qu’on attend de lui sur le sujet. Les notes d’alerte des services et la réalité de la situation finissent d’ébranler son progressisme et son idéalisme à tous crins. Il parle avec des intellectuels comme Gilles Kepel, François Sureau ou Didier Leschi, mais aussi des élus locaux, des associations internationales. Le durcissement sécuritaire, avant tout tactique, prend le pas sur son surmoi libéral. Les LR et le RN pilonnent sur le sujet, il s’agit de ne pas les laisser occuper seuls le terrain et remporter le combat. Macron appelle à « regarder en face » la problématique de l’immigration. L’ex-électeur de Jean-Pierre Chevènement adopte des accents rocardiens. « En prétendant être humaniste, on est en fait laxiste. En prétendant être dur, on est en fait inefficace. » « On ne doit pas être un pays trop attractif. » « La France ne peut pas accueillir tout le monde si elle veut accueillir bien. » Dans l’entourage du chef de l’État, ils sont plusieurs à le sensibiliser au « sentiment de dépossession » qui grandit dans la société, aux crispations identitaires. 

Dilemme. La maîtrise des flux migratoires revient régulièrement dans l’actualité de façon négative, à la faveur de faits divers ou de drames. Le président s’engage sur la protection des frontières. Vingt ans après l’élimination brutale de Lionel Jospin dès le premier tour de la présidentielle en dépit de résultats économiques favorables, Emmanuel Macron redoute de connaître le même sort. Son entourage en est persuadé, le scrutin de 2022 se jouera sur les questions identitaires et sécuritaires. Le futur candidat à sa réélection reprend à son compte le concept d’« insécurité culturelle » cher à Laurent Bouvet, loue les intuitions de Nicolas Sarkozy sur l’identité nationale. Pour autant, il continue de souffler le chaud et le froid. « Il faut améliorer l’intégration, y compris pour ceux qui sont là depuis longtemps, mais essayer dans le même temps de prévenir les nouvelles arrivées car elles sont insoutenables pour nos sociétés », dit-il en octobre 2021. Puis, le mois d’après, à l’Institut du monde arabe : « Quelles que soient les difficultés qui sont les nôtres, penser qu’elles viennent de l’autre ou de cette part de l’autre est une facilité aussi vieille que l’humanité. » Comprenne qui pourra. Après avoir reconnu les « racines judéo-chrétiennes » de la France, le chef de l’État se pose en défenseur de l’ouverture et des différences. 

« Le président a toujours mis à distance le sécuritaire et l’identitaire, il pose des jalons techniques et juridiques à ces sujets. Cela donne la loi Séparatisme, la loi Immigration. L’approche peut paraître complémentaire dans le discours mais contradictoire dans les actes. À la fin, c’est dissonant. Il n’a pas de doctrine mais, d’ailleurs, l’État en général n’en a pas », brocarde un très proche. « Il peut y avoir deux logiques qui se percutent, admet un conseiller. Celle de la masse des arrivées, des entrants, et celle de l’être humain, de l’individu. Il fait cette distinction. » Au fond, Macron serait tiraillé, comme les Français, par la nécessité d’un contrôle des flux, d’un côté, et un penchant altruiste d’accueil, au nom de la tradition et de la charité, de l’autre. 

Partage des rôles. « Je ne veux pas tomber du mauvais côté du cheval », répond le locataire de l’Élysée à ceux qui lui demandent de taper plus fort. Pour se tenir à l’écart des populistes, il jure de ne jamais verser dans l’émotionnel. « Le président est empreint d’humanité tout en étant lucide, conscient de la fracture identitaire dans le pays. Il existe une anxiété généralisée sur l’avenir, y compris sur la nation, donc la société recherche des boucs émissaires. Il faut apporter des réponses politiques et afficher l’intransigeance de l’État », affirme Sacha Houlié, président de la commission des Lois à l’Assemblée. Cet élu de l’aile gauche de la majorité, passé par le PS, défend par ailleurs ardemment le droit de vote des étrangers aux élections locales. 

Au sein du gouvernement aussi, plusieurs lignes coexistent. Illustration de l’inconfort de l’exécutif, des consultations politiques et un débat parlementaire sur l’immigration précèdent la présentation de la loi. Emmanuel Macron s’astreint à un partage des rôles avec son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à qui il sous-traite le discours martial. Cet été, Matignon a voulu réfréner les ambitions de Beauvau. Élisabeth Borne, Première ministre venue de la gauche, peu diserte sur ces questions, livre sa pensée au Point : « Le rejet vis-à-vis de l’immigration est de plus en plus fort. Nous ne pouvons pas laisser le RN exploiter et capter ce ressentiment. Nous devons être à la fois plus fermes vis-à-vis de ceux qui sont en situation irrégulière et plus efficaces en matière d’intégration. » Cinq ans déjà que le pouvoir répète ce refrain. Sans parvenir à inverser la tendance§

OQTF, la bataille diplomatique

L’obligation de quitter le territoire français (OQTF), prévue par la loi sur l’immigration de 2006, quand Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, est une mesure administrative délivrée par le préfet qui oblige l’individu en situation irrégulière à quitter le pays dans les trente jours, par ses propres moyens. En moyenne, 40 % des OQTF font l’objet de recours. Dans les faits, une très faible proportion d’OQTF sont exécutées. Pour pouvoir retourner dans son pays d’origine, l’immigré a besoin d’un laissez-passer consulaire, que certains pays rechignent à délivrer. Raison pour laquelle le président a haussé le ton en représailles, en réduisant le nombre de visas aux pays du Maghreb. Depuis lors, le gouvernement affirme que l’exécution des OQTF a été multipliée par 4. Le 18 novembre, Gérald Darmanin a aussi demandé aux préfets de durcir l’application des OQTF. Les étrangers menacés d’expulsion devront être assignés à résidence et les aides sociales leur seront coupées. « Comme rien ne change dans leur vie, ils n’ont aucune raison de partir », s’exaspère un connaisseur du dossier. Outre le rappel du droit déjà applicable, le patron de Beauvau demande également l’inscription « systématique » des personnes sous OQTF au fichier des personnes recherchées (FPR)§ M. S.

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Qu'il prenne une bonne dose de Doliprane notre tout petit président pseudo monarque parvenu que nous avons élu et réélu ce qu'il ne faut pas oublier procrastinateur bavard qui devient de plus en plus inutile car dépassé par les crises mondiales qui s'accumulent et surtout mal protégé par les autres dirigeants des pays Européens occidentaux libres et démocratiques et USA compris qui réagiront peut être après qu'il ne soit trop tard comme pour la 2eme guerre mondiale qui depuis le début de cette guerre Russo Ukrainienne est là comme le détonateur d'une bombe à mèche lente à retardement qui se raccourcit avant qu'elle n'explose car arrosée par de milliards d'euros ou dollars et aides diverses de matériels et d'équipements militaires mais sans s'impliquer directement de peur d'une riposte nucléaire de ce dictateur dérangé avec cet hiver à nos portes car de saison qui ne gêne pas l'agresseur Russe pays habitué au froid polaire !

Nous pour l'instant on joue au football roi à cette coupe du monde distraction des peuples lambda dans un pays caniculaire immensément riche totalitaire !

Et on n'arrive pas à endiguer cette immigration en progression depuis 2001 et avant dates de ces actes de terrorismes islamiques qui n'ont pas cessé depuis + 20 ans !

Les pays libres occidentaux quelque fois arrogants se croyant les plus forts et intelligents et leurs peuples habitués à leurs petits conforts et aux discours lénifiant de leurs dirigeants privilégiant l'argent roi et la mondialisation qui a montré ses limites (sont comme des chiens qui courent après leurs queue) perdus n'ayant aucune solution en attendant des miracles ou pire pour les peuples qu'ils gouvernent si mal c'est cela la triste réalité qui sera le printemps des dictatures ou démocratures qui poussent comme de mauvaises herbes envahissantes sans pesticides pour les détruire écologie et environnement oblige aidé par la folie des hommes !

Jdeclef 24/11/2022 12h04

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