jeudi 10 novembre 2022

Pourquoi censurer ce qui est une évidence sur un système de santé qui se dégrade sans cesse depuis 40 ans que l'on disait le meilleur du monde avec une arrogance bien française !

 

Quand l’État et la Cnil censurent l’information sur notre système de santé ?!

ÉDITO. « Le Point » s’est vu couper l’accès à une base de données cruciale pour notre palmarès annuel des hôpitaux et des cliniques. Cela s’appelle censure.

C’EST UN PEU COMME LES EPADH DONT EN FRANCE ON S’EST APPERCU DE LEURS INCURIES POUR CERTAINS IL NE FAIT PAS BON ETRE VIEUX OU RETRAITES QUE L’ON OUBLIE ET QUI SOI-DISANT COUTENT CHERS CAR VIVRE A 80 ANS EN MOYENNE PEUT ETRE BIEN A CONDITION D’ETRE EN BONNE SANTE ET VALIDE DANS UN MONDE QUI PREVILEGIE LE CHACUN POUR SOI !

Nous ne publierons pas notre palmarès des hôpitaux et des cliniques de sitôt. Il existe pourtant depuis plus de vingt ans, des centaines de milliers de lecteurs lui font confiance, des dizaines d'établissements hospitaliers prestigieux l'arborent fièrement sur leurs murs. Que s'est-il passé ? Un quarteron de bureaucrates, allergiques à l'évaluation indépendante de notre système de santé et visiblement atteints par l'ivresse de leur pouvoir, a décidé de l'interdire. Une censure : il n'y a pas d'autre mot pour décrire ce qui vient de se passer. Une censure d'État pour briser un thermomètre qui en dérange certains.

Le procédé est simple : nous empêcher d'accéder à la base de données appelée PMSI, qui mesure l'activité des établissements de santé. Or cette base constitue, depuis plus de vingt ans, le socle de notre évaluation. Tout le monde comprend aisément que la pose d'une prothèse de hanche, par exemple, a plus de chance d'être réussie, et dans de bonnes conditions, par un service qui en réalise plusieurs par jour que par un autre qui ne s'y essaie que quelques fois par an… Eh bien, c'est terminé !

Opération omerta. Le public ne saura donc plus où il est préférable de se faire soigner. Nul doute que les apparatchiks qui ont réalisé cette censure sauront, eux, dans quel hôpital aller : ils ont des relations. Mais les autres ne méritent pas d'être renseignés. Qu'importe, en outre, que notre système de santé soit essentiellement financé sur fonds publics : les gens n'ont pas à être informés de ce que l'on fait de leur argent. Rideau !

À l'origine de cette opération omerta, un obscur organisme nommé Cesrees. Cet acronyme désigne le Comité éthique et scientifique pour les recherches, les études et les évaluations dans le domaine de la santé, qui dépend des ministères de la Santé et de la Recherche. En réalité, un petit club qui confond éthique et opacité, et auquel l'évaluation donne de l'eczéma. Le Cesrees, donc, a émis un avis négatif pour la délivrance des données, parce qu'il n'aime pas la méthodologie d'une enquête pourtant reconnue pour son sérieux par les plus grands professionnels depuis des décennies.

Qu'on ne s'y trompe pas : les critiques du Cesrees sont les bienvenues, comme celles de tout le monde, c'est ainsi que notre savoir-faire s'affine au fil des années. Nous sommes donc ravis de les entendre. Et puis, s'ils pensent détenir une meilleure méthodologie, qu'ils produisent leur propre évaluation ! Cela fait longtemps que l'État et la Sécurité sociale auraient dû le faire pour guider les patients, au moindre risque, dans le maquis de l'offre médicale. Mais au nom de quoi se sentent-ils autorisés à interdire une évaluation indépendante ?

L comme « libertés ». L'hubris du Cesrees a en l'espèce trouvé un allié, disons un supplétif : la Cnil. La Commission nationale de l'informatique et des libertés nous autorise depuis vingt ans à accéder à la base. Et n'y a jusqu'ici rien trouvé à redire. Sauf cette année, alors que rien n'a changé dans notre méthode. Dans sa décision, ahurissante, la Cnil « invite » notre journal à modifier sa méthodologie en fonction des remarques du Cesrees afin que soient « corrigés de façon substantielle » les « biais » que celui-ci croit y voir. On se pince : un journal est sommé de faire valider son travail par l'administration. On croyait, bêtement, que ce genre de procédures n'avait cours qu'à Cuba, en Corée du Nord ou en Iran. Erreur.

Quelles conclusions tirer de tout cela ? Que la culture de la liberté d'expression est en singulier recul chez les hauts fonctionnaires français, qui se pensent habilités à dire ce qui peut être publié ou pas. « Tout en prenant en compte la liberté éditoriale » de notre journal, écrit la Cnil, celle-ci nous censure… Sans le savoir, elle a ainsi pastiché ce traité d'humour signé Francis Blanche : « Tout en vous laissant le libre choix de vos opinions, je n'admettrai jamais qu'elles s'opposent aux miennes. » Le « l » de « Cnil », qui correspond au mot « libertés », est donc désormais superfétatoire. Par ailleurs, on notera que cette « autorité administrative indépendante » a prouvé qu'elle était tout sauf indépendante. Sinon pourquoi ce revirement soudain ? Alors qu'allons-nous faire ? Nous battre. Nous enquêterons sur les dessous de cette censure, sur ce parti de l'omerta à l'hôpital, sans oublier bien sûr les responsables politiques. Du point de vue juridique, aussi, nous nous battrons jusqu'au bout et, s'il le faut, jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme. Notre liberté ne se négocie pas. Nous ne lâcherons rien.

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Exemple les hôpitaux publics nommés APHP (Assistance Publique Hôpitaux Publics) : pour mon cas marginal j'ai après avoir consulté mon dentiste qui m'a dit pouvoir me faire une prothèse pour remplacer les dents que j'avais perdu de par mon âge et ma dit qu'il faudrait m'extraire les dents restantes à l’hôpital car LUI n'ayant pas le droit de le faire car nécessitant une protection équivalente à une intervention chirurgicale tout en me prévenant qu'obtenir un RV serait long mais depuis septembre ou j'ai galéré pour trouver un hôpital dans ma région d’IDF qui disait ne pas le faire ou ne le voulait pas j'ai trouvé L’hôpital ST ANTOINE à PARIS et pris RV début septembre pour un 1er RV pour cette extraction dentaire dans le service de stomatologie qui a été reporté 5 FOIS ou même je me suis déplacé pour certains car n'ayant PAS été prévenu de ces annulations de RV ! Maintenant la dernière date prévue est le 02 janvier 2023 (mais pas une certitude) ce qui est due semble-t-il à des services administratifs incompétents ou "culs par de dessus tête" comme dit notre président et par le fait que l’hôpital emploie des vacataires en stomatologie comme on me l'a dit et qui s'absente à leur gré !

Naturellement là ce n'est que de la dentisterie diverse mais quand les dentistes privés ne peuvent faire ce genre d'intervention (et ne parlons pas du prix que ça coute aux patients 1600 € en moyenne) souvent retraités et qu'il fasse avoir recours aux HÔPITAUX PUBLICS ou PRIVES pour ceux qui en ont les moyens que fait-on à part manger de la viande hachée ou de la purée !?

Alors si le Point remonte cette information véritable cela pourra confirmer l'incurie gouvernementale des services de santé publique et peut être utile pour d'autres patients en FRANCE !

Cordialement J. DECLEF

10/11/2022 10h50


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