Climat :
ce qu’il faut savoir avant la COP27 TRIBUNE.
L’économiste Christian de Perthuis dresse un état des lieux avant la 27e
conférence des Nations unies sur le climat, qui démarre à Charm el-Cheikh le
6 novembre.
LA ON PARLE
D’ECONOMIE ET ARGENT ROI QUE CELA COUTERAIT DONC POUR ESSAYER DE REGULER CES
EFFETS DE GAZ À EFFET DE SERRE UNE ESCROQUERIE INTELLECTUELLE UTOPIQUE CAR LES
EUROPEENS OCCIDENTAUX ON PLUS PEUR D’UNE CATASTROPHE NUCLEAIRE PLUS PROCHE D’EUX
BIEN QU’ILS NE VEULENT PAS Y CROIRE NE
FAISANT QUE DE LA POLITIQUE DE L’AUTRUCHE !?
la 27e conférence des Nations unies sur le climat s'ouvre à Charm
el-Cheikh le 6 novembre. Plusieurs rapports publiés à l'amont de la
conférence permettent d'établir l'état des lieux que trouveront les
négociateurs à l'ouverture des discussions.
C'est l'accroissement du stock de gaz à effet de serre (GES) qui réchauffe la
planète. D'où l'importance de parvenir le plus rapidement possible à la
neutralité carbone (ou « neutralité climat ») pour stabiliser ce
stock. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a publié le
26 octobre les données les plus récentes sur les stocks des trois
principaux GES.
Concernant le CO2 et le protoxyde d'azote, les stocks
mesurés en 2021 sont en hausse de respectivement 149 % et
124 % relativement à l'ère préindustrielle. Pour le CO2 , la
baisse transitoire des émissions en 2020 n'a pas permis d'infléchir
significativement la croissance du stock, qui est de l'ordre de 2,5ppm/an (ppm
= parties par million) en 2020 et en 2021.
Alerte sur le méthane
Le bulletin de l'OMM alerte à nouveau sur l'accélération
de la croissance du stock de méthane. Alors que ce stock avait semblé se
stabiliser au début des années 2000, il est reparti à la hausse dans les années
2010. Les deux dernières années marquent une accélération inédite :
« Les hausses enregistrées en 2020 et 2021 (15
et 18 ppb, respectivement) sont les plus importantes depuis le début
des relevés », indique l'OMM.
Climat : ce qu'il faut retenir du nouveau rapport
choc du Giec
Cette accélération pourrait provenir d'une rétroaction climatique, les
températures plus chaudes et humides accélérant la fermentation anaérobique
dans les zones humides et les rizières. Si c'est le cas, le phénomène risque de
se prolonger, sauf action pour réduire plus significativement les émissions.
C'était l'objectif de l'initiative Global Methane Pledge lancée à la
COP de Glasgow. Un point à suivre à Charm el-Cheikh !
L'état des engagements : des progrès très limités
La déclaration finale de la COP de Glasgow enjoignait aux pays d'accroître
leur ambition d'ici la fin 2022. Cette injonction n'a eu qu'un effet limité,
comme l'indique le rapport diffusé par le secrétariat de la CCNUCC, faisant le
point des engagements déposés au 23 septembre.
Réchauffement climatique : ce
qu'il faut retenir de la COP26
Depuis Glasgow, seuls une poignée de pays ont réévalué leurs
objectifs (Australie, Brésil, Indonésie et Corée du Sud) conduisant à une
réduction supplémentaire de l'ordre de 0,5 Gt CO2 eq en 2030. Comme
l'indique le nouveau secrétaire exécutif de la CCNUCC (convention-cadre des
Nations unies sur les changements climatiques), Simon Stiell, « les pays
ont fait quelques progrès cette année ».
Plus précisément, si toutes les contributions non conditionnelles, autrement
dit les engagements fermes des pays, étaient réalisées, les émissions
continueraient d'augmenter jusqu'en 2025 pour se stabiliser sur un
plateau un peu inférieur à 55 Gt. En ajoutant les contributions
conditionnelles (généralement celles de pays du Sud demandeurs de soutiens
extérieurs), les émissions seraient plafonnées jusqu'en 2025, qui serait le pic
des émissions. En 2030, elles seraient retombées vers 51 Gt, soit
3 % en dessous de celles de 2019.
Ces trajectoires sont nettement infléchies par rapport à celles résultant des
contributions « intentionnelles » déposées au moment de l'adoption de
l'accord de Paris en 2015. Mais elles nous laissent loin de la baisse de
43 % des émissions entre 2019 et 2030, requise pour se mettre
sur la voie d'un réchauffement limité à 1,5 °C. Elles conduisent vers
un réchauffement de l'ordre de 2,4 à 2,6 °C à la fin du siècle.
D'où l'appel de Simon Stiell à « renforcer les plans d'action climatique
et à les mettre en œuvre au cours des huit prochaines années ».
La grande hétérogénéité des émissions et des trajectoires
La question de la mise en œuvre est de fait cruciale. La nouvelle édition du
rapport « Emissions gap » de l'UNEP
(progamme pour l'environnement de l'ONU) distingue ainsi un scénario
« poursuite des politiques actuelles » conduisant vers un
réchauffement de l'ordre de 2,8 °C, supérieur à ceux supposant la pleine
application des contributions nationales déposées aux Nations unies.
Implicitement, le rapport postule que ces contributions ne seront pas toutes
réalisées.
Climat : pourquoi la pression s'accroît sur les
États
Contrairement à celui de la CCNUCC, le rapport de l'UNEP
détaille les trajectoires par région et par pays. Parmi les grands émetteurs,
les pays développés ont désormais des engagements de baisse prononcée
d'ici 2030. Ce n'est pas le cas des pays émergents, où les objectifs
à 2030 ne sont pas alignés avec la cible de neutralité affichée à
long terme.
Derrière l'hétérogénéité des trajectoires se profile celle
des émissions par habitant (voir graphique en tête de l'article). En
moyenne, elles atteignent d'après le rapport 6,3 tCO2 eq par
habitant (y compris émissions liées à l'usage des terres). La totalité des pays
développés, et certains émergents comme la Chine, le Brésil et l'Indonésie, se
situent au-dessus de la moyenne. En revanche, ces émissions sont estimées à 2,4
tCO2 eq par habitant en Inde et à un peu plus de 2 tCO2 eq par
habitant dans l'ensemble des pays moins avancés. Les écarts sont bien plus
élevés entre le 1 % des ménages les plus riches (110 tCO2 eq par
habitant en intégrant les émissions liées à leur patrimoine) et les 50 %
les moins bien pourvus (1,6 tCO2 eq par habitant).
Ces chiffres rappellent combien la question de la justice
climatique sera au centre des débats à Charm el-Cheikh, les pays subissant
les plus lourds impacts du réchauffement étant ceux qui contribuent le moins à
l'accumulation des GES dans l'atmosphère.
L'accélération de la transition énergétique
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) approfondit dans son dernier
« Energy Outlook » le volet énergétique de la transition.
Le scénario baseline supposant la poursuite des politiques existantes
conduit à un pic des énergies fossiles en 2025, puis à leur lent recul
jusqu'en 2050, où elles ne représentent plus que 60 % des sources
utilisées dans le monde (80 % en 2021). Cette trajectoire est rendue
possible par la dynamique des investissements dans les énergies renouvelables
dopés par la baisse de leurs coûts de production et celle du coût du stockage
de l'électricité. Elle conduit à un réchauffement de l'ordre de
2,5 °C à la fin du siècle.
Le scénario « engagements climatiques respectés » suppose que
l'intégralité des engagements à 2030 et ceux de neutralité
vers 2050 (2060 en Chine et 2070 en Inde) sont atteints.
Cela provoque une accélération des investissements en faveur des énergies
décarbonées et de l'efficacité énergétique qui met le monde sur la voie
d'un réchauffement de l'ordre de 1,7 °C à la fin du siècle. Ce
scénario fait l'hypothèse que la crise énergétique provoquée par la guerre en
Ukraine accélère la transition, notamment en Chine et dans les grands pays
émergents.
Pour atteindre les 1,5 °C, il
faut emprunter dès 2023 la trajectoire « net zéro », qui
implique une action nettement plus vigoureuse et plus précoce pour limiter la
demande finale d'énergie et déployer les énergies renouvelables,
particulièrement dans les pays en développement.
Précarité énergétique et insécurité alimentaire
Le rapport de l'AIE rappelle enfin le coût humain de la remontée
conjuguée des prix de l'énergie et des produits agricoles de base provoquée par
la guerre en Ukraine.
Concernant l'accès à l'énergie, le rapport estime à 75 millions le
nombre de personnes qui risquent de ne plus accéder à l'électricité, faute de
moyens financiers, et à 100 millions celles qui pourraient être
privées de systèmes de cuisson modernes.
Concernant la sécurité alimentaire, la guerre en Ukraine se conjugue à la
récurrence des chocs climatiques pour renchérir les denrées de base qui
deviennent inaccessibles pour les plus pauvres. D'après la FAO, le nombre
de personnes en situation de sous-nutrition est remonté d'environ
600 millions au milieu de la décennie 2010 à 768 millions
en 2021. D'après le Programme alimentaire mondial, il pourrait atteindre
828 millions de personnes en 2022.
Cette double remontée de la précarité est particulièrement marquée
en Afrique, le continent qui accueille la COP27. Ce contexte ne peut
qu'attiser les débats sur l'insuffisance des transferts de ressources à
destination des pays moins avancés. Sans une avancée sur ce front à Charm
el-Cheikh, il deviendra illusoire de miser sur les scénarios d'accélération
permettant de contenir le réchauffement nettement en dessous de 2 °C.
Christian de Perthuis est professeur d'économie, fondateur de
la chaire « Économie du climat », université Paris Dauphine – PSL.
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COP 27 est la 27eme pseudo conférence après La
Conférence de l'ONU qui s’était tenue à Stockholm, en Suède, du 5 au 16 juin
1972, connue aussi sous le nom de premier Sommet « Planète Terre » donc depuis
50 ans vaste fumisterie pour se donner bonne conscience tout au moins pour nos
dirigeants des pays qui y participent !?
En fait beaucoup de ceux-ci sont déjà morts
comme leurs habitants le fameux graphique qui reprend l’évolution des gaz à
effet de serre qui régissent indirectement le fameux réchauffement climatique
selon nos scientifiques si bien informés que presque personne n'écoute au vue
de ces 50 ans passés car ces luttes pour diminuer ses nuisances nous ramènent
toujours à des considérations économiques qui divisent les états riches ou
pauvres et surtout il faut savoir l'admettre qui ne nous empêche pas de faire
des guerres meurtrières comme celle en court actuellement Russo Ukrainienne
avec ce pays la Russie le 2eme plus émetteur de gaz à effet de serre après bien
sur les USA !
Alors on peut toujours nous abreuver de
statistiques ou graphiques parlants avec cet ONU ils n'en sort jamais rien de
concret et ces messieurs irons en avion en ÉGYPTE dans cette station
touristique de CHARM EL-CHEIK déjeuneront et dineront bien en se fendant de
congratulations à minima après !
Car 7 pays se partage avec le reste du monde
les pollutions diverses et émanations de gaz divers et autres dérapages qu'ils
cachent et les exploitations d'énergies diverses fossiles et autres hyper
polluantes qu'ils ne diminuent pas car ça rapporte et ne peuvent sans passer !
Ce sont les hommes qui feront leur perte par
leur différence et désunion sur leur planète qui leur appartient mais qu'ils ne
veulent pas partager ou le chacun pour soi ou le après moi le déluge PRIME car
en moyenne pour les pays riches l’espérance de vie humaine est de 85 ans alors
il ferait mieux de donner cet argent pour ces COPS stériles à ceux qui ont faim
ou froid et ne plus faire de guerres inutiles en plus !
Jdeclef 01/11/2022 15h15
Logique censure arbitraire des modérateurs du POINT abrutis qui ne veulent pas regarder la simple vérité en face préférant avaler les mensonges des dirigeants des pays les plus polluants du monde qui depuis 50 ans leurs ressortissants sur des faits qu'ils ne veulent pas dire ouvertement car privilégiant leurs économies et l'argent roi qui mène le monde à sa perte en s'entretuant en plus comme ci mère nature ne pouvait le faire aussi bien avec notre planète que les humains maltraitent sans amour propre pour leur bien le plus précieux car ne vivant pas assez vieux pour en voir les conséquences irrémédiables par leur chacun pour soi égoïste inconscient !?
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