Défense
européenne : la remise à niveau coûtera 70 milliards d’euros !?
Réunis
mardi à Bruxelles, les 27 ministres de la Défense ont passé en revue les
besoins de l’Europe de la défense d’ici à 2025 pour revenir dans la course.
LA SECURITE ET LA SANTE MONDIALE DOIVENT ETRE LA
PRIORITE AVANT TOUT PAS L’ARGENT ROI QUE CELA NOUS PLAISENT OU NON BIEN AVANT
LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET AUTRES EVOLUTIONS DE NOTRE MERE LA TERRE QUI
TRAUMATISE LES ECOLOS EXTREMISTES DE TOUS BORDS ILLUMINES IMPRODUCIFS DE
TOUS BORDS ?!
Après des décennies de sous-investissement dans la défense, les Européens
ont commencé à baliser le chemin pour revenir dans la course. Cela a fait
l'objet d'un Conseil, mardi à Bruxelles, entre les 27 ministres de la
Défense. Selon la feuille de route examinée chaque année, dite CARD
(Coordinated annual review on defence), la guerre en Ukraine est le moteur
d'une « remontada » : les 27 ont dépensé
214 milliards d'euros en 2021, en hausse de + 6 %. Mais il
faudra continuer d'investir, au total, 70 milliards d'euros
supplémentaires d'ici à 2025.
CARD a été présenté par Josep Borrell, graphiques à l'appui. Le chef de la
diplomatie européenne insiste non seulement sur la hausse des investissements,
mais surtout sur leur « qualité ». « À l'heure actuelle, seules
18 % des dépenses militaires des États membres sont effectuées en coopération,
30 % sont des dépenses nationales et 52 % sont indéterminées »,
indique-t-il. Dans la boussole stratégique adoptée le 21 mars,
les 27 sont convenus de parvenir à 35 % des dépenses en
coopération. On constate déjà un progrès puisqu'il y a trois ans, les dépenses
en coopération n'étaient que de 11 %.
Défense :
Macron et Scholz face aux sujets qui fâchent
Des achats communs
La coopération dans les investissements présente
plusieurs avantages : cela évite une compétition des États membres
pour acquérir les équipements et munitions, ce qui fait grimper les prix. Les
achats communs offriront un levier de négociation bien plus fort aux États européens.
Toutefois, il est nécessaire que la base industrielle de l'UE soit confortée et
que les demandes des États membres soient suffisamment fortes et certaines pour
que les industrielles consentent à investir. C'est tout l'enjeu de l'instrument
d'achat commun que Thierry Breton, le commissaire en charge de la Défense,
prépare pour la fin de l'année. Les achats communs privilégieront les
industriels européens ou du moins ceux qui offriront des garanties de
souveraineté. Question : les Allemands, pressés de combler leur lacune
militaire, joueront-ils totalement le jeu européen ou préféreront-ils se
rassurer au plus vite en achetant américain ?
Et les Allemands
redécouvrirent l'armée
L'Agence européenne de la Défense a listé plus
de 100 possibilités de coopérer dans l'achat de matériel militaire.
Là encore, Josep Borrell a présenté un tableau. À titre d'exemple, les États
membres pourraient « harmoniser les exigences relatives aux drones
tactiques de taille moyenne armés en vue d'un développement et d'une
acquisition conjoints et établir des activités de formation communes
respectives ». Dans le domaine des hélicoptères légers multirôles, hélas,
plusieurs États membres ont pris des décisions nationales qui rendent les
achats communs moins prometteurs. Cependant, des projets pourraient encore être
lancés sur la formation conjointe, la maintenance, la réparation et la révision
au niveau des dépôts pour les types d'hélicoptères couramment utilisés.
Dans le domaine de la cyberdéfense, les États membres sont encouragés à
créer des CERT (Computer emergency response team) et un meilleur partage de
l'information. Les achats communs pourraient aussi concerner les masques,
filtres et combinaison CBRN (chimique, biologique, radiologique et
nucléaire) pour la protection des soldats. C'est la première réunion qui a
permis aux États membres de lister les coopérations possibles.
Force d'intervention rapide : premier test en 2023
Josep Borrell a aussi donné quelques précisions sur la force d'intervention
rapide que l'UE doit mettre en place, d'ici à 2025 (on parle
de 5 000 soldats). Aujourd'hui, deux scénarios d'intervention ont été
approuvés. La force d'intervention rapide sera déployée sur les théâtres
extérieurs à l'UE pour secourir les citoyens européens en détresse, comme
ce fut le cas lors de la chute de Kaboul en août 2021. Mais
elle pourra aussi assurer des missions de « stabilisation » en dehors
de l'UE. Les premiers tests de cette force d'intervention seront réalisés au second
semestre 2023, sous présidence espagnole de l'UE.
Les relations avec le Royaume-Uni se réchauffent. Londres a demandé à se
joindre au projet de « mobilité militaire ». Le Conseil a accepté
cette participation. « La guerre menée par la Russie contre l'Ukraine a
démontré à quel point il est essentiel pour notre sécurité de pouvoir déplacer
rapidement des troupes et des équipements militaires dans toute l'Europe et
au-delà, a souligné Josep Borrell. Il est de la plus haute importance de
partager des informations et des expériences avec nos partenaires clés. Le
projet CSP mobilité militaire, mené par les Pays-Bas, est la plateforme
adaptée à cet effet. La participation du Royaume-Uni, venant après celle des
États-Unis, du Canada et de la Norvège l'année dernière, est une nouvelle preuve
de l'importance que revêt ce projet. Il est essentiel d'assurer des
déplacements rapides et un transport sûr des forces armées pour améliorer la
capacité de l'UE et de l'Otan à réagir aux crises, en particulier maintenant
que nous fournissons un soutien militaire urgent à l'Ukraine. »
Anders Fogh
Rasmussen : « Emmanuel Macron a nui à l'Ukraine et l'a
affaiblie »
L'UE va entraîner 15 000 soldats ukrainiens
Il a été précisément beaucoup question de l'Ukraine au cours de ce Conseil.
Le ministre de la Défense ukrainien, Oleksiy Reznikov, est intervenu par vidéo
pour faire le point sur la situation. Il a précisé que l'armée ukrainienne a
repris 50 % des terres occupées par l'armée russe depuis le début de la
guerre. La fourniture du matériel militaire européen et américain a été
décisive, sinon vitale pour l'Ukraine. Mais la Russie a encore largement de
quoi causer de lourds dommages aux infrastructures ukrainiennes. Et elle s'y
emploie méthodiquement en pilonnant de très nombreuses villes ukrainiennes
et pas seulement Kiev.
La « facilité européenne pour la paix », l'instrument budgétaire
de l'UE pour soutenir l'armée ukrainienne, a déjà mobilisé 3,1 milliards
d'euros. Si on y ajoute l'aide directe des États membres, l'effort total des
Européens s'élève à 8 milliards d'euros. Les Américains, de leur côté, ont
débloqué 18,6 milliards de dollars en termes d'assistance militaire. Le
Conseil devrait poursuivre, dans les jours prochains, l'examen d'une nouvelle
hausse de l'enveloppe de la « facilité européenne pour la paix ». Par
ailleurs, l'Europe commence à entraîner, sur son sol, 15 000 soldats
ukrainiens à travers une vingtaine d'États. Cette mission sera dirigée par
le directeur de la capacité militaire de planification et de conduite
(MPCC), le vice-amiral Hervé Bléjean. Josep Borrell s'est réjoui de
l'adoption de cette mission seulement 3 mois après sa proposition, en
marge d'un forum à Santander, le 22 août.
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En
matière d'armement et donc de défense car la fin des deux guerres en 1918 et
1945 mondiales seulement espacées de 27 ans avec une guerre froide qui s'y est
greffée sur une paix fragile à cause de la possession de l'arme nucléaire qui
n'a entrainé qu'une augmentation de puissance militaire qui a été jusqu'à
présent des ex guerres coloniales trop nombreuses et importantes pour certaines
depuis les années 50 que l'on appelle en France hypocritement opérations
extérieures !
Les dictateurs ou les empereurs autocratiques
sont morts mais d'autres ont pris la suite comme Poutine le Russe déjanté
dangereux qui est passé aux actes dit conventionnel de guerre avant pire qui
tue très bien des civils et les européens faisant une guerre par procuration
pour défendre l'Ukraine en lui fournissant des armes ou comme ceux possédant
l'arme nucléaire menace de l'utiliser en riposte et d'autres qui font perdurer
ces essais de bombes et tirs de missiles balistiques comme kim jung un le
coréen du nord et d'autres qui rêvent de récupérer leur empires perdus comme
les turcs et leur empire Ottoman d'Erdogan et la CHINE pas meilleur qui
voudrait bien récupérer l'ile chinoise de Taïwan à rattacher à celle-ci !
En FRANCE on a supprimé le service militaire et
nos essais nucléaires de nos bombes atomiques par soucis (d'économies dont on
ne sait pas où elles sont parties) par ce monde gouverné par l'argent roi et
qui permettait à certains de nos jeunes désœuvrés ou en rupture scolaire de
mieux aborder la vie civile d'adultes avec ses règles et discipline ou
éducation et diminuer une délinquance qui ne fait qu'augmenter !
Ce qui prouve que nous sommes mal gouvernés par
des dirigeants et gouvernements qui pensent comme des monarques de l'ancien
régime qui ne nous protègent pas mais élus par nous Français naïfs !?
Jdeclef 17/11/2022 11h16
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