vendredi 11 novembre 2022

Si les RUSSES détruisent tout ce qui reste de KHERSON avant de peut-être de la vitrifier car ils ne veulent pas faire tuer leurs soldats !?

 

Ukraine : que cache le retrait russe de Kherson ?

Contre toute attente, l’état-major russe redéploie ses troupes sur la rive gauche du Dniepr. Côté ukrainien, on se méfie. Explications.

Le ministre de la Défense a ordonné mercredi à ses troupes de quitter les territoires sur la rive droite du Dniepr, où se trouve la ville de Kherson, et de se replier de l'autre côté du fleuve. Près de 25 000 militaires russes défendent Kherson : la seule capitale régionale à avoir été conquise depuis le début de la guerre, le 24 février dernier. Le président Vladimir Poutine voulait en faire un symbole, promettant, lors de l'annexion des quatre oblasts occupés, qu'elle « serait russe pour toujours ». Quel que soit le plan de l'état-major russe et quels que soient les pièges que ce dernier réserve aux Ukrainiens, l'annonce constitue en elle-même un aveu de faiblesse et un revers douloureux pour Moscou. Mais, contrairement à la débâcle des troupes russes à Kharkiv, le redéploiement de Kherson, planifié depuis plus d'un mois, calculé, ne se fait pas sous la contrainte des armes. Il a été voulu par le Kremlin et pourrait se transformer en cauchemar pour les Ukrainiens.

« Procédez au retrait des soldats », a ordonné mercredi après-midi, Sergueï Choïgou, le ministre de la Défense russe, au général Sergueï Sourovikine, commandant des opérations russes en Ukraine, qui expliquait être dans l'incapacité de ravitailler ses troupes enclavées entre le Dniepr et la ligne de front. Dans ce dialogue faussement spontané et rediffusé en direct à la télévision russe, Sergueï Choïgou a déclaré que « la vie et la santé [des] troupes sont toujours prioritaires. » Si l'attention prêtée à la vie des soldats semble une excuse cousue de fil blanc, les difficultés d'approvisionnement sont, elles, bien réelles.

À Moscou dans la tête des Russes

Front figé



L'oblast de Kherson est partagé par le Dniepr dont le lit fait plusieurs centaines de mètres. Plusieurs ponts enjambent le fleuve au niveau de la ville de Kherson, sise sur la rive droite au sud l'oblast. Mais les canons de longue portée livrés cet été par les alliés de l'Ukraine et notamment les Himars américains ont pilonné les ponts en dur ainsi que les ponts flottants de remplacement mis en place par les troupes du génie russe. Pour traverser, une seule option subsiste : par le barrage de Nova Kakhovka. L'acheminement de renforts et de matériel était donc difficile, mais restait possible. Rien qui ne forçât les troupes au retrait.

Depuis un mois, les officiels Russes accumulent les déclarations sur les avancées ukrainiennes et sur leurs difficultés militaires dans l'oblast de Kherson. Justifiant ainsi la déportation des populations civiles contraintes de quitter les territoires de la rive droite de l'oblast et donnant l'impression que les troupes ukrainiennes progressaient à grands pas. Il n'en était rien : le front n'a pratiquement pas bougé depuis fin septembre. En même temps qu'il agitait la menace imaginaire d'une avancée éclair des troupes ukrainiennes, l'état-major russe préparait soigneusement ses lignes de défense, à l'arrière, sur la rive gauche du Dniepr, pour se prémunir contre la gabegie qui a entouré la débâcle de Kharkiv. En traversant le Dniepr, les militaires russes font de cet obstacle à leur ravitaillement un élément clé de leur défense.

Avec les soldats ukrainiens dans la ville de Lyman reprise aux Russes

« L'ennemi ne nous fait pas de cadeau », a prévenu jeudi soir le président Volodymyr Zelensky lors de son allocution quotidienne sur Telegram. « Nous devons donc faire preuve d'une extrême prudence », a-t-il ajouté faisant écho à des craintes exprimées par les militaires, car beaucoup, à l'instar de Mykhaïlo Podoliak, un proche conseiller du président, craignent les pièges laissés par les occupants. « Les Russes veulent faire de Kherson une ville de mort, a-t-il dénoncé jeudi. Ils minent tout ce qu'ils peuvent : les appartements et les égouts. » Selon lui, l'artillerie russe attend que les Ukrainiens entrent dans la ville pour l'aplatir sous les bombes.

Un piège ?

La victoire offerte par le Kremlin aux Ukrainiens pourrait être amère et même virer au cauchemar. Car, en plus des mines et du risque qu'un piège se referme sur les soldats ukrainiens, les futurs territoires libérés ne seront que champs de ruines, villages désertés par leurs habitants et maisons pillées par les forces russes. Mais le plus grand risque est la destruction du barrage de Nova Kakhovka qui aurait été totalement miné par les artificiers russes selon les informations et les images des drones recueillies par le renseignement militaire ukrainien. « Moscou nous accuse de bombarder le barrage, explique Nataliya Gumenyuk, une porte-parole de l'armée ukrainienne pour le front sud. Mais nous avons les preuves visuelles qu'il a été miné par leurs soins. D'une part, le risque est grand que les Russes tentent de faire sauter le barrage afin d'inonder la ville de Kherson et de nous empêcher de traverser le fleuve. De l'autre, selon nos experts, il est quasiment impossible de détruire totalement ce barrage. » Il s'agirait donc plus d'une manière de chantage.

Les raisons de la débâcle russe dans le nord de l'Ukraine

La guerre de position menée dans l'oblast de Kherson a fauché de nombreux soldats. Les forces russes ont repoussé les assauts ukrainiens, mais leur résistance a eu un coût : des centaines d'hommes des deux camps sont tombés sans que la ligne de front ne bouge. Ce sont des soldats russes aguerris, ceux des unités d'élite de l'armée, qui se sont battus pour Kherson. Leur maintien à Kherson, où la perspective d'une offensive victorieuse en direction d'Odessa s'est évanouie à la fin de l'été, n'avait plus de sens. Mais leur redéploiement plus à l'est, notamment sur le front de Bakhmout, pourrait changer l'équilibre des forces en présence, car les troupes russes sont à deux doigts de prendre Bakhmout. Elles ont toutefois besoin de renforts, car les nouveaux appelés, à peine formés, se montrent incapables de combattre.

En feignant d'abandonner Kherson, le Kremlin pourrait se concentrer sur des victoires plus faciles dans le Donbass. Mais l'impact psychologique de cette retraite profitera à l'Ukraine plus qu'à la Russie. Car il est difficile de motiver les troupes découragées avec un retrait qui ressemble à un nouveau revers militaire.

Vu de Kharkiv : « Poutine mobilise ? Tant mieux ! »

Jeudi, les Ukrainiens ont repris plusieurs localités sans combattre. Selon Nataliya Gumenyuk, « 12 localités auraient été libérées durant les dernières 24 heures. » Parmi elles figure Snihourivka, qui a été l'objet d'âpres batailles. Les militaires russes y avaient concentré des positions d'artillerie et en avaient fait un pivot de leur ligne de défense. Ils ont quitté le village mercredi peu avant l'annonce du retrait. Signe que tout pourrait aller vite.

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Les Ukrainiens et leur armée ne vont surement pas attendre longtemps pour une réaction violente Russe sur ce champ de ruine et de bataille pour mieux les attirer et peut être les écraser facilement sous (un gros boum pseudo nucléaire tactique) qui démange ce fou furieux de Poutine ?!

Mais là cela constituerait des réactions de même ordre de ce bouclier OTAN US et peut être ses alliés Européens FRANCE/ANGLETERRE car les Américains avec BIDEN sont empêtrés dans leurs élections parlementaires de mi-mandat de leur président qui pourrait réagir !?

Et tout cela lors des commémorations de l'armistice de la 1ere guerre mondiale de 1914/1918 qui a fait des millions de morts c'est pitoyable de la part de ces hommes qui nous gouvernent si mal en revenant à leurs vieux démons impérialistes !

Pour les peuples concernés les 447 millions d’Européens et accessoirement les 331 millions d’Américains indirectement concernés par leur alliance occidentale ils n'ont plus qu'à prier s'ils croient à des miracles mystiques !

Car les Russes considèrent que KHERSON fait partie de leur pays et donc que ce sont les Ukrainiens qui sont devenus les assaillants ce qui justifiera leur défense avec leur puissance de frappe et Poutine a surement pensé à cela quand on connait un peu son caractère il serait étonnant qu'il accepte cette défaite !?

Ce qui est pitoyable c’est que la paix du monde dépende d’un seul homme déséquilibré !?

Jdeclef 11/11/2022 15h24

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