Hyperactif
à l'international, Macron a-t-il un objectif caché?
LETTRE DU
PALAIS. En un mois, le président a visité pas moins de six pays sur
trois continents. Non sans arrière-pensées, estiment certains.
(S’IL EN A UN C’EST QU’IL EST BIEN CACHE ET
CELA NE FAIT PLUS RIRE PERSONNE ?!)
Depuis la réélection d'Emmanuel Macron, les
réunions d'agenda ne sont plus les mêmes à l'Élysée. Les chefs de pôle du
Château se livrent toujours une féroce lutte d'influence, certes, pour
récupérer à leur compte et pour leurs sujets ne serait-ce qu'un infime bout de
planning du président. Mais la puissante cellule diplomatique a désormais pris
un net avantage sur ses concurrents.
Tournée africaine cet été, voyage en Algérie à la rentrée, réception au Vatican,
COP27 en Égypte, sommets internationaux en Asie, rendez-vous de la Francophonie
en Tunisie et visite d'État à Washington début décembre… Le président consacre
indéniablement une large part de son temps à l'international.
EXCLUSIF. Dans le QG de guerre d'Emmanuel Macron à l'Élysée
En un mois, il se sera déplacé dans six pays, sur trois continents
différents. Sans compter les entretiens avec ses homologues étrangers à
distance et les réceptions organisées au Palais. Et l'intervention devant
l'Assemblée générale des Nations unies, fin septembre, reste
incontestablement le discours le plus marquant de ce début de second mandat.
« Il faut bien comprendre que les demandes diplomatiques pleuvent.
Beaucoup de chefs d'État sollicitent le président. L'Europe est en guerre, une
première depuis 1945. Et la France est positionnée comme une puissance
d'équilibre », justifie un conseiller élyséen.
Enjeux cruciaux
Traduction : Emmanuel Macron s'investit sur ce terrain parce que le
moment est diplomatiquement grave. Les sommets internationaux ne sont plus
l'occasion de « small talks » entre grands de ce monde, mais
plutôt l'occasion de discuter d'enjeux cruciaux tels que le conflit
russo-ukrainien ou le réchauffement climatique.
Ukraine : les coulisses de la rencontre
entre Poutine et Macron
En poste depuis 2017, le jeune président fait figure d'ancien parmi les
représentants des grandes nations. « Une chance pour le pays », note
son entourage. « Vu la crise et le moment que nous vivons, c'est normal
d'être sur l'international et l'Europe », approuve un responsable de la
majorité.
Le président pourrait passer le réveillon de Noël sur le porte-avions Charles
de Gaulle. Un déplacement en Chine est également prévu au début de l'année
prochaine. Au cours de ses longues virées à l'étranger, il n'est pas rare que
le chef de l'État en profite pour échanger longuement avec la presse.
Présider plus que gouverner
En choisissant de se tourner vers l'action diplomatique et les désordres du
monde, Emmanuel Macron s'inscrit dans la tradition des seconds mandats des
présidents de la République. Depuis les grands voyages du général de Gaulle,
aucun président réélu n'a résisté à l'attrait naturel de l'international comme
terrain de jeu privilégié.
François Mitterrand s'est consacré au traité de Maastricht, a vécu la chute
du Mur. On retient des cinq dernières années de Jacques Chirac à l'Élysée
son refus de la guerre en Irak. Pour Emmanuel Macron, ce sera probablement sa
volonté de s'imposer comme intermédiaire entre Volodymyr Zelensky et Vladimir
Poutine dans le contexte de guerre entre la Russie et l'Ukraine, malgré
une influence, pour l'instant, relative. Le 13 décembre, Paris sera l'hôte
d'une conférence « pour la résistance et la résilience ukrainienne ».
Entre Rome et Paris, les confidences d'Emmanuel Macron
Au fond, ce choix stratégique d'implication maximale sur
l'international revient à vouloir présider plus que gouverner. Depuis qu'il a
perdu la majorité absolue, le président donne parfois l'impression de chercher
à s'extraire de cet empêchement politique, laissant sa Première ministre à la
manœuvre pour obtenir des compromis et faire passer les réformes.
« Il faut aussi comprendre qu'une fois qu'on a géré la guerre en
Ukraine, traiter le budget de la Sécurité sociale, les retraites et recevoir
les parlementaires, ça peut paraître insipide », excuse un proche.
« Il ne va pas aller parler à Louis Boyard, à Raquel Garrido… ce n'est pas
de son niveau. Élisabeth Borne assure la gouvernance locale et lui se
positionne au-dessus », décrit un conseiller.
« Il est comme paralysé »
Ses troupes s'en agacent. « Le président se concentre sur
l'international parce qu'il n'y arrive pas sur le national, assène une députée
Renaissance. Résultat, on prend le chemin d'un mandat à la Chirac 2. On patine
dans la semoule sur la ligne. Les gens, même les pro-Macron, ne comprennent pas
ce qu'on veut faire. Le président continue de faire comme si l'Assemblée
ne comptait pas. J'ai beaucoup d'admiration pour lui, mais là, je ne comprends
pas où il va. Ça devrait être le quinquennat de la prise de risque et en
fait, il est comme paralysé. C'est dommage de chercher à préserver sa cote de
popularité alors que c'est le moment de faire des choses. »
Aux yeux de certains, alors qu'une large part des élus dits
« républicains » redoutent une victoire de Marine Le Pen en
2027, Emmanuel Macron devrait d'autant plus s'occuper en premier lieu des
Français. « Il ne peut pas se permettre de faire que de l'international.
Quand ça sent la poudre, il doit intervenir. Car quand c'est le bazar et qu'il
n'est pas là, ça énerve les gens », pointe un fidèle, qui se remémore le
retour d'Argentine, en décembre 2018, au lendemain d'un violent samedi de
Gilets jaunes marqué par le saccage de l'Arc de Triomphe.
La solution aux méga-feux, à la sécheresse
dans la Drôme, elle se trouve à Charm el-Cheikh. La question des prix du panier
de la ménagère et de l’inflation, à BaliUn
conseiller d’Emmanuel Macron
Raison pour laquelle les communicants veillent à ce que l'action
internationale trouve une résonance concrète dans le quotidien des Français,
avec plus ou moins de succès. « Il doit continuer à changer la vie des
gens. Pour l'instant, il ne souffre pas de critiques en déconnexion. Ce n'est
pas facile de gérer dix jours à l'étranger d'affilée, mais il a tenu, le G20
a bien atterri et la COP a eu une belle résonance sur le plan
national », veut croire un conseiller officieux.
« La solution aux mégafeux, à la sécheresse dans la Drôme, elle se
trouve à Charm el-Cheikh (là où s'est tenue la COP27, NDLR). La question des
prix du panier de la ménagère et de l'inflation, à Bali (sommet du G20) »,
défend un autre.
« Une rockstar, pas un joueur d'accordéon »
Et malgré la distance, le président demeure sans cesse connecté, insiste son
entourage. Même à douze heures de vol de Paris, Emmanuel Macron « reste
toujours aussi impatient », ironise un ministre. Des messages envoyés en
pleine nuit depuis l'Asie à ses conseillers sur la réforme des retraites, sur
celle du lycée professionnel… « Il est tout le temps sur la balle »,
complimente-t-on au Palais.
L'intérêt grandissant pour l'étranger ne serait pas non plus dénué
d'arrière-pensées plus politiques et personnelles. Obsédé par la trace qu'il
laissera dans l'Histoire, le président cisèle sa stature internationale.
« Être le président de la guerre, c'est une façon d'entrer dans
l'Histoire, note un observateur. Ses erreurs ne lui ont pour l'instant pas
coûté. Il veut être le grand président d'Europe, même si ça n'en prend pas le
chemin. »
Textos, rendez-vous secrets, marches… Les nuits d'Emmanuel
Macron
« Si on dit que la France a montré l'exemple sur l'écologie, il sera
content », confie un intime. Ces derniers temps, le chef de l'État soigne
particulièrement son discours en la matière.
« Il adopte une trajectoire à l'international, parce que son avenir est
plus global que français », croit savoir un compagnon de route, rappelant
qu'Emmanuel Macron, ne pouvant se faire réélire en 2027, pourrait viser des
responsabilités au niveau européen ou mondial. « Après deux quinquennats,
Emmanuel Macron sera une rockstar, pas un joueur d'accordéon. Il ne va pas
aller faire le tour des lycées, ce n'est pas un député ! »
En campagne… pour le Nobel ?
Et si le président était tout simplement de retour en campagne ? Le
bruit monte dans les coulisses du pouvoir. À force d'envolées humanistes,
universalistes et de vouloir se poser en médiateur de guerre, Emmanuel Macron a
semé le doute autour de lui. De plus en plus le soupçonnent de viser… le prix
Nobel, comme Barack Obama, Jimmy Carter ou Nelson Mandela avant lui.
Réception des femmes iraniennes à l'Élysée, défense de l'Arménie face à
l'Azerbaïdjan, lien avec les pays non alignés du Sud, aide d'un milliard
d'euros à l'Afrique du Sud pour accompagner sa transition écologique, visite au
pape… Autant de signaux qui ne trompent pas, selon un membre du premier cercle
du président.
Emmanuel Macron ou la diplomatie du coup d'éclat
Sans oublier l'accueil du navire Ocean Viking et de
ses 234 migrants. « La querelle du bateau avec
l'Italie intervient dix jours après le passage à Rome, où il a
été reçu par la communauté de Sant'Egidio, le bras armé du Vatican. Ce sont des
gens qui organisent des couloirs humanitaires, qui défendent une position
favorable à l'accueil des migrants », signale cet interlocuteur
averti.
« Le Nobel, c'est opportun et jouable. On sent qu'il se réactive
là-dessus, qu'il y met toute son énergie, comme quand il visait l'Élysée depuis
Bercy. Ça donne un sens, un chemin à ses messages, ses rencontres.
C'est un objectif à sa hauteur, un viatique pour la suite, qui te permet de
rentrer dans le club très fermé des grandes figures du monde, d'avoir ton
passeport international pour être sur toutes les estrades. Et ça compte en
France », détaille ce macroniste. Qui conclut : « La politique
domestique, ce n'est plus son sujet, Emmanuel Macron veut influencer le
monde. »
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Qui en ont marre de ses procrastinations
improductives de petit monsieur parvenu se prenant pour un monarque élu et
réélu par défaut par des français perdus dont la souffrance va augmenter en
2023 qu'il ne sait gérer !
Il ne sert plus à rien ce président avec une
assemblée qu'il ne maitrise plus car n'ayant qu'une majorité relative et qui
devient ingérable avec des députés extrémistes trublions aboyeurs de foire qui se
croient au cirque en vociférant contre tout semant le trouble ce qui ne fait
pas avancer un pays qui continue à régresser dans des situations de crises
internationales tendues à nos frontières européennes et nationales induites économiques
inflationnistes énergétiques !
S'il doit dissoudre cette assemblée cul par-dessus
tête comme il l'a dit qu'il le fasse très vite pour essayer de reconstituer un gouvernement
plus fiable que celui actuel dans cette Veme République monarchique usée obsolète
comme l'était l'ancien régime dont on ne peut se débarrasser comme un vieux chewing-gum
collé à notre chaussure et faire du neuf avec du vieux en 2023 s'il en est
capable ce qui est loin d'être sur le connaissant mais pour le Français n'ayant
que ce choix batard car lui étant indéboulonnable jusqu'en 2027 avec le trop de
pouvoir que lui ont donné les Français du fait de notre constitution ce qui est
la principale erreur d'en trop donner à un seul homme que ce soit même en démocratie
libre et bien sûr encore plus en démocratures voire dictatures qui perdurent
dans le monde sans beaucoup d'opposition de peuples asservis et craignant le
lendemain s'habituant à baisser la tête préférant des dirigeants forts pour les
protéger encore plus quand c'est le mystique religieux obscurantiste qui est au
pouvoir !?
Car ce n'est pas que la FRANCE et l'Europe
occidentale qui va mal mais le monde entier !
Jdeclef 26/11/2022 15h55
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