lundi 21 novembre 2022

Nous on joue au football à cette coupe du monde jeux du cirque moderne pour distraire les peuples lambda libres, pour d’autres, c’est à la guerre pour survivre !

 

Ukraine : dans la région de Bakhmout, « fuir ou mourir » devant l’avancée russe

REPORTAGE. Obligées d’évacuer Kherson, les troupes du Kremlin ont été redéployées à proximité de cette ville du Donetsk, où Poutine espère enfin décrocher une victoire.

LA BARBARIE MODERNE POUR SE DETRUIRE N’A PAS EVOLUE DEPUIS DES MILLENAIRES POUR LES HOMMES MALGRE LES PROGRES DE l’HUMANITE ?!

Les femmes de l'immeuble échangent des regards inquiets dans la lumière jaunie d'une ampoule de cave. À Tchassiv Yar, la dernière salve de bombes, tonitruante, a décidé les habitantes de l'allée et quelques passantes prises par surprise à se réfugier dans l'abri commun. Comme des oracles, elles tentent de prédire l'étendue des bombardements à venir à l'aune des dernières explosions et de ce qui se passe à Bakhmout, la ville voisine distante de six kilomètres.

Au fond du boyau recouvert de salpêtre, une table et quelques chaises sous des tuyaux font le décor. « Ce n'est que le début. Cela va continuer. De pire en pire », devisent les trois femmes. « Ce sera notre tour », dit l'une d'elles. « Comme à Bakhmout », ajoute une autre. « Mais où partir ? » conclut la dernière. Le sol tremble et les carreaux grondent. Dans les étages ou plus loin dans la petite cité, il y a certainement des blessés, peut-être des morts.

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À Tchassiv Yar, près de Bakhmout (région de Donetsk, dans le Donbass), à l'est de l'Ukraine, le 17 novembre 2022. La ville est, depuis des mois, presque quotidiennement prise pour cible par l’artillerie russe. © Raphaël Lafargue/Abaca Press

Tchassiv Yar (province de Donetsk, est de l'Ukraine) est, depuis des mois, presque quotidiennement prise pour cible par l'artillerie russe. En juillet, la gare a été bombardée et plus d'une vingtaine de civils sont morts dans l'explosion d'un missile sur un immeuble résidentiel. Les habitants s'y considèrent néanmoins comme plus chanceux que leurs voisins de Bakhmout, qui, sous un déluge de feu depuis l'été, sont devenus l'un des points les plus chauds sur la ligne de front.

Contrairement à Bakhmout, il y a encore de l'électricité à Tchassiv Yar, et du chauffage. Les distributions d'aide humanitaire y sont régulières. Mais, à mesure que les troupes russes approchent, lentement, et en faisant table rase du bâti, Tchassiv Yar plonge à son tour dans le chaudron de la guerre totale.

« Ceux qui gesticulent à Kiev »

Sur le parvis de la Maison de la culture, un bâtiment soviétique des années 1930, bleu pâle, l'aide humanitaire s'organise. Un ancien bus scolaire chargé de miches de pain attend sur un des côtés de la place. Son chauffeur, un employé communal qui préfère taire son nom et qui, avant l'invasion en février, entraînait l'équipe locale de foot, ne décolère pas. Il voit ses conditions de vie se dégrader de jour en jour.



A Tchassiv Yar, près de Bakhmout (région de Donetsk, dans le Donbass), à l'est de l'Ukraine, le 17 novembre 2022. Sur le parvis de la Maison de la culture, un bus scolaire stocke des réserves de pain. © Raphaël Lafargue/Abaca Press

« Une baisse des températures en novembre et une petite neige. Quoi de plus normal ? s'insurge-t-il. C'est la chaleur que l'on a vue au début de l'automne qui ne l'était pas. Au plus sombre de l'hiver, en janvier et en février, il fait vraiment froid (- 10 °C, parfois – 15). Pas comme maintenant. Le vrai problème, c'est la guerre. »

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L'ancien entraîneur, que le conflit a privé de son travail, déplore l'absence de solidarité entre les régions du pays. « Ceux qui gesticulent à Kiev, accuse-t-il, feraient bien de venir ici pour voir comment on vit. » Il a une dent contre les stratèges militaires ukrainiens et contre le gouvernement, qu'il tient pour responsables de ses malheurs.

Un peu à l'écart, l'adjoint du maire et Dimitri, responsable local des infrastructures essentielles, font un point de situation sur l'état des réparations de la canalisation d'eau. Officiellement, Tchassiv Yar comptait un peu plus de 13 000 habitants avant la guerre. Selon les listes de la mairie, 5 500 personnes y demeurent encore.

« Il y a des prorusses parmi ceux qui ont choisi de rester, explique Dimitri. Certains pensent même que ce sont les Ukrainiens qui leur tirent dessus. Ce sont des personnes âgées qui regrettent l'URSS et qui se nourrissent des mensonges de la télé russe. » Dima – le diminutif de Dimitri – dirige un service d'une vingtaine d'ouvriers et de techniciens dont la tâche principale est de remettre en état les conduites et les canalisations après les bombardements qui les ciblent.

Courir dans l'abri le plus proche

Des terrassiers s'affairent dans le cratère laissé par l'explosion d'une bombe. « Les avions, les drones russes et même les hélicoptères nous survolent de plus en plus souvent. Ils ciblent les infrastructures mais aussi, de manière imprévisible, des zones résidentielles. »

Depuis près d'un mois, la situation ne cesse de se dégrader. Pour Dima, il y a un lien avec le redéploiement opéré dans l'oblast (région) de Kherson. « Des canons et des hommes sont nus en renfort, constate-t-il. Cela a fait une nette différence sur le champ de bataille. »



Dimitri, responsable local en charge des infrastructures à Tchassiv Yar, près de Bakhmout (région de Donetsk, dans le Donbass), à l'est de l'Ukraine, le 17 novembre 2022. © Raphaël Lafargue/Abaca Press

Dima vient de Horlivka, dans le Donbass occupé. En 2014, il rejoint l'armée pour combattre les sécessionnistes prorusses. Sa femme, qui lorgne Moscou, le quitte. Lui s'installe du côté ukrainien de la ligne de front, à Tchassiv Yar, et se remarie. Mais, quand, en février, la guerre le rattrape, il décide de ne pas rempiler dans l'armée. « Ma deuxième épouse était enceinte. Ma fille est née en mars et je veux la voir grandir. »

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Soudain, un fracas énorme, puis plus rien. Un court répit, car d'autres déflagrations secouent les murs du quartier. La surprise passée, un piéton, sourd à la menace, poursuit son chemin sans prêter plus d'attention aux explosions.

Dima a pris son téléphone, il est en contact avec les autorités militaires : les nouvelles sont mauvaises et il faut courir dans l'abri le plus proche, n'importe lequel. Lui repart, malgré les impacts, pour constater de visu l'étendue des éventuels dégâts et appeler, si nécessaire, les secours.

« Quittez la ville ! »

Ce sont plusieurs roquettes BM-30 Smertch qui se sont écrasées sur le quartier, dans un périmètre de 200 mètres. L'une d'elles a sérieusement endommagé un immeuble : deux appartements au rez-de-chaussée sont complètement détruits, les autres sont encombrés de verre brisé. À l'intérieur du bâtiment, trois blessés attendent la venue des médecins.

Dima est là, il appelle les services d'urgence, mais l'ambulance tarde. Quelques habitants du voisinage s'enquièrent de l'état des victimes. L'inquiétude règne alors que les obus continuent de tomber plus loin. Un homme s'énerve en faisant les cent pas. « À chaque fois qu'il y a des attaques, explique Dima, il y a aussi des journalistes. Certains pensent que ce sont eux qui causent leur malheur. »

Enfin, une ambulance sans âge arrive, un homme, le visage en sang, est installé à bord. « Ce n'est pas grave, dit-il, mais je ne vois plus d'un œil. » Son épouse le suit, soutenue par les secouristes.



À Tchassiv Yar, près de Bakhmout (région de Donetsk, dans le Donbass), à l'est de l'Ukraine, le 17 novembre 2022. Un homme a été blessé au visage par des tirs de roquettes BM-30 Smertch russes. © Raphaël Lafargue/Abaca Press

Pour Sergueï Tchaouss, le maire par intérim de la communauté territoriale de Tchassiv Yar, le chauffage central de la ville était directement visé ce jour-là. « Mais, se réjouit-il, les frappes des Russes sont imprécises. Nos ennemis s'attaquent aux civils, plus qu'aux militaires. Ils veulent que nous tremblions de froid cet hiver. Ils veulent que nous n'ayons qu'une alternative : fuir ou mourir. C'est du terrorisme. »

Une babouchka (« vieille femme ») lui coupe la parole : toutes les fenêtres de son logement ont volé en éclats, il lui faut des films de plastique pour colmater les ouvertures. « Il n'est plus temps de colmater ou de réparer, répond le maire. Il faut quitter la ville. » Dima acquiesce, les stocks de plastique sont vides. « Les militaires russes vont réduire Bakhmout et Tchassiv Yar en poussière, mais ils ne parviendront pas à y mettre les pieds. »

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Il y a cette guerre en Ukraine et ses atrocités sur les civils qui subissent la folie d'un dictateur Russe que les européens occidentaux et USA avec son épouvantail OTAN n'arrive pas arrêter voire à supprimer tant il a le sang d'innocents sur les mains car certains semblent oublier que c'est lui l'agresseur qui lancé les hostilités qui maintenant ont débouchées sur les crises économiques inflationnistes et énergétiques dont on subit les conséquences directes ou par exemples notre gouvernement aide l'usine DURALEX  de verrerie avec des milliards mais dont on sait pas d'où ils les prennent tant mieux pour cette entreprise et ses employés ?!

Et que nous sommes arrivés dans l'hiver et ces basses températures normales pour la saison que nos dirigeants imprévoyants habituels qui nous disent mettre des doudounes fermer la lumière dans vos villes économiser le gaz de chauffage etc...

Nous pays libres et démocratiques allons jouer au football à cette coupe du monde dite populaire dans ce pays à chaleur caniculaire totalitaire de culture islamique ou certains des supporters invités à grand frais disent qu'ils ont froid dans les stades à cause de la climatisation qui marche à fond !?

Notre président ira au Qatar si l'équipe de France s'approche de la finale ce grand donneur de leçon bienpensant qui avait dit qu'on marchait sur la tête pour d'autres sujets et notre ministre de l’Intérieur est déjà à DOHA !

C'est une honte d'être si mal gouverné par des dirigeants et gouvernements hors sol d'un autre monde qui se moquent des Français et de la France qui commencent à souffrir de leurs incompétences et imprévoyances coupables et si hélas le pire arrivait mondialement ce serait trop tard de se complaire en compassion en versant de larmes de crocodiles habituelles car on rejoue notre histoire contemporaine de 1939 et sa drôle de guerre comme appelée par la presse de cette époque funeste mais là on n'est pas préparé malgré notre bouclier nucléaire car boomerang inutilisable !

Jdeclef 21/11/2022 15h35


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