Ukraine :
dans la région de Bakhmout, « fuir ou mourir » devant l’avancée russe
REPORTAGE.
Obligées d’évacuer Kherson, les troupes du Kremlin ont été redéployées à
proximité de cette ville du Donetsk, où Poutine espère enfin décrocher une
victoire.
LA
BARBARIE MODERNE POUR SE DETRUIRE N’A PAS EVOLUE DEPUIS DES MILLENAIRES POUR
LES HOMMES MALGRE LES PROGRES DE l’HUMANITE ?!
Les femmes de l'immeuble échangent des regards inquiets dans la lumière
jaunie d'une ampoule de cave. À Tchassiv Yar, la dernière salve de bombes,
tonitruante, a décidé les habitantes de l'allée et quelques
passantes prises par surprise à se réfugier dans l'abri commun. Comme
des oracles, elles tentent de prédire l'étendue des bombardements à venir à
l'aune des dernières explosions et de ce qui se passe à Bakhmout, la ville
voisine distante de six kilomètres.
Au fond du boyau recouvert de salpêtre, une table et quelques chaises sous
des tuyaux font le décor. « Ce n'est que le début. Cela va
continuer. De pire en pire », devisent les trois femmes. « Ce sera
notre tour », dit l'une d'elles. « Comme à Bakhmout », ajoute
une autre. « Mais où partir ? » conclut la dernière. Le sol
tremble et les carreaux grondent. Dans les étages ou plus loin dans la
petite cité, il y a certainement des blessés, peut-être des morts.
Ukraine :
que cache le retrait russe de Kherson ?
Tchassiv Yar (province de Donetsk, est de l'Ukraine) est, depuis des mois, presque quotidiennement prise pour cible par l'artillerie russe. En juillet, la gare a été bombardée et plus d'une vingtaine de civils sont morts dans l'explosion d'un missile sur un immeuble résidentiel. Les habitants s'y considèrent néanmoins comme plus chanceux que leurs voisins de Bakhmout, qui, sous un déluge de feu depuis l'été, sont devenus l'un des points les plus chauds sur la ligne de front.
Contrairement à Bakhmout, il y a encore de l'électricité à Tchassiv Yar, et
du chauffage. Les distributions d'aide humanitaire y sont régulières. Mais, à
mesure que les troupes russes approchent, lentement, et en faisant table rase
du bâti, Tchassiv Yar plonge à son tour dans le chaudron de la guerre
totale.
« Ceux qui gesticulent à Kiev »
Sur le parvis de la Maison de la culture, un bâtiment soviétique des
années 1930, bleu pâle, l'aide humanitaire s'organise. Un ancien bus scolaire
chargé de miches de pain attend sur un des côtés de la place. Son chauffeur, un
employé communal qui préfère taire son nom et qui, avant l'invasion en février,
entraînait l'équipe locale de foot, ne décolère pas. Il voit ses conditions de
vie se dégrader de jour en jour.
« Une baisse des températures en novembre et une petite neige. Quoi de
plus normal ? s'insurge-t-il. C'est la chaleur que l'on a vue au début de
l'automne qui ne l'était pas. Au plus sombre de l'hiver, en janvier et en
février, il fait vraiment froid (- 10 °C, parfois – 15). Pas
comme maintenant. Le vrai problème, c'est la guerre. »
Guerre
en Ukraine : dans Kherson libérée, la chasse aux « collabos »
L'ancien entraîneur, que le conflit a privé de son travail, déplore
l'absence de solidarité entre les régions du pays. « Ceux qui gesticulent
à Kiev, accuse-t-il, feraient bien de venir ici pour voir comment on
vit. » Il a une dent contre les stratèges militaires ukrainiens et contre
le gouvernement, qu'il tient pour responsables de ses malheurs.
Un peu à l'écart, l'adjoint du maire et Dimitri, responsable local des
infrastructures essentielles, font un point de situation sur l'état des
réparations de la canalisation d'eau. Officiellement, Tchassiv Yar comptait un
peu plus de 13 000 habitants avant la guerre. Selon les listes de la mairie,
5 500 personnes y demeurent encore.
« Il y a des prorusses parmi ceux qui ont choisi de rester, explique
Dimitri. Certains pensent même que ce sont les Ukrainiens qui leur tirent
dessus. Ce sont des personnes âgées qui regrettent l'URSS et qui se nourrissent
des mensonges de la télé russe. » Dima – le diminutif de Dimitri – dirige
un service d'une vingtaine d'ouvriers et de techniciens dont la tâche
principale est de remettre en état les conduites et les canalisations après les
bombardements qui les ciblent.
Courir dans l'abri le plus proche
Des terrassiers s'affairent dans le cratère laissé par l'explosion d'une
bombe. « Les avions, les drones russes et même les hélicoptères nous
survolent de plus en plus souvent. Ils ciblent les infrastructures mais aussi,
de manière imprévisible, des zones résidentielles. »
Depuis près d'un mois, la situation ne cesse de se dégrader. Pour Dima, il y
a un lien avec le redéploiement opéré dans l'oblast (région) de Kherson.
« Des canons et des hommes sont nus en renfort, constate-t-il. Cela a fait
une nette différence sur le champ de bataille. »
Dima vient de Horlivka, dans le Donbass occupé. En 2014, il rejoint l'armée
pour combattre les sécessionnistes prorusses. Sa femme, qui lorgne Moscou, le
quitte. Lui s'installe du côté ukrainien de la ligne de front, à Tchassiv Yar,
et se remarie. Mais, quand, en février, la guerre le rattrape, il décide de ne
pas rempiler dans l'armée. « Ma deuxième épouse était enceinte. Ma fille
est née en mars et je veux la voir grandir. »
Avec
les soldats ukrainiens dans la ville de Lyman reprise aux Russes
Soudain, un fracas énorme, puis plus rien. Un court répit, car d'autres
déflagrations secouent les murs du quartier. La surprise passée, un piéton,
sourd à la menace, poursuit son chemin sans prêter plus d'attention aux
explosions.
Dima a pris son téléphone, il est en contact avec les autorités
militaires : les nouvelles sont mauvaises et il faut courir dans l'abri le
plus proche, n'importe lequel. Lui repart, malgré les impacts, pour constater de
visu l'étendue des éventuels dégâts et appeler, si nécessaire, les
secours.
« Quittez la ville ! »
Ce sont plusieurs roquettes BM-30 Smertch qui se sont écrasées sur
le quartier, dans un périmètre de 200 mètres. L'une d'elles a
sérieusement endommagé un immeuble : deux appartements au rez-de-chaussée
sont complètement détruits, les autres sont encombrés de verre brisé. À
l'intérieur du bâtiment, trois blessés attendent la venue des médecins.
Dima est là, il appelle les services d'urgence, mais l'ambulance tarde.
Quelques habitants du voisinage s'enquièrent de l'état des victimes.
L'inquiétude règne alors que les obus continuent de tomber plus loin. Un
homme s'énerve en faisant les cent pas. « À chaque fois qu'il y a des attaques,
explique Dima, il y a aussi des journalistes. Certains pensent que ce sont eux
qui causent leur malheur. »
Enfin, une ambulance sans âge arrive, un homme, le visage en sang, est
installé à bord. « Ce n'est pas grave, dit-il, mais je ne vois plus d'un
œil. » Son épouse le suit, soutenue par les secouristes.
Pour Sergueï Tchaouss, le maire par intérim de la communauté territoriale de
Tchassiv Yar, le chauffage central de la ville était directement visé ce
jour-là. « Mais, se réjouit-il, les frappes des Russes sont imprécises.
Nos ennemis s'attaquent aux civils, plus qu'aux militaires. Ils veulent que
nous tremblions de froid cet hiver. Ils veulent que nous n'ayons qu'une
alternative : fuir ou mourir. C'est du terrorisme. »
Une babouchka (« vieille femme ») lui coupe la
parole : toutes les fenêtres de son logement ont volé en éclats, il lui
faut des films de plastique pour colmater les ouvertures. « Il n'est plus
temps de colmater ou de réparer, répond le maire. Il faut quitter la
ville. » Dima acquiesce, les stocks de plastique sont vides. « Les
militaires russes vont réduire Bakhmout et Tchassiv Yar en poussière, mais ils
ne parviendront pas à y mettre les pieds. »
Ukraine :
À Izioum, la fosse commune commence à révéler ses secrets
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Il y a cette guerre en Ukraine et ses atrocités
sur les civils qui subissent la folie d'un dictateur Russe que les européens
occidentaux et USA avec son épouvantail OTAN n'arrive pas arrêter voire à
supprimer tant il a le sang d'innocents sur les mains car certains semblent
oublier que c'est lui l'agresseur qui lancé les hostilités qui maintenant ont débouchées
sur les crises économiques inflationnistes et énergétiques dont on subit les conséquences
directes ou par exemples notre gouvernement aide l'usine DURALEX de verrerie avec des milliards mais dont on
sait pas d'où ils les prennent tant mieux pour cette entreprise et ses employés
?!
Et que nous sommes arrivés dans l'hiver et ces
basses températures normales pour la saison que nos dirigeants imprévoyants
habituels qui nous disent mettre des doudounes fermer la lumière dans vos
villes économiser le gaz de chauffage etc...
Nous pays libres et démocratiques allons jouer
au football à cette coupe du monde dite populaire dans ce pays à chaleur
caniculaire totalitaire de culture islamique ou certains des supporters invités
à grand frais disent qu'ils ont froid dans les stades à cause de la
climatisation qui marche à fond !?
Notre président ira au Qatar si l'équipe de France
s'approche de la finale ce grand donneur de leçon bienpensant qui avait dit
qu'on marchait sur la tête pour d'autres sujets et notre ministre de l’Intérieur
est déjà à DOHA !
C'est une honte d'être si mal gouverné par des
dirigeants et gouvernements hors sol d'un autre monde qui se moquent des Français
et de la France qui commencent à souffrir de leurs incompétences et imprévoyances
coupables et si hélas le pire arrivait mondialement ce serait trop tard de se
complaire en compassion en versant de larmes de crocodiles habituelles car on
rejoue notre histoire contemporaine de 1939 et sa drôle de guerre comme appelée
par la presse de cette époque funeste mais là on n'est pas préparé malgré notre
bouclier nucléaire car boomerang inutilisable !
Jdeclef 21/11/2022 15h35
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire