vendredi 25 novembre 2022

L’Assemblée nationale est le royaume des aboyeurs de foire de députés mécontents mal élevés improductifs !

 

À l’Assemblée nationale, menace sur la liberté d’expression ?

Le débat sur la liberté de parole au sein du Palais-Bourbon a été remis au goût du jour après une épidémie de sanctions disciplinaires visant plusieurs députés.

LE NIVEAU DES DEPUTES A L’ASSEMBLEE NATIONALE DEVIENT CELUI DES CANIVEAUX DE LA MAUVAISE POLITIQUE POLITICIENNE STERILE !

Peut-on tout dire à l'Assemblée nationale ? Les instances du Palais-Bourdon multiplient les sanctions disciplinaires ces dernières semaines. Certaines font suite à des déclarations explosives. Grégoire de Fournas, député du Rassemblement national (RN), a été censuré et exclu 15 jours du Palais-Bourbon pour le « tumulte » provoqué après avoir clamé « qu'il(s) retourn(ent) en Afrique » pendant que le député de La France insoumise (LFI) Carlos Martens Bilongo interrogeait le gouvernement sur le danger encouru par un navire transportant des migrants en Méditerranée.

D'autres sanctions sont intervenues, quelques jours plus tôt, après l'emploi de qualificatifs jugés inappropriés. Le 11 octobre, le député Alexandre Loubet (RN) a écopé d'un rappel à l'ordre pour avoir traité de « lâche » le ministre de l'Économie Bruno Le Maire au sujet de la vente du groupe industriel Exxelia. Même punition pour Frédéric Boccaletti (RN) qui, quelques minutes plus tard, a qualifié le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye de « communautariste ». Toujours le 11 octobre, la députée Renaissance Astrid Panosyan-Bouvet s'est vue infliger un rappel à l'ordre pour avoir dénoncé « l'ADN xénophobe vieux de 50 ans » du RN.

Parole corsetée ?

Cette épidémie de réprimandes inquiète certains députés, qui voient en elle une entrave à la liberté d'expression. La présidente du groupe LFI Mathilde Panot a alerté sur la « dérive » qui reviendrait à sanctionner l'usage de caractéristiques politiques telles que « xénophobe ». À la suite de l'affaire Fournas, la cheffe de file du groupe RN, Marine Le Pen, a estimé que si « l'idée politique est condamnée » (renvoyer les migrants en Afrique) alors on « s'éloigne totalement de la liberté d'expression ».

« Qu'il retourne en Afrique » : la « dédiabolisation » du RN mise à mal à l'Assemblée

Le libre discours est-il réellement entravé dans l'hémicycle ? « Il faut raison garder. Ces peines disciplinaires relèvent du règlement intérieur de l'Assemblée nationale et donc d'une décision de nature démocratique, prise soit par le président de séance, soit par le bureau composé de 22 membres », tranche un spécialiste des arcanes législatifs. Les troubles à l'ordre, les tumultes, les injures, les menaces ou encore les outrages sont en effet prohibés. L'historien Jean Garrigues écarte, lui aussi, toute atteinte à la liberté d'expression : « Le Rassemblement national joue la survictimisation après les propos surinterprétés de Grégoire de Fournas. »

Ligne de crête

Quoi qu'il en soit, les instances de l'Assemblée nationale avancent sur ligne de crête pour maintenir le débat d'idées et éviter que celui-ci ne s'envenime. Le contexte politique explique pour beaucoup cette inconfortable et nécessaire posture d'équilibriste. D'un côté, l'absence de majorité absolue intensifie le rapport de force entre le groupe présidentiel et les oppositions, rendant les échanges électriques. De l'autre, La France insoumise assume depuis le début de la mandature sa stratégie du coup d'éclat. « En conséquence, il y a peut-être la tentation de faire preuve d'une plus grande sévérité vis-à-vis de ces actes pour calmer le jeu », analyse Jean Garrigues.

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L'Assemblée nationale, comme le prouve l'histoire, est pourtant habituée aux grands débats houleux et aux dérapages verbaux. « C'est le lieu où l'on peut normalement tout dire. Ce qui est étrange, aujourd'hui, c'est que les députés se disent tout – s'invectivent même –, mais se condamnent ensuite… », observe le philosophe Jean-François Braunstein. Cette focalisation sur l'écume du débat, et non pas sur le fond, est pour le professeur à la Sorbonne le symptôme d'une Assemblée en « panne d'idées » et qui « refuse l'argumentation ».

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À l'Assemblée nationale il faut faire le différence entre la liberté d'expression ou les accrochages houleux voire hautement mal élevés impolis irrespectueux à la limite du pugilat de trublions toujours les mêmes de certains députés de partis extrémistes connus mais élus par le peuple qui ne savent pas se contenter de discutions productives pour simplement freiner les lois débattues et votées dans le parlement de la FRANCE si donneuse de leçons qui devrait faire le ménage plus rigoureusement dans les rangs des députés qui dérapent en se comportant comme des garnements dans une cour d'école primaire !

Et ses députés élus par les Français et qu’on paye pour vociférer sans retenue dont une partie ne servent à rien puisque que disant non systématiquement à tout quand ses lois ne sont pas issues de leurs camps et même si elles sont quelque fois utiles !?

Pauvre FRANCE ingouvernable par nos élus de tous bords (y compris nos dirigeants) sans oublier les Français lambda frondeurs incapables d'un minimum de discipline et de cohésion depuis ses derniers quinquennats et depuis + 30 ans qui regardent leur pays péricliter et désabusés en essayant de survivre au jour le jour pour certains de plus en plus nombreux !?

La Veme république monarchique usée obsolète telle qu'elle est ne fonctionne plus il faut vraiment la changer et c'est aux français à le faire !

Jdeclef 25/11/2022 13h28

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