mercredi 16 novembre 2022

Nos dirigeants depuis que la Vème république existe sont imprévoyants dans tous les domaines et ça devient préoccupant pour PARIS les transports en commun en sont un exemple !

 

« Le gouvernement n’a pas de stratégie » : les transports à bout de souffle

Élus locaux et représentants d’usagers pointent un État trop hésitant à aider les transports, quand il dépense des milliards pour la remise carburante.

LE METRO PARISIEN QUI DATE DE 1900 A EVOLUE MAIS INSUFFISANT DÉJÀ LES RER A/B DONT ON DISAIT QU’ILS ETAIENT DEMESURES LORS DE LEURS CONSTRUCTIONS SONT DEJA SATURES A PARIS ET EN IDF SURTOUT POUR LES SALARIES QUI VONT CHAQUE JOUR TRAVAILLER DANS LA CAPITALE QUI SE DEPEUPLE POUR Y VIVRE !

Un vent d'inquiétude souffle sur les élus locaux en charge des transports. Déjà confrontés à une pénurie de chauffeurs qui les contraint à supprimer des bus, métros et trains, ils s'arrachent les cheveux sur une équation qu'ils ne voient pas comment résoudre : comment vont-ils pouvoir boucler leur budget 2023 ? « Les coûts d'exploitation explosent l'année prochaine », s'étrangle Bruno Bernard, président (EELV) de la Métropole de Lyon et du Sytral, l'autorité organisatrice des transports en commun lyonnais.

Une augmentation de « six à sept points », imputable à la hausse inédite des prix de l'énergie, l'inflation qui touche le carburant, sans compter les revalorisations de salaire pour enrayer la pénurie d'agents. Une situation à laquelle tous ses homologues sont confrontés. « L'équation est difficile, malgré une volonté politique très forte… » Certains, comme le maire de Colmar dont les bus roulent au gaz naturel, envisagent de réduire la fréquence de passage en journée pour faire des économies. Les autres, comme à Lyon, vont creuser leur dette pour maintenir le service public à niveau… Pour combien de temps ?

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Neuf milliards d'euros demandés

La santé financière des autorités organisatrices s'est dégradée depuis la pandémie, où ils ont dû faire tourner à vide leurs réseaux et vu une partie des usagers déserter. Île-de-France Mobilités (IDFM) doit, en 2023, rembourser l'aide consentie par l'État – ce n'était qu'une avance. Deux milliards d'euros à trouver, alors qu'il faut déjà faire face à l'explosion des coûts d'exploitation. Valérie Pécresse brandit la menace d'un pass Navigo qui passerait à 100 euros (contre 75,20 euros aujourd'hui). Cela ferait peser la facture sur les usagers. Mais c'est la seule solution, assure la présidente (LR) de la région et d'IDFM, face à un État qui « fait la sourde oreille ».

À Paris comme dans les autres métropoles et régions, les élus ont trois leviers à disposition pour financer les transports : les contributions des collectivités, les abonnements et tickets vendus aux usagers – souvent augmentés –, et le versement mobilité, une taxe versée par les entreprises. En Île-de-France, cet impôt représente 50 % des ressources, mais la région n'a pas complètement la main dessus, le taux maximal étant fixé par la loi. « La décentralisation n'est pas achevée, grince-t-on dans l'entourage de Valérie Pécresse. On donne les responsabilités aux collectivités territoriales, mais pas les moyens… »

Dans une tribune au JDD, elle demande avec Bruno Bernard, Jean-Luc Moudenc (divers droite, Toulouse) et Johanna Rolland (PS, Nantes) que l'État augmente le plafond du versement mobilité. Les quatre élus aimeraient également une baisse de la TVA à 5,5 % sur les billets, transformer les avances remboursables en aides et un effort supplémentaire de 9 milliards d'euros sur cinq ans. Des demandes restées lettre morte, et des élus qui s'étonnent qu'on subventionne largement, sans condition de ressource, l'essence face à l'urgence de l'inflation, sans faire de geste pour les transports. « L'effort massif consenti par l'État pour abaisser le prix des carburants – 7,5 milliards d'euros rien qu'en 2022 – serait incompréhensible s'il continuait de s'accompagner d'une inaction sur les transports en commun », écrivent les quatre élus.

Le ministre des Transports Clément Beaune, qui n'a pas répondu aux sollicitations du Point, s'est défendu sur le cas d'IDFM dans Le Grand Jury, renvoyant la responsabilité à Valérie Pécresse : « Les prix, c'est la région qui les fixe. » Et d'ajouter que l'État prend sa part en « essayant de baisser les coûts de l'énergie des collectivités » et qu'il a « aidé [IDFM] comme aucune autre région pendant la période du Covid ».

Les investissements en question

Si financer l'exploitation de l'existant devient déjà un casse-tête, comment mener les projets d'investissement futurs ? « Notre plan de mandat, dans lequel on a doublé nos investissements à 2,55 milliards d'euros, est lancé, on va le faire et s'endetter un peu plus que prévu », assure le Lyonnais Bruno Bernard. Et après ? « Pour continuer à améliorer le réseau, on a besoin d'argent, sinon il faudra faire des choix. »

Le gouvernement a consacré douze milliards d'euros aux transports dans le projet de loi finances 2023. Dans Le JDD en juillet, Clément Beaune affirmait que son « objectif est clair : améliorer les transports du quotidien et accélérer la transition écologique ». Pour les élus locaux, c'est pourtant loin d'être limpide. Alors que l'ONU appelle les États à accélérer la baisse des émissions pour lutter contre le réchauffement climatique, les élus locaux peinent à comprendre que l'État ne sonne pas la mobilisation générale pour les transports. « Il n'y a pas de stratégie… » souffle Bruno Bernard, quand le président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut), Bruno Gazeau, se dit « désespéré, alors qu'on n'a jamais vu une telle unité de la part des acteurs du secteur. On n'a pas l'impression que les transports fassent partie de la solution. »

Certes, il y a des pistes. Le gouvernement a mis en place un plan vélo à 250 millions d'euros. Les entreprises ont le forfait mobilité durable pour encourager l'usage des modes doux. Mais l'ambition manque pour un véritable basculement, regrette Christophe Gay, codirecteur du think tank Forum Vies Mobiles (créé par la SNCF). « Le grand-parent pauvre, c'est l'évitement des déplacements, en réfléchissant à la localisation des activités. »

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En d'autres termes, le gouvernement ne serait pas prêt à mettre fin à la suprématie de la voiture, dont une grande partie des Français sont dépendants. « Il y a une inertie, encouragée par la persistance de mesures qui favorisent l'automobile [déduction des frais réels des impôts, défiscalisation des voitures de fonction…], une industrie puissante et une économie politique de dépendance à la voiture car les taxes sur les carburants apportent beaucoup de ressources. » Le tout alors que les émissions de gaz à effet de serre du secteur continuent de progresser.

« La stratégie du gouvernement, c'est de décarboner en remplaçant le thermique par l'électrique, résume Christophe Gay. On continue comme avant, sans jamais contraindre l'usage de la voiture, repenser sa place ou ce modèle fondé sur la vitesse où on a dispersé notre activité. » Les Français sont condamnés à passer des heures en voiture chaque jour – et à payer pour leur auto –, car leur travail, le supermarché ou encore l'hôpital sont dispersés sur le territoire. Et quand bien même le trajet serait court, en dehors des villes, le réseau routier est rarement aménagé pour les vélos, encore moins pour les piétons.

« Les milliards volent en escadrille »

Quant au nerf de la guerre, le train : il faudrait 100 milliards d'investissement supplémentaires en 15 ans pour développer le ferroviaire et atteindre la neutralité carbone en 2050, estime le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou. « Il manque chaque année plus d'un milliard d'euros d'investissements pour stopper le vieillissement du réseau », calculait de son côté le président (LR) de la région Grand-Est Jean Rottner, dans une tribune au Monde.

Un amendement au projet de loi finances, voté à l'Assemblée contre l'avis du gouvernement, consacrait trois milliards d'euros supplémentaires au train. « Les milliards volent en escadrille, s'était alors emporté Clément Beaune dans l'hémicycle. C'est magique, c'est gratuit, c'est Halloween, c'est le contribuable qui paie. » Le chèque a finalement été déchiré au passage du 49.3. Oui, il faut investir dans le ferroviaire, tempère, à froid, le ministre dans Le Grand Jury. Mais avec « responsabilité ». Et de rappeler avoir « réinvesti comme aucun gouvernement ». Pas assez pour rattraper le retard pris et le vieillissement des voies, selon les acteurs du secteur. « Les déclarations de bonnes intentions vont à l'encontre des décisions qui sont prises », regrette Bruno Gazeau.

D'autant qu'il faut développer les infrastructures pour mieux mailler le territoire, pas seulement entretenir l'existant. Et faire rouler des trains et des bus sur les lignes à bonne fréquence pour les rendre compétitifs. Même quand l'alternative en transport existe, personne n'abandonne sa voiture pour un trajet à deux ou trois correspondances mal ajustées, un temps de trajet doublé et des bus ou trains qui ne passent qu'une fois par heure. La contrainte est trop forte.

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Qui pour payer la facture ?

Pourtant, proposer cette offre ambitieuse de transports qui pourrait susciter la demande, ça coûte cher. Avec leurs finances exsangues, les autorités organisatrices n'ont pas les moyens de faire tourner des réseaux performants à vide le temps que s'organise le lent ralliement des automobilistes. Avant la pénurie de conducteurs, la pandémie les avait même, à l'inverse, poussées à réduire les fréquences de passage pour compenser la baisse du nombre de voyageurs. Au risque de plomber l'attractivité des transports, pointe Bruno Gazeau. « Aujourd'hui, on constate une régression alors que la fréquentation augmente à nouveau… »

Finalement, le problème ne viendrait-il pas de la façon d'appréhender les transports et leur financement ? Quand on achète un billet de train, on finance l'infrastructure par le péage versé à SNCF Réseau, rappelle le représentant des usagers. On trouve normal que l'usager paie une partie de cette infrastructure qu'il utilise pour se déplacer, plutôt que de faire reposer le coût intégral sur les finances publiques. Personne, à l'inverse, n'imagine payer pour circuler sur les routes publiques : on trouve normal que l'État ou les collectivités les entretiennent.

Le gouvernement rappelle toutefois que le train français est le plus subventionné d'Europe : 80 % du prix du billet, en moyenne – mais c'est aussi l'un des réseaux aux plus forts péages. Les automobilistes, eux, font déjà face à de nombreux coûts – achat du véhicule, entretien, réparation, carburant, assurance… Ils seraient pourtant loin de payer l'intégralité de la facture. Une étude de la Direction générale du Trésor estime qu'entre l'usure des routes, la pollution et les accidents, les automobilistes ne supportent en moyenne que 36 % de ce qu'ils coûtent à la collectivité.

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Les gouvernements depuis cette V eme république et même avant sous la fin de la IV eme que j'ai connue qui avait mis De GAULLE au pouvoir pour remettre les pendules à l'heure mais ils y avaient encore des Français frondeurs et indisciplinés stupides qui ont profité lors d'un referendum pour la suppression du Sénat de dire Non à celui-ci ce qui a débouché sur la démission du Général!

En ce qui concerne les transports surtout en commun au début à la fin des années 50 et début des années 60 on a un exemple de la bêtise de nos gouvernants à PARIS qui ont supprimé les tramways (non polluant ceci en passant) et on a encouragé la promotion de la voiture reine en 1960 mon père après avoir passé son permis de conduire a acheté une 4 chevaux 54 RENAULT (il allait avant travailler a à vélo moteur SOLEIX !)

Mais après depuis à PARIS on a remis des trams mais sur les boulevards circulaires bien plus tard car ne pouvant les remettre dans les avenues du centre devenues encombrées par la circulation automobiles et hyper polluantes et on a bien construit les lignes de RER A-B et autres RATP/SNCF vers l'IDF inaugurées en 1969 A et 1977 B et autres saturées avec la SNCF vers l'IDF de 12 millions d'habitants !

Alors notre président donneur leçon spécialiste de la charrue avant les bœufs nous sort la solution des voitures électriques plus chères à l'achat manquant d'infrastructures de bornes de recharges batteries à autonomie réduite et réduisant drastiquement les voitures anciennes ou diesel polluantes comme un nouveau caprice de dirigeant qui ne décide que des solutions inadaptées au présent et pas sur pour l'avenir !?

Mais s'il n'y avait que çà qui demandait à être revu comme l'éducation, justice, économie, santé, sécurité, armée mais plus rien ne marche correctement alors qu'il se taise s'il n'a plus rien à dire de constructif pour les Français et la France qu'il se mette en roue libre d'autres l'on fait avant lui et nous évitera peut-être de théories fumeuses creuses jusqu'en 2027 !

Jdeclef 16/11/2022 15h49


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