Pour
Macron, la bombe française est d’abord un outil politique !?
La guerre
en Ukraine a remis l’arme nucléaire au cœur des préoccupations. Seule dans
l’Union européenne, la France dispose de cette arme statutaire. ( en oubliant l’Angleterre
bien que plus dans l’U.E. à cause de son BREXIT ce qu’elle semble regretter !?)
AVEC CE
TYPE DE COMMENTAIRE DE NOTRE PRESIDENT IL OUVRE LE PARAPLUIE POLITIQUE HYPOCRITE
ET BOTTE EN TOUCHE MAIS CA ON Y EST HABITUE ?!
La posture nucléaire de la France n'est pas près de changer. Parmi les dix
priorités définies par la nouvelle Revue nationale stratégique publiée
mercredi, l'objectif d'une « dissuasion nucléaire robuste et
crédible » occupe la première place, « évidemment », a précisé Emmanuel
Macron dans son discours sur le porte-hélicoptères Dixmude, à Toulon
(Var). Il a insisté sur la continuité de cette stratégie, héritière d'un effort
national engagé dès la fin de la Seconde Guerre mondiale et opérationnelle
depuis 1964, qualifiant la dissuasion de « dorsale de notre sécurité,
crédible, moderne, dimensionnée dans le cadre d’une stricte suffisance. Elle
continuera de reposer sur des principes simples et clairs, qui garantissent
notre liberté d'action et assure que nous serons préservés d'une agression
majeure. Elle nous prémunit de toute agression d'origine étatique contre nos
intérêts vitaux, d'où que vienne cette agression et quelle qu'en soit la forme.
Ces intérêts vitaux, il est de ma responsabilité de les définir, de les actualiser. »
Il n'est pas question pour lui de gloser au-delà de ces affirmations :
« Il faut garder la même sobriété dans la doctrine, pour garder la même
crédibilité. » À l'Élysée, on confirme que le chef de l'État se place
« dans une logique de grande continuité », que rien ne change sur le
fond ni sur la forme : « Les exigences de crédibilité, de mise à
niveau, sont toujours dans la logique de stricte suffisance pour nous garder
une pleine liberté de décision et d'action. »
Bombe
atomique : « L'indifférence de Poutine à la mort est manifeste »
Intérêts fondamentaux
Emmanuel Macron se situe dans la continuité de ses prédécesseurs. Ses forces
nucléaires font de la France le seul pays « doté » de l'Union
européenne, ce qui lui confère un statut à part et un rang à tenir, malgré ses
moyens limités. Elle demeure « respectée pour son statut doté de l'arme nucléaire,
moteur de l'autonomie stratégique européenne, allié exemplaire dans l'espace
euro-atlantique, une partenaire fiable et crédible ».
Le nucléaire reste la garantie « ultime » de son indépendance,
précise-t-il : « Notre doctrine repose sur ce qu'on appelle les
intérêts fondamentaux de la nation, et ils sont définis de manière très claire.
Ce n'est pas du tout cela qui serait en cause s'il y avait une attaque
balistique nucléaire en Ukraine ou dans la région. » Il clôt ainsi le
débat qui s'était fait jour après son intervention sur France 2 sur
le fait de savoir s'il avait eu raison ou tort de parler à ce sujet, semblant
apporter des limites à l'emploi de l'arme nucléaire, alors que le flou doit
demeurer la règle.
Emmanuel Macron en
maître du feu nucléaire
Et l'Europe dans tout ça ?
Évoquée à maintes reprises au fil des années, et par Emmanuel Macron
lui-même dans son discours à l'école militaire le février 2020, la
« dimension européenne » de la dissuasion française ne recueille
guère d'écho chez les partenaires de la France. Mais le chef de l'État ne veut
pas lâcher l'affaire : « Aujourd'hui plus encore qu'hier, les
intérêts vitaux de la France ont une dimension européenne. Nos forces
nucléaires contribuent donc par leur existence propre à la sécurité de la
France et de l'Europe. »
Déjà, en 1995, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, avait
évoqué un concept audacieux, celui d'une « dissuasion concertée avec nos
principaux partenaires » européens. Elle fera long feu mais sera reprise
deux ans plus tard par Jacques Chirac et le chancelier allemand Helmut Kohl,
qui évoquent alors, révèle Le Monde, « un dialogue sur le rôle de la
dissuasion nucléaire dans le contexte d'une politique européenne de
défense ». Là encore, l'affaire échouera, l'Allemagne insistant sur le
fait que « la garantie de sécurité ultime des alliés est fournie par
les forces nucléaires de l'Alliance, en particulier celles des
États-Unis ». Le discours de Berlin n'est pas différent aujourd'hui. Celui
de Paris non plus, mais il ne passe pas bien en Europe. À l'Élysée, on n'en
disconvient pas, mais on se veut didactique : « Un certain nombre
d'actions ont quand même été entreprises et se poursuivent et devront
s'amplifier. »
European Sky Shield
Lançant une pique à l'égard du discours menaçant de Vladimir Poutine,
Emmanuel Macron rappelle le respect qui est dû à la France :
« Gardons-nous d'oublier que la France a bien la dissuasion nucléaire et
gardons-nous parfois de dramatiser quelques propos. » La Revue
nationale stratégique servira de base aux travaux sur la nouvelle loi de
programmation militaire (LPM) dont la (difficile) négociation a déjà commencé
entre le gouvernement et les armées. La dissuasion y sera bien lotie, ne
serait-ce que parce qu'une large part des forces conventionnelles contribuent à
sa crédibilité. Sa vocation est aussi large qu'ambitieuse, puisque c'est elle
qui, par exemple, a conduit notre pays à refuser d'entrer dans la course
aux missiles antibalistiques, alors même qu'il est très modestement équipé de
quelques batteries de missiles sol-air Manba et que la guerre en Ukraine
démontre chaque jour un peu plus la réalité de cette menace. D'où le refus de
Paris de participer au programme européen à leadership allemand European Sky
Shield.
Comprendre le
divorce franco-allemand
À l'Élysée, on confirme en expliquant : « La
différence fondamentale qu'on a par rapport à l'Allemagne, c'est que nous avons
une dissuasion nucléaire, ce qui nous fait voir les choses un petit peu
différemment. En France, nos concitoyens sont déjà protégés par notre
dissuasion nucléaire qui fonctionne. » Et dans son discours, Emmanuel
Macron aborde explicitement le sujet, accusant à demi-mot l'Allemagne de
ramener la couverture à elle, pour en tirer essentiellement des bénéfices
industriels : « La défense aérienne de notre continent, c'est une
question stratégique, solidaire et aux multiples ramifications, qui ne peut se
résumer à la promotion d'une industrie nationale ou d'industries tierces aux
dépens de la souveraineté européenne. » Le nucléaire français, assure le
président, fait de notre pays « une puissance au cœur de l'autonomie
stratégique européenne, avec un fort ancrage atlantique mais aux avant-postes
et au pivot du monde ».
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Car il n'y connait rien en dissuasion nucléaire
ni même en défense militaire de notre armée qui s'est désarmée depuis ces dernières
décennies !
Car là on est en guerre indirecte en défendant
l'Ukraine indirectement aux frontières de l'Europe occidentale en lui
fournissant surtout avec l'allié US moulte armements divers qui n'effraie pas
le dictateur Poutine qui a réussi à mettre à genoux les occidentaux qu'il veut
abattre mais menaçant de ses bombes atomiques de son arsenal bien fourni car
sachant que les européens et USA avec son épouvantail OTAN ne rentrerons pas en
guerre directement en Russie franchissant les frontières de son pays ou même en
bombardant celui-ci à distance avec des missiles divers !
Ce qui favorise d'autres dictatures ou démocratures
et leurs dirigeants totalitaires de menacer ouvertement aussi les occidentaux
comme la Russie, la Corée du nord, l'Iran ou autres politiciens totalitaires en
mal de pouvoir car pour l'instant cet hiver qui approche est le printemps de
ces autocrates sans oublier la Chine qui compte les points avec son dictateur à
vie !
Le plus triste c'est le peuple Français qui ne
croit pas à ces crises funestes initiées par Poutine économiques
inflationnistes et énergétiques ni à une guerre peut être mondiale parce que l’on
n’a pas encore envoyé nos soldats de notre armée professionnelle combattre la
Russie !
Et pour l'instant font des grèves habituelles
ou des queues aux pompes à essence pour leur auto mais pas encore assez
puisqu'ils acceptent de payer plus chères les denrées alimentaires
indispensables pour vivre (les faire cuire ou se chauffer !?)
En plus ce n'est pas notre président (à tète
vide) et qui penserait à une dissolution du parlement qui ressemblerait plutôt
à une fuite en avant qui serait une solution pour que la France ne continue pas
à régresser !
Jdeclef 10/112022 12h25
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